L’Union européenne, qui paraît forte avec le système très contraignant des traités européens, est fragilisée par les problèmes non maîtrisés (austérité sans fin pour le plus grand nombre, sociétés de plus en plus inégalitaires et autoritaires, migrants, gouvernements traités très différemment selon leur couleur politique ou leur poids économique). Les lois du capitalisme nous conduisent à de fortes oppositions bien que dispersées actuellement. Sortir de l’Union européenne ne signifierait pas forcément sortir du capitalisme !
Rompre avec le capitalisme financier mondialisé implique de très grands rassemblements populaires sur la base de programmes progressistes en faveur du monde du travail et s’appuyant sur des institutions démocratiques donnant la souveraineté aux parlements nationaux. En France, le Sénat serait profondément remanié ou même supprimé, les élections à la proportionnelle seraient la règle.
Le Président de la République, élu par le parlement, aurait la fonction honorifique de représenter le pays en France et à l’étranger.
La souveraineté de l’Assemblée nationale ne saurait en aucun cas être mise en cause par les traités de l’UE, qu’il faudrait renégocier.
Les débats entre les membres de l’UE seraient enregistrés et publiés, afin que les citoyens puissent être dûment informés.
Le changement en Europe passerait par une Europe des peuples ; coopérants et solidaires. Une réforme fiscale rognerait substantiellement les profits des actionnaires. Les salariés dans les entreprises disposeraient de pouvoirs étendus. Les banques dont la BCE seraient mises au service d’une production utile à l’intérêt général.
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