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Débat n°5 : quelles pratiques militantes pour améliorer notre action ?

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Contribution d'un postier des Bouches-du-Rhône - Gérard Baussaint - 13

Dans le cadre de la préparation de notre congrès, je souhaiterai apporter une contribution.

Ce qui a fait la richesse et la force de notre parti communiste : Est avant tout, l’appropriation de nos idées par les plus exploités, les pauvres qui se reconnaissaient dans nos idées, notre volonté d’être à l’écoute, de structurer, de défendre et de mettre ensemble cette volonté d’encrer le changement souhaité et la solidarité dans chaque lieux d’attaque.

Il se trouve qu’aujourd’hui pour une très grande part, les pauvres, les travailleurs, les précaires, les chômeurs etc.. L’ensemble de ces gens qui ont porté haut et fort nos idées ne se reconnaissent plus dans ces idées, nous leur paraissons ringards, dépassés, ne faisant plus rêver et de fait, plus en phase avec le début de ce XXI siècles. Pourquoi ?

Il va de soit que la propagande mise en place par les dominants aux travers des multitudes chaines de télé d’information, d’émissions de téléréalité sans valeur culturelle , journaux dans les mains de quelques uns, les jeux faisant croire que l’on peut devenir millionnaire etc, ce matraquage politique n’aident pas à cet envie de se battre pour changer nos conditions de vie.

Même nous, nous sommes anesthésier par les attaques tout azimuts sur les acquis sociaux, l’école, la santé, la liberté, la démocratie toutes ces attaques nous paraissent insurmontable par la politique de casse de nos dirigeant gouvernementaux. La ghettoïsation des quartiers populaires nous a fait déserter les quartiers et les cités. Mais pas seulement.

Je prendrai les communes que nous gérons (maire communiste). Dans ces communes notre parti communiste devient le godillot de la gestion municipale, il se refuse de critiquer, à formuler des propositions lorsque il y a dérive. Alors que nous devrions être plus attentifs, plus critiques, faire que nos idées, notre conception de la gestion d’un pays peu, même si cela est rêveur peut être fait dans nos communes. Hors, nous sommes devenu par notre inertie et notre refus de critiquer des béni-oui-oui et nous ne nous battons pas à la hauteur des enjeux, l’eau privatisée, le ramassage des déchets recyclable privatisés, la poste qui ferme régulièrement, la présence de la sécurité sociale supprimée, la gendarmerie présente quatre mois environs durant l’été supprimée, alors qu’il y avait un grand combat pour la défense du service public dont nous sommes porteur.

Le consensus par nos élus dans les instances supra-communal devient une logique afin de bénéficier d’une prise en compte des besoins.

Un autre problème se pose aussi, le comportement hélas encore bien présent de notre sectarisme et de la culture du chef, des élus bien trop vieux du fait de leur difficulté à laisser la place (Martigues dans la douleur) et de fait rien pour permettre aux jeunes d’avoir envie de s’engager dans la politique.

Construire une commune bien différente des autres parce qu’il y a un parti communiste qui n’est pas godillot, qui est porteur d’une autre vision que celle mise en application, rien dans la façon de gérer nous différencie des autres. Nous cautionnons les politiques contraires à l’égalité entre les habitants dans les emplois municipaux, les attributions de logements à l’oligarchie et à leur famille pour cela il suffit de prendre la carte du parti.

Exemple : A Blanc-Mesnil le nouveau Maire de Droite nome sa femme et sa sœur comme adjointes ce qui est inacceptable nous protestons ce qui est normal, mais, lorsqu’on fait la même chose dans une commune à direction communiste on se tait.

Je propose que nous mettions en débat le nombre de mandat et l’âge limite pour un élu, municipal et autres, permettant ainsi de rajeunir et d’impulser cette volonté de changement qui nous anime, faire de nos communes qu’elles soient à l’image de notre conception du changement, de la démocratie, de la liberté d’expression afin de démontrer que oui être communiste et gérer avec nous est porteur d’égalité, de solidarité et de défense du bien commun et du bien vivre.

Je propose que dans nos communes où arrondissements pour les grandes villes que sous l’impulsion des communistes soit créé ou réapproprier des comités d’intérêts de quartiers (où une autre appellation) et en faire des lieux de débats avec les communistes et la présence de l’élu du quartier permettant ainsi aux habitants de débattre et de donner leur avis pour leur quartier mettant notre parti dans l’offensive et l’élu dans le respect de ses engagements (des nouveaux pouvoirs de décision et de contrôles des citoyennes et citoyens).

En ce qui concerne les autres élus communiste ou front de gauche faire qu’ils soient présents pour expliquer le travail et les difficultés rencontrées. Exemple : La déclaration de François Hollande sur les donneurs d’alerte et le vote à des socialistes au parlement européen pour ne prendre qu’eux. Concernant les députés pourquoi ne pas demander que chaque représentant du parti ou front de gauche présenté au législative soit le porte parole de l’élu national ?

Nous voulons construire une république démocratique rompant avec le présidentialisme Nous devons aussi nous battre pour que l’ensemble des présidents de régions, départementaux, et les maires n’est plus autant de pouvoir et que seulement les assemblées constituantes gèrent. Nous aurions une position progressiste, avant-gardiste.

Comme nous le proposons, nous le voyons, ce besoin de lien que chacun de nous doit entretenir avec l’ensemble des adhérents et les idées neuves, constructives à développer avec les habitants. Tout cela dans une véritable volonté de changement qui donne à la vie quotidienne une bouffée d’oxygène une autre vision que celle d’un capitalisme assoiffé, de crise économique, écologique, crise politique et une crise du vivre ensemble. Les jeunes générations sont gavés au fatalisme à l’égoïsme ils sont désenchantés. Nous pouvons et devons-leur donner cette envie que la politique et leur bien commun.

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