Les congrès du PCF

Le Conseil national a fait le point de la préparation de notre congrès. Nous entrons dans une nouvelle phase de sa préparation, largement engagée depuis la publication de la base commune adoptée par le Conseil national. Aujourd'hui, un document adressé à tous les communistes rassemble ce texte et les quatre textes alternatifs validés par la commission de transparence conformément à nos statuts.
Entre les 2 et 5 mai, les communistes voteront pour adopter celui de ces textes qui deviendra la base commune pour la suite de la discussion. Après ce vote, le texte retenu continuera d'évoluer et d'être enrichi pour intégrer le maximum d'apports venus de la discussion de tous les communistes. C'est avec ce principe de construction de l'unité des communistes que nous avançons à chaque étape de la préparation du congrès. Déjà, beaucoup de remarques, de contributions, d'enrichissements sont proposés qui devront être discutés et intégrés jusqu'au congrès. Parmi les points saillants du débat, qu'il convient d'approfondir, il y a la volonté de préciser le sens du combat communiste, d'améliorer la lisibilité de notre projet, notamment sur les enjeux européens ; le besoin de pousser le débat entre les différentes appréciations sur l'état de la gauche, sa crise, les rapports avec le PS ; la demande aussi d'approfondir l'analyse de notre expérience du Front de gauche, les raisons de ses difficultés actuelles, comment envisager sa relance et celle de notre stratégie de rassemblement et de reconstruction de la gauche pour 2017 et au-delà ; le besoin de dépasser le débat sur le mot « primaire » pour clarifier notre proposition pour 2017 à partir d'une exigence commune : rendre possible une alternative de gauche et une candidature commune par un processus politique clair sur les contenus et construit par l'implication citoyenne ; une forte demande, enfin, de concrétisation des axes de transformation du Parti énoncés et qui sont très largement partagés

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Hallucinant ! pas un mot sur le communisme pas un mot sur le socialisme à cet ordre du jour, pour ce congrès. Mais qui sommes-nous ? C'est bien à partir de cela que le sens du combat communiste peut et doit s'engager ? Si c'est faire encore une fois du combat communiste, celui d'aller en bataillon se jeter contre le mur du capitalisme, sans aucunes perspectives communistes, sans construction possible et en parallèle d'une société socialiste qui se construit avec des politiques communistes puisqu'elles ne peuvent se faire qu'en commun, encore une fois nous allons nous jeter contre un mur du capitalisme qui nous renvoie en permanence dans les cordes de notre société et de sa démocratie libérale. Alors nous ne pouvons que patauger encore et encore dans ce magma libéral, sans jamais donner aucun espoir au peuple, qui lui veut un changement réel et profond. Nous allons encore dépenser toute notre énergie qui tournera encore et encore dans le vide. Relancer le FDG, ou aller dépenser toute notre énergie dans des nuits debout, c'est encore s'illusionner sur ces politiques qui comme celles initiées dans les collectifs antilibéraux ne peuvent nous conduire qu'à des échecs cuisants. Nous sommes une force politique puissante et vous ne la voyez pas. Nous devons avoir le courage d'affirmer ce que nous sommes pour 2017. Aller à la recherche encore et encore d'un sauveur suprême dans cette Gauche en perdition et dans des débats citoyens stériles, sans structuration, sans valeurs, sans perspectives communes, sans apport du communisme ni du socialisme à la française, c'est laisser libre court encore et encore une fois à tout et n'importe quoi.

---------------------Le Conseil national salue cet engagement des communistes dans la discussion et invite à l'élargir.
-------------------- Observations ----------------
Discuter sans que de ces discussions ne puisse se construire une autre société c'est dramatique, c'est hallucinant de lire ça. Il va falloir aller au porte à porte mais avec quoi avec des questionnaires débiles où on demande si on veut vivre mieux ? Mais c'est prendre l'électeur pour un imbécile ? Tout ceci part toujours du même mécanisme de pensée, celui de l'Union de la Gauche, avec son Programme commun échec, celui du projet des collectifs antilibéraux échec, idem celui du FDG échec, encore et encore, et le bruissement des nuits debout iront encore et encore une fois dans le même gouffre de l'échec. Qui peut croire encore et encore que le fait de discuter avec 500 000 personnes, va par miracle produire un programme, un projet, et un nouveau sauveur suprême et alors les 45 millions d'électeurs auront tout compris, et ils n'auront plus qu'à mettre un bulletin dans l'urne, et dire s'ils sont d'accord ou pas ? Ce n'est absolument pas cette stratégie qui peut transformer la société, c'est une évidence. Non ? De toutes discussions doit naître l'action, mais laquelle ? Celle de s'illusionner sur le fait que le peuple, que la Gauche pense comme nous ? Mais alors il faut le laisser faire ce peuple intelligent, mais alors nous n'avons aucune raison d'exister, seulement voilà, là c'est la porte ouverte au chaos. Nous n'avons toujours rien de spécifique nous communistes à lui proposer ? Ce peuple ne peut pas penser comme nous, il est dans le magma libéral, il ne peut pas voir ce que le communisme et le socialisme de demain pourraient lui apporter. Nous n'en parlons plus depuis des lustres, et cela ne vous interpelle toujours pas ? Nous dépensons toute notre énergie dans des processus stériles. Nous sommes en permanence à la recherche de compromis qui deviennent en permanence des compromissions, qui nous éloignent jour après jour de nos idéaux. Toute discussion doit mener à l'action, mais pour cela il y a besoin d'une structuration, pour ne pas dire une démocratie qui ose dire son nom, avec une économie qui défit le capitalisme, et ou les idées primes sur les sauveurs suprêmes. Ces discussions ce n'est pas que la nuit qu'elles doivent se produire, certes debout mais en permanence et partout, dans les entreprises dans les quartiers, dans les villages, etc. etc.. Mais alors ce n'est pas 500 000 personnes comme fer de lance, qu'il faut viser, c'est chaque citoyen. Mais cette citoyenneté pour qu'elle puisse s'exprimer partout n'a-t-elle pas besoin de percevoir ce que le communisme et le socialisme à la française pourraient lui apporter pour qu'elle puisse agir et pas seulement mettre un bulletin dans l'urne ? Cette citoyenneté est en recherche de quelque chose et nous communistes nous ne sommes toujours pas capables de lui apporter le communisme et le socialisme de demain pour qu'elle puisse agir elle en permanence et partout pour tout construire autrement ? Ce n'est pas avec la Gauche que l'on y arrivera, mais avec un peuple conscient de ce qu'il fait. N'avons-nous pas une très lourde responsabilité à forger cette conscience, en proposant un communisme de notre temps et hautement démocratisé ? Ne pas voir cela et ne pas le vouloir cela, c'est hallucinant ! Si nous communistes nous ne lui proposons pas la société que nous, nous voulons, pour nous et pour eux et avec eux, comment les citoyens pourraient-ils faire la différence, entre une économie capitaliste et une économie communiste, mais aussi entre une Démocratie communiste et celle dans laquelle ils barbotent ? Comment pourraient-ils se faire une opinion et réellement trancher ? Il y en a marre de vouloir écarter en permanence la pensée, les valeurs et les aspirations des communistes, des militants communistes, des sympathisants communistes et de tous ceux qui désespèrent de la politique, et tout particulièrement la nôtre, celle que nous menons avec des stratégies électoralistes permanentes. Encore une fois vous laisser tout aller, tout à vau-l’eau. Face aux 500 000 personnes que l'on cherche à convaincre de quoi ? de suivre les nuits debout ? de la recherche permanente de l'incarnation encore et encore d'un sauveur suprême ? mais que faites-vous des 45 millions d'électeurs et de nos idéaux de communistes ?

Au fond vous ne croyez plus au communisme, à ses valeurs, vous me désespérez. Je suis en colère, vous nous prenez pour des bons petits soldats ignares, fiers de leurs engagements mais toujours réduits au silence et réduits à se mettre encore une fois au service, des nuits debout, du FDG, des collectifs antilibéraux, de l'Union de la Gauche. Les communistes valent bien mieux que cela, bien plus que cela. Le peuple attend !