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Reconstruire l'espoir - Conseil Départemental - 17

A droite comme à gauche, les primaires occupent les médias et la classe politique.

On veut nous la rejouer le scenario de « qui sera le meilleur (ou le moins mauvais !) candidat aux prochaines élections présidentielles de 2017 ». Comme si un homme ou une femme pouvait seul(e) régler la situation désastreuse où se trouve notre pays.

La question du chômage, de la précarité grandissante, de l’exclusion, du manque de logement, est oubliée sur fond de culture ultra sécuritaire, de casse des protections sociales, de casse du code du travail et de mainmise du pouvoir sur nos vies.

Pourtant l’échec du gouvernement Hollande est patent. Les plus riches sont toujours plus riches. Ils constituent 1 % de la population et possèdent autant que les 99 % restants !

Ce sont bien des choix politiques inscrits dans un modèle économique, le capitalisme, qui permettent cela.

Malgré tous nos efforts, nous (comme d’autres), n’avons pas su convaincre qu’il est possible de faire autrement. Nous n’avons pas su redonner Espoir !

Le manque de lisibilité d’une politique alternative crédible, comme la division des forces de gauche, ont été les marqueurs de l’échéance électorale de décembre 2015, même si les raisons de l’échec viennent indubitablement de plus loin.

Dans ce contexte, notre congrès ne doit-il pas nous permettre d’approfondir notre visée communiste et de proposer à la réflexion des femmes et des hommes de notre pays un projet de société porteur d’espoir ?

Dans le même temps, dans le cadre incontournable de nos institutions et des échéances électorales à venir, la gauche de transformation, si elle veut continuer à mener le combat et à exister, a aujourd’hui l’obligation de se rassembler et de se mettre d’accord sur un projet crédible, une sorte de plateforme qui ouvre des perspectives, une forme de programme de changement à court et moyen terme.

Notre responsabilité n’est-elle pas d’articuler les deux (visée communiste et programme de changement résultant nécessairement de compromis) en travaillant à introduire des éléments de communisme dans cet ensemble de propositions programmatiques ? N’est-ce pas, d’ailleurs, ce que nos prédécesseurs ont su faire avec, par exemple, la création de la sécurité sociale ?

C’est d’une vraie révolution dont il s’agit et il faut le faire percevoir comme tel.

Des forces existent pour cela, politiques, associatives, syndicales, des citoyens, citoyennes…

La population des déçus, des révoltés, des marginalisés, peut à nouveau reprendre confiance dans la politique et dans les partis politiques. Elle peut reprendre le chemin des urnes. Nous ne devons pas les décevoir à nouveau par des querelles de boutique, voire des batailles d’égo.

C’est la première étape qu’il nous faut construire.

Vouloir éviter cette étape en présentant aujourd’hui une candidature participe à cette désespérance que nous devons combattre. Ce serait une erreur de ne pas croire à cette capacité des 99 % à travailler ensemble et à la possibilité de mettre en cause la domination des privilégiés et ultra riches qui composent le 1%.

Au contraire, quand nous auront passé cette première étape de construction commune, alors il sera temps de désigner le futur candidat de 2017 qui portera ce changement pour reconstruire l’Espoir.

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