Les congrès du PCF

Le mouvement ouvrier français, le Parti communiste et la  jeunesse communiste s’inscrivent historiquement dans une  démarche de socialisme scientifique, tel que théorisé par Karl  Marx et Friedrich Engels au XIXe siècle. Cette démarche vise à construire notre alternative sociétale sur une analyse et un travail de recherche de fond sur le mode de production capitaliste et de la dialectique de classes qui en résulte.
Cette démarche scientifique a pour base le matérialisme, qui  voit en la réalité matérielle de nos sociétés le point de départ de nos pensées, de nos luttes, de notre conscience de classe. L’idée développée ci-après de la refondation d’une véritable banque du mouvement social s’inscrit dans cette démarche. Il s’agit ici de penser dans un premier temps à l’indépendance de nos organisations vis-à-vis du système bancaire bourgeois, tout particulièrement celle de la Société Nouvelle du Journal l’Humanité (SNJH), en grande difficulté ;  et dans un second temps de parler d’éventuelles pistes de dépassement du capitalisme, par une modification directe de
l’infrastructure productive de notre société, au moyen de cette même banque.
C’est en partant du principe qu’un parti communiste n’a pas qu’une nature électoraliste, n’existe pas dans le seul intérêt d’être présent dans les institutions bourgeoises, mais tend à l’organisation des exclus, perdants et exploités du système (ouvriers, employés, travailleurs privés d’emplois, l’ensemble des salariés) dans une visée de transformation révolutionnaire de la société, que cette proposition de création d’une banque du mouvement social au service de cette transformation a été pensée. Il s’agirait principalement d’un levier d’action permettant d’appuyer le mouvement social pour atteindre notre objectif stratégique : le socialisme, ouvrant la voie au communisme.

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