Les congrès du PCF

Les congrès du PCF
Accueil
 

36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

Restez informé-e

Chaque semaine, un point sur les initiatives et les débats en lien avec le congrès.

Recevoir la lettre du 36e Congrès

 
 
 

Pour un congrès programmatique par Pierre Boudet

La lecture du document préparatoire au 36 Ième congrès, laisse un fort sentiment d’insatisfaction et d’incomplétude, la base commune proposée par le CN, décrit un constat de la nation et du monde très réaliste, mais pour le reste est très idéaliste et lyrique, surtout d’une trop grande pauvreté programmatique, basée sur une vieille lune, privilégiant l’écoute des citoyens, ce que nous faisons déjà depuis longtemps, écoute au cours de laquelle nous entendons répétés en boucles les arguments des médias sur les {charges}la compétitivité, les 35 heures et autres sornettes patronales, qui contribuent à décérébrer le citoyen lambda, lui masquant les possibilités d’issue à la crise GENEREE par le CAPITALISME. Crisedu capitalisme, dont il est le géniteur intrinsèque, à ce sujet il est aussi indispensable d’éradiquer le vocable LIBERAL, les mots ayant un sens, ce dernier évoquant la liberté, ce qui est un contresens avec le capitalisme, une autre formule qui semble équivoque : {dépasser le capitalisme} dépasser signifiant, passer devant, ce qui ressemble à une cohabitation !, éradiquer ou abolir serait peut être plus conforme à notre philosophie ?

Même s’il est nécessaire d’écouter afin de connaître les {analyses} des citoyens, notre action doit offrir des propositions programmatiques à débattre démocratiquement, il est évident que tout gouvernement de gauche ayant pour objectif les intérêts des citoyens et de la nation ne pourra en AUCUN CAS y parvenir sans la maîtrise des grands moyens de production et d’échange, {CAC 40}maîtrise non étatiste, sous le contrôle des citoyens, des syndicats, avec de nouveaux droits décisionnels pour les travailleurs, ce postulat implique que nos propositions soient popularisées par les militants, débattues démocratiquement et acceptées par la population, ce qui signifie qu’elles doivent être CLAIREMENT décrites dans le document , ce qui n’est pas le cas et approuvées par le vote du congrès. Si nous devions faire l’impasse sur cet objectif fondamental, il ne serait plus nécessaire de parler du PCF, ni de future société libérée de la tyrannie du capital, il ne resterait qu’illusion, désenchantement et dégoût.

Ceci passe par la mise à la raison des marchés financiers, la constitution d’un pôle publique financier, remettre la BCE au service de l’économie en révisant ses statuts, lui conférant la création monétaire pour des investissements planifiés d’utilité publique dans les transports ferroviaires de marchandises, la santé Etc…. financer des crédits bancaires à des taux préférentiels vers les entreprises créant des emplois et des investissements productifs et écologiques, pour la formation…….

Il est aussi nécessaire de réintégrer dans l’économie publique, TOUTES les entreprises, industrielles, énergétiques, de communications, économiques et commerciales privatisées depuis le début des années 80, privatisations dont le résultat s’est traduit par des prestations dot le coût n’a cessé d’augmenter et la qualité de diminuer, contribuant uniquement au gavage des actionnaires. Les industries sidérurgiques et automobiles qui font appel à des fonds publiques étant emblématiques de la nocivité de l’actionnariat privé, France télécom qui contracte des emprunts bancaires afin de garantir le niveau de rémunération de ses actionnaires privés !!!! dans toutes ces entreprises les conditions de travail et le statut du personnel se sont dégradées dramatiquement au cours de ces 30 années.

Nous devons proposer de redéfinir la production de biens de consommation et de qualité de vie, dans le but de satisfaire les besoins humains fondamentaux : culture, éducation, santé, logement, transports collectifs gratuits, eau, énergie, toutes activités qui doivent être publiques, autogérées et dégagées de la mainmise des marchés, il est urgent de cesser de fabriquer des objets à durée de vie courte et ou programmée dans un but mercantile, les technologies modernes le permettent : EX mon Frigo de 1965 n’ayant à ce jour eu aucune panne.

Un aspect très regrettable : des {camarades}qui lors du précédent congrès, prônaient la disparition du sigle PCF, sa dilution dans un conglomérat hétéroclite, sa métamorphose, bien qu’ayant été largement battus, sont toujours actifs et pour certains un rôle influent dans la rédaction de ce document de congrès, en mesure d’initier des orientations de FUSION mortifères, notre congrès doit réaffirmer clairement l’identité du PCF, déjà les médias font sans cesse référence au F de G sans citer le PCF, il serait aussi très lourd de conséquences d’accepter l’adhésion directe au F de G, qui doit rester le lieu de convergence des différents partis et organisations, gardant leurs spécificité et autonomie pleine et entière afin d’éviter la dilution.

La proposition de coopérative ressemble à une porte ouverte à la mainmise et au contrôle d’autres organisations sur le PCF cela ressemble comme deux gouttes d’eau aux anciens collectifs antilibéraux qui ont assez prouvés leur capacité de nuisance, les minorités voulant contre toute démocratie imposer leur volonté ; les assemblées citoyennes et les ateliers législatifs qui sont à développer, permettent une expression et une autonomie des différents partenaires du F de G, pour développer des propositions programmatiques en concertation avec les citoyens.

Il y a actuellement 0 réactions

Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.

 

le 18 janvier 2013

    A voir aussi