Les congrès du PCF

Les congrès du PCF
Accueil
 

36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

Restez informé-e

Chaque semaine, un point sur les initiatives et les débats en lien avec le congrès.

Recevoir la lettre du 36e Congrès

 
 
 

Pour des directions à parité par Elisabeth Maugars

Pour ce congrès, les féministes ont présenté une contribution « le féminisme ne tue pas » dans l’objectif de rendre visibles par tous les communistes que le monde est mixte et sous le joug de 2 systèmes d’exploitation et de domination,

Pour une fois, nous n’avons pas à amender à la marge un texte, la contribution étant intégrée aux travaux du congrès : les féministes dirigeantes comme L. Cohen, E., H. Bidard, M-G. Buffet, B. Dionnet, Colette Mô, F. Perrot ont agi pour qu’il en soit ainsi, avec le soutien du secrétaire général Pierre Laurent.

C’est à la fois une avancée politique pour un parti comme le nôtre, mais c’est aussi une marque que notre parti est à la traîne pour analyser de façon genrée notre société alors qu’il est à l’initiative, à l’aise dans le FRONT DE GAUCHE.

Cette avancée d’une contribution féministe est aussitôt contrecarrée par une proposition de modification de statuts. On a une direction qui dirige, chacun-e dans son coin ? Avec des orientations divergentes ?

Ce sont des contradictions qu’il nous faut dépasser ensemble et pour cela les comprendre.

En effet, comment admettre dans le même temps une modifications de statuts remettant en cause la parité au Conseil National ? Il est proposé le texte suivant :

La composition du Conseil national élu par le congrès respecte le principe de parité. La question est posée d'associer aux travaux du conseil national les secrétaires départementaux avec voix délibérative .

Le débat est ouvert pour savoir s'il est possible ou non de concilier ces deux principes .

 

1/ « Concilier 2 principes » opposés ? Il faut que les initiateurs de cette modification expliquent comment on peut marier la carpe et le lapin car en clair, il ne s’agit que de remettre en cause la parité, et cela on ne peut pas l’accepter.

 

2/ Prendre prétexter « d’associer les secrétaires départementaux avec voix délibérative » aux travaux du Conseil National est un faux prétexte. On élargirait encore le Conseil National ? Pourquoi faire ? Pour n’y avoir que la moitié de ses membres qui y participent comme actuellement ?

Soulignons par ailleurs que la quasi-totalité des secrétaires départementaux sont des hommes et on est en recul pour l’élection de jeunes femmes dans ces responsabilités : voilà une réflexion à avoir plutôt que systématiquement mettre « tout le monde » dans la direction nationale.

 

3/ Une direction nationale avec le Conseil National qui dirige, qui ne soit pas un empilement de noms où chaque « tendance » est représentée, pire où pour avoir « sa place » on crée sa tendance.

Nous avons besoin d’une direction choisie par les communistes, qui impulse, qui dirige, qui soit reconnue pour ses capacités.

Les secrétaires départementaux ont certainement besoin de réunions spécifiques : quels outils mettre en place pour répondre à leurs attentes, à leurs responsabilités ? Est-ce systématiquement par une « place » au Conseil National.

Etre secrétaire départemental doit-il conduire obligatoirement à être membre du Conseil National ?

Le débat est ouvert pour savoir s'il est possible ou non de concilier ces deux principes est-il indiqué dans les modifications de statuts.

Je désapprouve d’autant plus « cette ouverture » proposée que mon expérience dans mon département a été totalement en rupture avec cette « ouverture proposée ». En effet, pendant des années j’ai assisté à une totale fermeture d’analyse genrée de notre société et d’acceptation des féministes. Il a fallu qu’un jeune secrétaire départemental soit élu pour que nous ayons eu la possibilité de mettre à l’ordre du jour d’un conseil départemental les questions du féminisme.

 

Elisabeth Maugars, fédération d’Indre-et-Loire (37)

Il y a actuellement 0 réactions

Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.

 

le 18 January 2013

    A voir aussi