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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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Quelques remarques sur la base commune par Roland Weyl

Les quelques réflexions qui suivent ne se prêtent pas nécessairement à des projets d'amendements, mais ont cependant la prétention de pouvoir être utiles.

Globalement, le projet a plusieurs mérites :

Il donne le sentiment d'avoir voulu être la synthèse des diverses sensibilités qui ont trop divisé les communistes pendant les 20 dernièress énnées,en en retenant plutôt ce qui pouvait être constructif que ce qui pouvait les opposer.

Il comporte les élucidations urgemment nécessaires sur des questions clefs, comme le contenu de la démocratie en tant que pouvoir citoyen et pas seulement comme pseudoi-liberté, et cette question du pouvoir citoyen comme alernative à celui des marchés, ou encore le caractre mystificateur de la prétendue obligation de payer la dette, le tout impliquant une nouvelle conscience de classe actualisée.

Tout cela est excellent et il y en avait besoin;

C'est dans cette logique que s'inscrira, au fil de la lecture, la critique de certaines formulatins qui ne paraissent pas y être adéquates.

 

Dans le résumé introduction :

« nous voulons la démocratie comme mode de vie »

« respect de la laicité et de la démocratie »

La démocratie n'est pas un « mode de vie » qui doit être « respecté », ce qui y donne le contenu d'un droir « passif » alors aqe, comme mieux dit ailleurs dans le texte, la démocratie est uin mode de pouvoir, un droit « actif »

 

Dans le 1 ( « face à la crise »).:

Au premier alinéa le changement n'est pas seulement une aspiration, qui relèverait d'un choix, d'une préférence, maus la seule alternative.,

 

Dans « prendre confiance »

« qu'il a provoquée »

Non : cette crise est inhérente au système, qui n'avait pas le choix de la provoquer ou non/

« alimenter la même fuite éperdue vers nullepart »

Non : alimenter le profit par n'importe quel moyen et à n'importe quel prix.

 

Dans « la démocratie réduite …. »

« on est passé de l'Etat-providence à l'Etat de marché »

Cette notion d'Etat-providence a été imaginée par la droite pour dénoncer les conquêtes sociales. Il est insupportable de la retrouver sous notre plume, sauf à bien souligner que c'est une formule de l'adversaire de classe. Sinon il faut dire « de la foction sociale de l'Etat »

Dans « l'ouverture de nouveaux champs du possible'

On ne peut pas mettre sur le même plan la contestation par les indignés du système « et de la politique en tant que telle » quand' la réappropriation de la politique est une uigence. Il faut triuver une formulation telle que « mais hélas aussi »

 

Dans « la démocratie comme mode de vie »

C'est ce titre qui, pour des raisons déjà vues, ne va pas, et est d'ailleurs démenti par le contenu même du chapitre.

Plutôt « la démocratie  comme mode de société »

C'est d'ailleurs ce qui a fait que dans une lecture hative j'avais initialement reproché à la base commune de sous-estimer la question du pouvoir, car elle est excellement traiée dans un autre chapitre intitulé « La révolution citoyenne » alors que cette révoluion citoyenne n'est autre que le véritable contenu de la démocratie

 

Enfin, concernant « une stratégie à dimension internationale.

Ici, la critique ne sera pas seulement rédactionnelle mais portera sur le fond, et sous deux aspects:

D'abord l'impasse fait sur le contenu d'une « refondaton » de l'Europê

Force est de constater que le projet ne prend pas la précaution de ne pas trancher le débat entre une Union européenne supranationale réorientée et une Europe des peuples fondée sur leur libre coopération, Il n'est question que de citoyenneté européenne, ce qui suppose de substituer à une Europe des peuples une Europe du peuple européen, et n'est pas réservée par exemple l'idée que le PGE pourrait aussi bien être le parti de coordination des partis d'Europe dans leur action dans leurs pays respectifs.

Ensuite, et presque surtout,

Le déséquilibre entre la dimension européenne et la dimension mondiale, qui est presque réduite à l'Europe et à un passage par l'Europe, qui pourtant elle-même est dépendante du mondiial; (16 lignes sur la mondial et 60 sur lEurpe !).

Et une absence totale de l'intervention des peuples dans les institutions internationales.

C'est pourquoi ce passage sur la dimension internationale, pourtant essentielle, demanderait à être réécrit, ce à quoi tend la proposition d'amendement ci-après

La situation internationale contemporaine se caractérise par le fait que, à des degrés divers mais à une échelle universelle; la condition des peuples empire, sous l'impitoyable loi de leur exploitation par les puissances financières.

Dans le même temps; des régions entières sont ensanglantées et dévastées par des conflits armés qui quelles qu'en soient les apparences ne sont jamais que des opérations des mêmes puissances pour assurer leur domination ou se la disputer, ou des dérives de l'exaspération des peuples eux-mêmes.

Pourtant, en 1945,la Charte des Natios Unies programmait un nouvel ordre international fondé sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes dans leur respect mutuel et leur coopération pour leur développement.

Mais dans le même temps les accords de Bretton Woods réservaient la gestion écoomique du monde à des institutions financières échappant à cette règle, et dont les puissances financières conservaient la maitrise.

Et la nécessaire prise en main par les peuples de leurs destinées, par un essor de leur citoyenneté dans chaque pays est encore entravée par la maitrise des mêmes puissances financières sur les médias qui devraient contribuer à la formation de la conscience citoyenne et oeuvrent au cotraire à l'égarer.

La sécurité des peuples, leur droit de vivre en paix, et leur libération des prédateurs mondiaux suppose de substituer au pouvoir des marchés sur les peuples celui des peuples sur les marchés, dans leur coopération par une gestion commune des biens communs de l'Humanité au service exclusif de leurs besoins;

S'agissant de l'Europe, pour ce qui, dans le contevte général d'ue mondialisation internationalisée concerne plus spécialiement les problèmes intra-européens, l'alternative est la même entre pouvoir des marchés sur les peuples et pouvoir des peuples sur les marchés, et le PGE a un grand rôle à jouer pour aider les peupes à ce combat.

 

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le 18 janvier 2013

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