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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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À propos des directions

Les directions de notre parti ont rempli le mandat que les communistes leur avaient donné au 34e Congrès en décembre 2008.

Elles ont fourni un travail riche et intense en assurant les développements et les choix stratégiques de notre parti, en impulsant la démarche du Front de gauche lors des nombreuses séquences électorales que nous avons connues dans cette période : les élections européennes, les régionales et les cantonales qui en furent des prolongements efficaces et bien sûr la présidentielle et les législatives.

Elles ont su également impulser de grandes batailles, dans des situations politiques différentes, pour rassembler contre les politiques d’austérité et ouvrir d’autres perspectives : bataille contre le projet Sarkozy des retraites, front des luttes et bataille contre les licenciements boursiers, en lien avec nos parlementaires, ou actuellement la campagne « une alternative à l’austérité c’est possible » qui, à l’occasion du meeting de Metz le 23 janvier, va se développer et devra s’inscrire dans la durée.

Le PCF sort donc de cette période plus offensif et uni. Ce n’était pas gagné d’avance après le choc de 2002 et l’épreuve de 2007.

Le nombre d’adhésions de notre parti depuis 2008 et singulièrement cette année, l’image meilleure de notre parti dans la société en sont des témoignages qui nous confèrent aussi de nouvelles responsabilités.

Franchir une étape

Il faut maintenant, nous le ressentons tous à l’occasion de ce congrès, franchir une nouvelle étape, décisive pour affronter les grands défis à venir, dans le rôle et la composition de nos directions et singulièrement de notre direction nationale. C’est l’un des enjeux majeurs du 36e Congrès.

Beaucoup de personnes découvrent aujourd’hui notre parti, sa politique, son humanité.

De nombreux jeunes adhèrent au PCF, mais combien sont accueillis pour prendre part à nos activités ? Quelle responsabilité leur donne-ton et quels moyens pour les assumer ?

La réflexion sur nos directions, leur rôle et leur mission ne peut faire l’économie de cette question dans le cadre d’un parti et de directions qui doivent s’appuyer sur la richesse des uns et des autres, des plus expérimentés comme de celles et ceux qui aujourd’hui aspirent à mettre leur richesse, leur parcours, leur « fraîcheur » au service du collectif communiste.

La commission des candidatures pour l’élection du Conseil national à l’occasion du 36e Congrès prend pleinement en compte cette situation et travaille dans le sens d’une direction nationale composée de camarades, acceptant de se penser comme dirigeants nationaux de notre parti et disponibles pour exercer une tâche nationale.

Une équipe diverse et complémentaire

Nous n’avons pas besoin de dirigeants nationaux uniformes, mais d’une équipe, diverse et complémentaire. Cela nous impose une manière précise de travailler, de définir les besoins, les tâches, un organigramme, et de discuter avec les fédérations des besoins de la direction nationale pour l’élaboration de sa politique et des hommes et des femmes qui pourraient y répondre.

La commission a ainsi retenu le principe de travailler à la future composition du CN à partir des tâches nationales et des besoins de notre direction pour l’élaboration de notre politique, pour une plus grande efficacité :

  • L’animation ou la participation à des collectifs thématiques ou secteurs de travail. Un lien plus étroit avec les fédérations à travers le suivi ou l’aide à des fédérations ou à des régions. Ce point est mentionné comme une priorité à se donner dans le cadre de la future direction.
  • Le besoin de camarades occupant des responsabilités importantes en tant qu’élus, syndicalistes, associatifs, chercheurs, et qui mettront ces richesses et compétences au service de l’élaboration de notre politique.
  • La liste qui sera déposée au bureau du Congrès pour l’élection de notre direction nationale sera une liste à parité et nous travaillons à ce qu’elle soit réduite par rapport à celle élue en 2008 qui comprenait 233 membres. Ce n’est pas une question de principe statutaire ou de « quotas » mais d’efficacité politique.
  • Faire un pas décisif dans les transformations de notre parti suppose aussi de travailler à la prise de responsabilités de camarades femmes, à tous les échelons, nationalement, dans les fédérations, dans les sections...
  • La direction nationale bénéficiera également de l’apport essentiel de secrétaires départementaux en mesure d’exercer, outre leur tâche d’animation de notre politique dans les territoires, une responsabilité nationale, tous les autres étant invités avec voie consultative au Conseil national, comme ils le sont aujourd’hui.

Notre parti peut se placer en position de conquête dans la période qui s’ouvre ; la base commune nous invite à créer un nouvel élan pour notre parti, nous avons besoin dans cet esprit d’un nouvel élan également pour nos directions, à tous les niveaux.

Jacques Chabalier
Responsable commission des candidatures

 

Il y a actuellement 1 réactions

  • La démocratisation communiste du Parti est-ce possible?

    A la politique du "Contre" l’austérité, j’oppose et je propose une politique du "Pour" la captation des richesses produite par le prolétariat pour leur redistribution équitable. Cela implique la souveraineté pleine et entière du prolétaire.

    A la politique du "Contre" les licenciements boursiers j’oppose et je propose une politique du "Pour" l’appropriation des moyens de productions pour leur socialisation par le prolétariat. Cela implique que le prolétaire citoyen décide quelle politique doit être menée dans son usine et qu’il décide quelle politique citoyenne doit être menée pour satisfaire ses besoins. Ainsi il consolidera sa souveraineté. Cela implique évidement que l’adhérent prolétaire de base au Parti Communiste Français soit souverain dans son Parti et qu’il décide quelle politique et quels dirigeants pour la mener à bien. Actuellement c’est le ou la Secrétaire Nationale qui décide de la politique à mener, pas l’adhérent.

    Il est dit "La commission a ainsi retenu le principe de travailler à la future composition du CN à partir des tâches nationales et des besoins de notre direction pour l’élaboration de notre politique, pour une plus grande efficacité" Nous sommes là en plein Centralisme Démocratique, Qui élabore notre politique ? Le Congrès ? En votant pour Pierre Laurent on vote pour un Communisme de nouvelle Génération pas pour un Communisme hautement démocratisé. Qui va se présenter pour cela ? Personne. Quand on est communiste on ne se présente pas, on est désigné par ceux qui vous connaissent et qui reconnaissent votre valeur.

    La seule alternative au capitalisme c’est le Communisme. Mais un Communisme qui ne divise pas mais qui unit. J’oppose à un "Communisme de nouvelle génération" qui divise à un "Communisme hautement démocratisé" qui unit.

    On nous demande de nous présenter aux différents postes à pouvoir dans le Parti, dois-je me présenter pour faire valoir un "Communisme hautement démocratisé" ? Certainement pas mes idées je les soumets à la discussion je les verse au pot commun. Si elles étaient reprises alors elles feraient force d’autorité et ensuite l’adhérent pourrait désigner en son âme et conscience ceux qui lui semble le mieux à même de conduire cette politique. C’est à partir du bas que tout doit être décidé pas du haut, sinon nous restons toujours enfermés dans le "Centralisme Démocratique". Ensuite de bas en haut et de haut en bas tout doit-être mené avec intelligence.

    Je propose à sa place, le concept de "Cohérence Démocratique". En prenant en compte, ce que dit l’adhérent en bas, dans sa cellule. En lui permettant de désigner ses dirigeants on le respecte, on reconnait ce qu’il représente dans le Parti, c’est lui dans tout son environnement qui fait vivre les idées communistes et les valeurs du communisme.

    Cette commission des candidatures est au-dessus de tout cela, elle l’évite, elle ne le prend pas en compte. Elle passe directement aux tâches pratiques, techniques, que chacun doit assumer. Or il y a de moins en mois de colleurs d’affiches, mais il y a de plus en plus de prolétaires qui réfléchissent, qui ne sont jamais pris en considération et qui ne trouvent toujours pas un champ politique qui leur convient. Désolée mais je ne peux pas me présenter à quelques responsabilités que ce soit dans le contexte politique là. De plus, même dans un contexte réellement communiste je ne le ferais pas car je ne veux soigner ni mon égo, ni mon effacement, je ne ferai rien si le Parti, c'est-à-dire si les communistes qui m’entourent et qui me connaissent ne me désignent pas pour accomplir telle ou telle mission. Je suis communiste et je ne veux pas devenir social démocrate.

    Aline Béziat

    Par Béziat Aline, le 29 janvier 2013 à 12:34.

 

À propos des directions

le 17 janvier 2013

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