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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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Contribution de la cellule Durand Paris 20e

L'idéologie bourgeoise trouvait un écho, avant ,quand le capitalisme pouvait offrir un semblant de générosité. Nul n'oubliera ces experts libéraux,casseurs d'oreilles, pour qui, à part le capitalisme, il n’existe aucune issue pour la société. Mais la crise, les crises inhérentes au capitalisme, sont depuis réapparues, toujours violentes, et remettent en cause toutes les certitudes et prophéties délirantes de ces maître-chanteurs, de ces maîtres-penseurs. Ceux-là mêmes qui ont toujours eu une vision volontairement et idéologiquement réductrice de l'analyse marxiste de la société. Ceux-là mêmes qui,sans sourciller,n'hésitaient pas à faire croire que la lutte des classes se résumait au travail à la chaîne, à une forte concentration ouvrière dans les usines,à la pénibilité,au mal-vivre...Ayant constaté quelques changements ou améliorations, ont à grands cris-proclamé la mort de K.Marx, du marxisme et la fin de toutes notions de classes sociales. Ils prétendaient même qu'un salarié possédant une bagnole, un pavillon était dispensé d'appartenance à sa classe sociale et était devenu, on ne sait comment, l'égal de son patron! Pour l'occasion, ils avaient enterré prématurément ou un peu trop vite,dirons-nous, toute idée communiste. Car dans leurs raisonnements toujours réducteurs et partiaux,le communisme n'est et ne peut être que le Stalinisme et toutes les horreurs qui sont associées. Ce brouillard enfin se dissipe. Mais ne perdons pas de vue. Ce n'est pas parce que leur idéologie est dos au mur que le marxisme va triompher. Non, ils disposent encore d'autres cartouches: Le fascisme,les guerres... et bien d'autres subterfuges.

Le marxisme, parlant de classe bourgeoise-classe ouvrière, dominant-dominé,exploiteur-exploité, oppresseur-opprimé, n'a jamais été absente dans la vraie vie, n'a jamais pris une ride. Les idéologues du camp d'en face ont, tout simplement, essayé de l'enfouir; sans succès ou en vain. Ce qui arrive aux peuples Grec, Espagnol, Italien..., les innombrables plans soi-disant sociaux, frappant toujours les mêmes (les prolétaires) ne sont pas une malédiction divine. Ce sont bien les expressions pratiques, visuelles, réelles de la lutte des classes! Voilà ce que dit à propos le Manifeste, écrit de la main de Marx: " La société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines de la société féodale,n'a pas aboli les antagonismes de classes. Elle n'a fait que substituer de nouvelles classes, de nouvelles conditions d'oppressions, de nouvelles formes de luttes à celles d'autrefois. Cependant, le caractère distinctif de la bourgeoisie actuelle est d'avoir simplifié les antagonismes de classes.

La société se divise de plus en plus en deux vastes camps ennemis, en deux grandes classes diamétralement opposées : La bourgeoisie et le prolétariat. Depuis le temps où ces paroles ont été écrites, les inégalités n'ont fait que s'amplifier, personne ne peut le nier. Pour une pensée scientifique que d'aucuns disaient morte, je trouve que le marxisme prouve chaque jour son génie. Souhaitons à tous les morts de la terre de mourir ainsi. Et que tout un chacun puisse dire. Les morts ne sont pas morts!

Pour nous le communisme est une utopie à atteindre ; ni une tare, ni une ringardise. Peut-on en dire autant des chiens de garde du capitalisme qui répandent la bonne parole de la compétitivité aux quatre vents ?

Pour nous, le communisme est un devoir et une fidélité de classe. Le combat idéologique va de pair avec les luttes sociales. Et nous ne sommes pas démunis face à ceux qui, par tous les moyens, y compris tordus, essaient de diviser le prolétariat. Ce retour du religieux ou de la religion est un recul sans précédent. L'originalité, la pertinence du marxisme est d'avoir arraché le débat des mains des religieux, des racistes, des nationalistes. Des nostalgiques de ces nuisances font de la résistance, parfois avec succès. Pour nous, communistes, tant que la religion reste religion, nous n'avons rien à redire. Elle pose problème, lorsqu'elle se conçoit ou est conçue comme programme politique. Les récentes révolutions Arabes ont démontré que l'on peut prier, aller à la mosquée, faire le ramadan et savoir , par exemple, que l'on est opprimé et que l'on n'a pas à attendre un quelconque jugement dernier ou paradis fictif pour s'en défaire. Certes,ces révolutions n'ont pas accouché d'une espèce de Commune de Paris, unique modèle communiste, jamais égalé à ce jour. Mais elles ont le mérite d'avoir fait comprendre que quand un peuple veut, il peut!

L’occident, père nourricier du capitalisme a de sérieux soucis avec le reste du monde. Il s'est arrogé l'exclusivité de fixer des normes et hiérarchisations mondiales en matière de droits et libertés. Pour l'Occident, le premier, le plus important des droits est celui de s'exprimer. Ainsi, nous dit-on, Cuba par exemple est une dictature. Sauf qu'à Cuba nul ne crève dans la rue, faute de logement. Non, à Cuba et il faut le dire, les droit à l'éducation, à se soigner, à travailler, au logement sont indiscutables. En est-il de même chez l'oncle Sam et ses cousins? Bref, que notre Congrès soit un moment d'affirmation, de réaffirmation de ceci : "Nous appelons communisme, le mouvement réel qui abolit l'état actuel". Cet état capitaliste est nuisible à l'immense majorité des vivants.

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le 07 January 2013

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