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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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Pourquoi je dis « OUI » à la coopérative par Alain Guillou

Gérard Streif dans « communistes » de Mercredi 21 novembre dernier a indiqué par erreur que je faisais partie des camarades nantais plutôt opposés à la complexité d’une « coopérative » qui selon eux risque encore de masquer l’identité communiste.

Déjà en résumant leur position je la déforme sans doute, et si tel est le cas, que j’en sois excusé. En tous cas la position selon laquelle ajouter une « coopérative » aux 9 organisations formant ce qu’on peut appeler jusqu’ici un « cartel de partis en concurrence » compliquerait encore la visibilité « communiste » dans ce «  Front de Gauche élargi » , elle n’est pas la mienne :

Si je peux éprouver de l’enthousiasme pour cette idée communiste de « coopérative », c’est parcequ’elle me semble porter 10 avantages :

De 1à 9, il s’agit du renforcement des adhésions aux neufs partis constituants…mais le dixième avantage, c’est celui qui concerne une ambition spécifique au parti communiste : créer un espace citoyen à voction à la fois nationale et locale, où nos idées sont versées au pot commun, pour que même les gens peu enclins à intégrer la logique partisane, puissent s’appropier ce qui est l’essentiel d’une mise en mouvement démocratique du peuple : la conscience politique. Il s’agit de conscience de classe, et celle-ci doit être prise par le peuple lui-même comme on prend conscience par soi-même. La proximité de cet espace citoyen où tous, sans parti, ou adhérents d’une formation inscrite dans la dynamique commune, se connaîtront mieux, et surtout, grâce à la coopération en question, deviendront « tous ensemble » un pôle d’attraction pour la majorité du peuple, d’une part avec les « adhésions directes , d’autre part avec la levée des ostracismes anticommunistes que l’idéologie dominante a posés dans les consciences des individus dispersés. Enthousiasme s il s’agit pour le Parti du prolétariat d’entrer en symbiose avec « ce qu’est aujourd’hui devenu ce prolétariat » : s’ il n’est pas un bloc d’acier dans une citadelle en béton comme voudraient le décrire les médias dominants, il n’est pas non plus « éclaté » et dispersé comme le sable d’une dune désertée !

La « complexité », si elle sert d’alibi à ceux qui pratiquent « la pédagogie du renoncement » , et ils foisonnent dans le monde » politicien », est une caractéristique du réel que nous voulons transformer…La raison dialectique est conquérante face à cette « complexité, de sorte que celle-ci n’est plus vraiment un obstacle pour la « prise de conscience politique ».

 

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le 04 décembre 2012

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