Les congrès du PCF

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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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Chaque semaine, un point sur les initiatives et les débats en lien avec le congrès.

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Redevenir un véritable parti de masse

Jacques Chabalier, membre de l’Exécutif, responsable du secteur Vie militante/vie du Parti évoque pour CommunisteS l’étape actuelle de préparation du congrès, les initiatives publiques prévues, notamment en direction des nouveaux adhérents et la remise de la nouvelle carte du PCF.

OÙ EN EST LA PRÉPARATION DU CONGRÈS ?

JACQUES CHABALIER : Elle vient de franchir une étape importante avec le dernier Conseil national. On rentre dans le vif du sujet avec deux grands objectifs : permettre une participation maximale de tous nos adhérents et donner à cette préparation une grande dimension publique : cinq grandes initiatives nationales, avec la participation du secrétaire national du Parti sont prévues : une rencontre avec les nouveaux adhérents le 10 novembre à Paris ; sur l’industrie et le développement productif le 24 novembre à Lille ; sur la République et la démocratie le 15 décembre à Marseille ; sur le communisme du XXIe siècle le 26 janvier.

Il va s’agir de faire connaître nos propositions, de montrer qui nous sommes, la société que nous voulons construire, d’œuvrer pour élargir encore le rassemblement nécessaire qui a déjà donné de premiers résultats, importants, dans le cadre du Front de gauche ; notre ambition est de créer une participation maximale de nos concitoyens, un véritable front populaire contre l’austérité. Ainsi on pourra vérifier que le PCF se développe, qu’il est en dynamique, qu’il se renforce, rajeunit.

 

PEUX-TU EN DIRE UN PEU PLUS CONCERNANT L’INITIATIVE
EN DIRECTION DES NOUVEAUX ADHÉRENTS ?

J. C. : Cette première rencontre publique nationale, entre Pierre Laurent et les nouveaux adhérents, aura lieu le 10 novembre, au siège du PCF. Ce devrait être une grande et belle journée d’accueil, d’échanges sans complexe sur la préparation du congrès, sur le Parti communiste et l’avenir du communisme, sur le Front de gauche. Cette journée permettra aussi à tous ces nouveaux membres de visiter l’immeuble du PCF que beaucoup vont découvrir, c’est tout de même un des plus beaux monuments parisiens ! Ce sera l’occasion pour eux de prendre possession de leur maison ! Ce sera une initiative dont l’écho sera national puisqu’elle sera relayée par Internet, avec la possibilité de se connecter. J’invite donc les fédérations les plus éloignées de la capitale à prendre leurs dis- positions pour une écoute collective. Il est bon que partout on puisse participer à ce moment fort qui sera l’occasion de montrer le nouveau visage et la dynamique actuelle du PCF.
Bref, on veut un congres très offensif, très public. J’invite donc également les fédérations à tenir de leur côté le maximum d’initiatives, tournées vers les gens, pour contribuer à ce retentissement. Et tout cela suppose d’associer tous nos adhérents.

ON PARLE D’UNE NOUVELLE CARTE EN 2013 ?

J. C. : La mobilisation de nos adhérents passera en effet par cet événement que va être la remise de la nouvelle carte du Parti qui sera disponible dans les fédérations au début du mois de décembre. Il faut faire de cette remise de carte une grande bataille politique, associer les adhérents, notamment ceux avec qui nous n’avons pas de contacts réguliers. Il faut prendre leurs coordonnées, les aider à participer à nos choix et à nos débats. On est en situation de dynamique, on peut aborder la période en situation de conquête. Nous voulons vraiment redevenir un véritable parti de masse, et je crois qu’avec 130 000 adhérents nous sommes en train de le redevenir, un parti à la fois nombreux et creuset de toutes les richesses, de toutes les diversités, de tout l’apport de tous ceux qui ont choisi de rejoindre ce parti. La remise de la carte doit être l’affaire de tous les adhérents, et il faut que ce soit aussi un grand moment public, visible.

 

Il y a actuellement 1 réactions

  • Parti de masse ou organisation politique populaire ?

    Je suis désolée de réagir à tout, mais me taire me semble être une faute. Le basculement que nous devons produire c’est passer du désir d’un grand Parti de masse à sa réalisation, dans sa transformation, pour être utile au peuple. Ce n’est pas le nombre d’adhérents qui compte c’est permettre à chacun de s’approprier la connaissance politique qu’il soit adhérent ou pas. Le communisme en est le fil conducteur, c’est en revisitant tous ses grands thèmes, que nous rendrons ce congrès populaire.

    Prenons le thème de l’industrie et du développement productif, politiquement il touche à la notion du travail et à sa liberté. Chaque prolétaire, chaque productif doit être en capacité de décider et d’exécuter une tâche. Le prolétaire doit avoir le temps de prendre connaissance de la réalité de ce qu’il produit de A à Z. Il doit donc prendre connaissance du financement de son travail. Or la transformation du capital en épargne ne peut passer que par sa démocratisation. L’évaluation de la valeur d’une marchandise et de la monnaie, ce congrès doit en permettre la mise en lumière. Montebourg ne redressera pas l’industrie sans toucher au capital. Malheureusement, il ne peut agir qu’en fonction du cadre législatif libéral et social libéral dans lequel il se trouve. Il est bloqué, il ne peut pas toucher à la sacro-sainte loi de l’économie de marché. Mettre en avant l’économie de l’échange équitable c’est valoriser le travail. Nous sommes passés de l’étalon "Or" à l’étalon "Confiance" mais nous devons passer à l’étalon "Travail non diviser". Cela certes, demandera du temps mais cette visée là, donne la direction à prendre. C’est en popularisant le langage Marxiste, le langage d’un communisme de notre temps que la classe des capitalistes rabaissera son caquet. N’oublions pas qu’ils ne représentent qu’un pourcent sur cette planète. Sauf que le système capitaliste, les institutions financières, les mafias mondiales et leurs lots de blanchiment d’argent, enfoncent chaque jour l’économie réelle dans des abimes sans fond et que de fait, le développement productif est totalement asphyxié. Sans un débat idéologique profond rien ne pourra changer. Le ruissellement de l’idéologie capitaliste du haut vers le bas doit être contrebalancé par le ruissellement de l’idéologie communiste du bas vers le haut. Nous avons donc besoin non pas seulement de nouveaux adhérents, mais nous devons faire agir et réagir, tous ceux qui se sentent plus proche du communisme que du capitalisme.

    C’est en démocratisant la finance et le travail que les prolétaires se sentiront utiles à la transformation de la société. Alors l’organisation communiste pour aider chacun à agir le mieux possible dans son domaine de prédilection, prend une toute autre dimension, une toute autre signification, son utilité est d’évidence. Partir de l’individu et nous permettrons une révolution démocratique. Nous le savons ce que redoute le peuple c’est la violence, la démocratie communiste en est le pare feu. Prendre en considération chaque individu dans ce qu’il est, sans ne juger personne alors la transformation de la société se mettra en œuvre.

    La grande difficulté c’est qu’aujourd’hui nous devons tout faire pour empêcher le retour de la droite, et donc, nous devons tirer le gouvernement vers plus de prise de conscience de la nocivité du capitalisme et donc impulser vers sa transformation. C’est en relevant le défi d’un communisme de notre temps que le gouvernement pourra se transformer. Nous n’avons pas à engager un bras de fer contre lui, mais lui tenir la main pour qu’il aille dans la bonne direction le mieux possible et le plus loin possible. Nous ne sommes plus là, dans les jeux électoralistes, mais dans l’efficacité politique de la transformation de la société. La droite est déjà en campagne électorale, la difficulté du gouvernement est de ne pas pouvoir remettre en question l’économie du marché, mais nous, nous avons les moyens politiques et idéologiques d’y remédier, en tirant tout dans le bon sens en rendant notre congrès très populaire.

    Aline Béziat Mirebeau le 26 octobre 2012

    Par Béziat Aline, le 26 October 2012 à 08:46.

 

Redevenir un véritable parti de masse

le 24 October 2012

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