Les congrès du PCF

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L'avenir se construit au présent - Jean-Jacques Suzanne - 94

Nous sommes le parti communiste français : notre identité est le combat révolutionnaire pour instaurer la société socialiste et abolir le système capitaliste. Que ce soit au niveau de l’entreprise ou du quartier, au niveau national ou international, l’adversaire de classe est fondamentalement identifié, au-delà des formes locales qu’il peut arborer.

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Juste un petit retour à Marx, qui , dans le cadre de l’analyse générale du capital déclare, au sujet de la bourgeoisie, maîtresse du marché mondial:

“Leur dernier mot, c’est nécessairement la république bourgeoise, où la libre concurrence s’exercera dans tous les domaines et où il ne restera, en fait de gouvernement, que le minimum indispensable à l’administration extérieure et intérieure des intérêts généraux de la classe et des affaires de la bourgeoisie, et il faudra que ce minimum soit lui-même organisé avec le maximum de simplicité et d’économie...” Karl Marx, au New-York Daily Tribune en ...1852.

Eh ! OUI… Alors, quel projet ? Certes, le monde évolue mais ne quittons pas des yeux le fil d’Ariane du capital et élevons notre combat au niveau requis à son renversement.

En France, la politique menée de concert par le trio Droite-Ps-Patronat consiste à nous renvoyer dans l’avant-révolution française. En Europe, les mêmes, alliés à leurs homologues des autres pays, promeuvent l’Union Europe, donc une politique du capital basée sur le régionalisme (langue !, culture, bassin d’emploi…) au nom de la démocratie tout en explosant les Etats-Nations dont l’une des origines fut tout de même l’unité territoriale liée à une identité nationale-fruit de l’histoire d’un peuple, et au nom de la liberté (d’exploiter la force de travail comme bon leur semble).

NOTRE PRIORITE

La priorité du PCF consiste en la remise à l’ordre du jour la lutte des classes dans le sens du renversement de l’ordre établi, l’abolition du capitalisme par la création de la société socialiste. Et là, une question demeurée sans réponse car:

Si l’on dit “ l’humain d’abord….” Qu’y-a-t-il, en second ? Est-ce à dire que l’on se contenterait d’un « capitalisme social » qui, dans tous les cas, ne peut qu’être une douce illusion naïve, pour le moins, une démarche foncièrement réformiste pour le reste ? (Dans cet optique, la fin de non- recevoir à la proposition de Hugo Chavez s’expliquerait ; il avait proposé une « cinquième internationale » de type coopération mutuellement avantageuse entre les formations anticapitalistes promouvant la prise du pouvoir par le peuple…….mais silence radio de notre part !).

Depuis la mutation HUE, nos analyses sont circonscrites et bien souvent d’une faiblesse qui révèle une stratégie brouillard : c’est notamment le cas, en ce moment, avec la Syrie, pièce maîtresse dans la politique hégémonique US et dont l’Ukraine joue le maillon faible de l’ex –URSS. C’est aussi un vocabulaire qui a fortement dérivé vers la novlangue, tant et si bien que maintenant, on ne sait plus si un chat…est encore un chat ! Prenons quatre exemples de notre quotidien d’ouvrier, d’employé  :

 

Evaluation :

ce serait permettre à l’ouvrier, l’employé, de faire valoir ses aspects positifs tout en souhaitant un savoir plus important afin de mieux valoriser son travail !!! Dans les faits, l’évaluation n’est que la transformation du travailleur en marchandise auto-calibrante sur la plate-forme de vente de la force de travail

Management :

le chef transforme les travailleurs en pantins roboïdes tendus vers sa satisfaction qui lui permet de se vivre comme membre organique du patron, contribuant à la promotion d’un produit dans une ambiance entrepreneuriale où l’on ne voit qu’une seule tête… ! le contestataire, le récalcitrant n’y a pas sa place. Pour le manager, ce qui compte, c’est être dans le pratico-pratique et en conséquence, tout ce qui sort de ce monologue est à combattre et ….est combattu. Bienvenue chez les ordinateurs neurofils qui servent de …cerveau.

PSE : plan de sauvegarde de l’emploi !?

Ben , voyons ! le patron est vachement sympa ! il essaie de sauver les…mais non ! Ce qu’il a uniquement dans son champ de vision, c’est….le veau d’or !pas le personnel pour lequel est concocté le plan de SABORDAGE de l’emploi.

Politique d’austérité :

Non, le capital profite de sa crise systémique pour mettre à sac tous les droits du peuple, acquis de haute lutte contre lui qui poursuit l’objectif de pulvériser tout ce qui, de près ou de loin, bénéficie au peuple. Et dans ce cadre, re-plongeons dans l’analyse de l’Etat faite par Marx et Engels, où l’on constate que la structure étatique –loin d’être neutre-répond aux besoins du capital. Nous l’avons bien vu avec “le sauvetage” des banques. Le parti socialiste, remplissant loyalement sa fonction de soupape de sécurité de la cocotte minute capitaliste en est aujourd’hui à nous exploser le code du travail!!!

Et ainsi de suite…

Restons simples et clairs : la bourgeoisie se vautre dans l’opulence et fait crever les travailleurs.

Insertion, exclus, inclus…Autant de termes qui devraient être bannis de notre discours car suivant l’analyse marxiste, nous savons bien que le chômage constitue l’armée de réserve dont la fonction objective consiste à faire pression sur celles et ceux qui ont une activité et renvoie l’image de la déchéance que tout à chacun combat et donc produit des comportements perpétrés par les calculs égoïstes du capital.

Le dernier congrès avait pour leitmotiv de rallumer les étoiles… !? Déjà, cette expression était ambigüe car si nous ne voyons pas briller les étoiles, c’est que nous sommes frappés …de cécité ! Et nous aurions perdu notre étoile du berger ? Mais alors, attention, car si nous avançons à ‘’l’aveuglette’’ et avec comme référence dans le firmament les très discutables séquences électorales, alors nous courons le risque d’être aspirés puis pulvérisés par …le trou noir du réformisme !!!

Alors, vite, réparons le vaisseau révolutionnaire et donnons un bon coup de volant afin de ré-avoir dans notre champ de vision notre étoile du berger située dans la voie de la lutte des classes, afin de construire la mobilisation de masse en vue de la société socialiste.

 

 

Dans quel monde sommes-nous ?

Au niveau international, nous devons prendre très au sérieux les déclarations de la Russie sur les volontés non dissimulées de l’ordre impérialiste occidental pour lequel la légitimité se mesure au degré de vassalisation du sujet : il en est ainsi des états, et la déclaration récente de OBAMA est d’une limpidité exemplaire :’’il faut que nous forcions la main de certains pays pour qu’ils fassent ce que nous voulons qu’ils fassent’’. Qu’est-ce que cela signifie ? En renversant le droit international, les US veulent intervenir quand bon leur semble au motif que le peuple x a besoin d’une aide humanitaire, que les dirigeants ne sont pas ceux qu’ils auraient souhaités…

Vladimir Poutine, lors de la séance plénière de la XIe session du Club International de Discussion Valdaï en 2015, s’est exprimé en pointant du doigt l’impérialisme US.

Le thème de la réunion était : L’ordre mondial : de nouvelles règles ou un jeu sans règles ?

“Nous sommes entrés dans une période de différentes interprétations et de silences délibérés dans la politique mondiale. Le droit international a maintes fois été forcé de battre en retraite, encore et encore, par l’assaut impitoyable du nihilisme légal. L’objectivité et la justice ont été sacrifiées sur l’autel de l’opportunisme politique. Des interprétations arbitraires et des évaluations biaisées ont remplacé les normes juridiques. Dans le même temps, l’emprise complète sur les médias de masse mondiaux ont rendu possible, quand on le désirait, de présenter le blanc comme noir et le noir comme blanc.

La notion même de « souveraineté nationale » est devenue une valeur relative pour la plupart des pays. En essence, ce qui était proposé était cette formule : plus la loyauté de tel ou tel régime en place envers le seul centre de pouvoir dans le monde est grande, plus grande sera sa légitimité.

‘’Ils ont jadis parrainé des mouvements islamistes extrémistes pour combattre l’Union soviétique. Ces groupes se sont formés au combat et aguerris en Afghanistan, et ont plus tard donné naissance aux Talibans et à Al-Qaïda. L’Occident les a sinon soutenus, du moins a fermé les yeux sur cela, et, je dirais, a fourni des informations et un soutien politique et financier à l’invasion de la Russie et des pays de la région d’Asie centrale par les terroristes internationaux (nous ne l’avons pas oublié). C’est seulement après que des attaques terroristes horribles aient été commises sur le sol américain lui-même que les États-Unis ont pris conscience de la menace collective du terrorisme. Permettez-moi de vous rappeler que nous avons été le premier pays à soutenir le peuple américain à l’époque, le premier à réagir comme des amis et partenaires après la terrible tragédie du 11 Septembre. ‘’

Quant aux sources de financement, aujourd’hui, l’argent ne vient plus seulement de la drogue, dont la production a augmenté non pas de quelques points de pourcentage mais dans des proportions considérables depuis que les forces de la coalition internationale sont intervenues en Afghanistan. Vous êtes au courant de cela. Les terroristes obtiennent également de l’argent en vendant du pétrole. Le pétrole est produit dans le territoire contrôlé par les terroristes, qui le vendent à des prix de dumping, le produisent et le transportent. Mais d’autres achètent ce pétrole, le revendent, et font du profit, sans penser au fait qu’ils financent ainsi les terroristes qui pourraient venir tôt ou tard sur leur propre sol et semer la destruction dans leur propre pays.
Où trouvent-ils les nouvelles recrues ? En Irak, après que Saddam Hussein ait été renversé, les institutions de l’État, y compris l’armée, ont été laissés en ruines. Nous avons dit, à l’époque, soyez très, très prudents. Vous mettez les gens à la rue, et que vont-ils y faire ? N’oubliez pas que,légitimement ou non, ils faisaient partie de la direction d’une grande puissance régionale, et en quoi est-ce que vous les transformez maintenant ?

Quel fut le résultat ? Des dizaines de milliers de soldats, d’officiers et d’anciens militants du parti Baas se sont retrouvé à la rue et ont aujourd’hui rejoint les rangs des rebelles. Peut-être cela explique-t-il pourquoi l’Etat islamique s’est avéré si efficace. En termes militaires, il agit très efficacement et il a certains cadres très compétents. La Russie a mis en garde à plusieurs reprises sur les dangers des actions militaires unilatérales, des interventions dans les affaires des Etats souverains, et des flirts avec les extrémistes et les radicaux. Nous avons insisté pour que les groupes luttant contre le gouvernement syrien central, surtout l’Etat islamique, soient inscrits sur les listes des organisations terroristes. Mais avons-nous vu le moindre résultat ? Nous avons lancé des appels en vain.
Nous avons parfois l’impression que nos collègues et amis sont constamment aux prises avec les conséquences de leurs propres politiques, et qu’ils dépensent tous leurs efforts dans le traitement des risques qu’ils ont eux-mêmes créés, en payant un prix de plus en plus élevé.

Aujourd’hui, nous assistons à de nouveaux efforts pour fragmenter le monde, dessiner de nouvelles lignes de clivage, réunir des coalitions qui ne sont pas façonnées pour quelque chose mais dirigées contre quelqu’un, qui que ce soit, pour créer l’image d’un ennemi comme ce fut le cas pendant les années de Guerre Froide, et s’emparer du droit à ce leadership, ou diktat si vous préférez. La situation était présentée de cette façon au cours de la Guerre Froide. Nous savons tous cela et nous le comprenons bien. Les Etats-Unis ont toujours dit à leurs alliés : « Nous avons un ennemi commun, un ennemi terrible, le centre du mal, et nous vous protégeons, vous nos alliés, de cet ennemi, et nous avons donc le droit de vous donner des ordres, de vous forcer à sacrifier vos intérêts politiques et économiques et à payer votre quote-part des coûts de cette défense collective, mais nous serons les responsables de tout cela bien sûr. » En bref, nous voyons aujourd’hui des tentatives, dans un monde nouveau et changeant, de reproduire les modèles familiers de la gestion globale, et tout cela de manière à garantir aux États-Unis leur situation exceptionnelle et à récolter des dividendes politiques et économiques.

La prochaine menace évidente est l’escalade plus avant de conflits ethniques, religieux et sociaux. De tels conflits sont dangereux non seulement en tant que tels, mais aussi parce qu’ils créent des zones d’anarchie, d’absence total de lois et de chaos autour d’eux, des lieux qui sont commodes pour les terroristes et les criminels, et où la piraterie, le trafic d’êtres humains et le trafic de drogue sont florissants.

Je voudrais vous rappeler les événements de l’année dernière. Nous avions prévenu nos partenaires américains et européens que les décisions hâtives prises en coulisses, par exemple, sur l’association de l’Ukraine avec l’UE, étaient emplies de risques graves pour l’économie. Nous n’avons pas même évoqué les problèmes politiques ; nous n’avons parlé que de l’économie, en disant que de telles mesures, mises en place sans arrangements préalables, nuiraient aux intérêts de nombreux autres pays, dont la Russie – en tant que principal partenaire commercial de l’Ukraine –, et qu’un large débat sur ces questions était nécessaire. D’ailleurs, à cet égard, je vous rappelle que par exemple, les négociations sur l’adhésion de la Russie à l’OMC ont duré 19 ans. Ce fut un travail très difficile, et un certain consensus a finalement été atteint.

Pourquoi est-ce que je soulève cette question ? Parce qu’en mettant en œuvre ce projet d’association avec l’Ukraine, nos partenaires seraient venus à nous avec leurs biens et services par la porte arrière, pour ainsi dire, et nous n’avons pas donné notre accord pour cela, personne ne nous a rien demandé à ce sujet. Nous avons eu des discussions sur tous les sujets liés à l’association de l’Ukraine avec l’UE, des discussions persistantes, mais je tiens à souligner que notre action a été menée d’une manière tout à fait civilisée, en indiquant des problèmes possibles, et en soulignant les raisonnements et arguments évidents. Mais personne ne voulait nous écouter et personne ne voulait discuter. Ils nous ont simplement dit : ce ne sont pas vos affaires, point, fin de la discussion. Au lieu du dialogue global mais – je le souligne – civilisé que nous proposions, ils en sont venus à un renversement de gouvernement ; ils ont plongé le pays dans le chaos, dans l’effondrement économique et social, dans une guerre civile avec des pertes considérables.

Pourquoi ? Quand je demande à mes collègues pourquoi , ils n’ont plus de réponse ; personne ne dit rien. C’est tout. Tout le monde est désemparé, disant que ça c’est juste passé comme ça. Ces actions n’auraient pas dû être encouragées – cela ne pouvait pas fonctionner. Après tout (je me suis déjà exprimé à ce sujet), l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch avait tout signé, il était d’accord avec tout. Pourquoi ont-ils fait ça ? Dans quel but ? Est-ce là une manière civilisée de résoudre les problèmes ? Apparemment, ceux qui fomentent constamment de nouvelles « révolutions colorées » se considèrent comme de « brillants artistes » et ne peuvent tout simplement pas s’arrêter.

Nous sommes bien conscients du fait que le monde est entré dans une ère de changements et de transformations globales, dans laquelle nous avons tous besoin d’un degré particulier de prudence et de la capacité à éviter toutes mesures irréfléchies. Dans les années suivant la guerre froide, les acteurs politiques mondiaux ont en quelque sorte perdu ces qualités. Maintenant, nous devons nous les rappeler. Sinon, les espoirs d’un développement stable et pacifique seront une illusion dangereuse, tandis que la crise d’aujourd’hui servira simplement de prélude à l’effondrement de l’ordre mondial...”

On peut contester ce point de vue, il est non moins vrai que la réalité l’y est bien décrite.

Et nous, nous avons notre mot à dire sur l’évolution du monde et nous ne devons pas avoir peur d’être à contre-courant en nous inspirant des réflexions issues de personnes, de structures qui combattent pour un développement constructif de la planète dans le respect de chacun et des générations futures.

Il est insupportable d’entendre ce silence assourdissant sur les menées génocidaires d’Israël vis-à-vis des palestiniens, de la Turquie vis-à-vis des kurdes, du retour des vendettas ancestrales des sunnites vis-à-vis des chiites…et le tout pour instaurer la jungle humaine où les hordes barbares, au nom de n’importe quel prétexte, “régneraient en maître”. Bien sûr , cela entre dans la stratégie du capital puisque c’est lui qui dicte, in fine, les règles et le maître, ce serait lui.

Nous le savons, au parti communiste français, que les barbares salafistes sont les créatures de l’impérialisme US à usage contre-révolutionnaires…le ‘’génie s’est échappé de la lampe’’ et le monstre s’autonomise au point d’exprimer sa propre essence tout en servant les desseins du créateur qui gère son évolution tant bien que mal. Alors, exprimons clairement notre position qui consiste à lutter pour un monde de paix, où les armes doivent être bannies et où la coopération mutuellement avantageuse serait le critère essentiel des relations internationales.

Nous savons aussi que la troisième voie n’existe pas ; quiconque a flirté avec les hyènes et autres vautours du capital a fini désossé. En conséquence, se mettre à la remorque de formations qui n’ont, au fond, aucune propension à renverser l’ordre établi, nous conduit au précipice. Le système capitaliste est inammendable et doit être détruit. Il est inhumain et plonge le peuple dans la misère noire permanente.

 

 

Pour reprendre Catherine RIBEIRO, nous vivons présentement à l’ère de la putréfaction :

‘’ Je vis dans un monde

Pas fait pour moi,

Un monde de chiens-loups

Fait pour personne.

Les trois-quarts de l’humanité subit,

L’autre quart se fracasse

La tête et le cœur contre les murs…

Chaque jour quand mes paupières

Fatiguées s’entrouvrent

Toutes les cartes sont truquées ;

Seuls le sourire et la tendresse

De ma fille illuminent

Les murs de ma maison.

Mon premier souci,

Savoir ce qui se passe autour

De moi-ceux-que –j’aime

Les journaux débitent l’information…’’

Alors, si nous voulons réellement changer les choses, transformer ce monde en une société où l’homme sera l’alfa-oméga de celle-ci, ressourçons-nous à nos origines (la révolution française, les grands combats de nos parents, la commune de Paris, 36…) , puis avançons sans compromis dans la voie du socialisme.

Face aux orientations vassales de nos gouvernants et la disqualification de leurs alliés, un boulevard s’est ouvert devant nous et dans lequel nous sommes sans doute les seuls à en connaître sur le fond les tenants et les aboutissants, munis de l’analyse marxiste. Alors , en avant,

L’avenir nous appartient…

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