Au dernier Conseil National, Pierre Laurent considère qu’obtenir des postes d’élus lors des élections est la priorité des priorités pour défendre les intérêts des gens. Dans un type de scrutin qui nous est souvent défavorable, cela nous conduit à construire des stratégies d’alliance avec le PS qui entretiennent la confusion dans notre électorat. Il nous identifie comme appartenant à la gauche libérale du gouvernement.
L’argument est que, même en minorité, des élus PCF ou FDG, peuvent peser pour obtenir des avancées dans l’intérêt de notre électorat.
Le problème est que si, à la marge, cet argument est recevable, il ne stoppe pas la décroissance de notre représentation et il n’est pas de nature à infléchir la politique générale du gouvernement.
Cette stratégie arrive à son comble quand le parti considère qu’il faut tout faire pour empêcher l’arrivée de l’extrême droit au gouvernement, y compris voter à droite. Le désistement républicain est une impasse !
Il est temps de reconstruire une gauche anti-libérale qui s’appuie sur un projet commun et ne se fourvoie plus dans des alliances avec un PS libéral hégémonique et une droite extrême.
Est-il possible de parvenir à cela pour les présidentielles ? J’en doute, mais nous n’avons pas le choix et je militerai dans ce sens.
A propos d’une primaire à gauche, quand j’observe que le premier candidat de la primaire socialiste a trahi son électorat et que le dernier est devenu un premier ministre autoritaire et sécuritaire, je doute fortement de la pertinence de cette initiative.
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