Depuis la réforme constitutionnelle de 1962, la position constante du P.C.F. a été naturellement l’abandon du suffrage universel pour désigner le Président de la République. Mais, en 2011, le programme du Front de Gauche « l’humain d’abord », reste silencieux sur cette question. A son tour et sans explication, la résolution du 36ème Congrès fait passer à la trappe l’enjeu du mode de scrutin.
Et le dernier texte à caractère programmatique « La France en commun », s’en tient à une formule évasive : « il faut dépasser le régime présidentiel ».
Une telle posture brouille la perception qu’ont les français de nos propositions en matière de démocratie. C’est dommage d’autant que le rejet du présidentialisme fait des progrès dans l’opinion. Et le bon sens n’y trouve pas son compte puisque nous entendons dénuer le Président de la République de l’essentiel de ses pouvoirs. A quoi bon alors nous rallier à son élection au suffrage universel ?
Nous sommes pourtant bien placés aujourd’hui pour mesurer la nocivité de cette élection, empêtrès que nous sommes dans l’avatar de ce système électoral : la primaire !
Le 37ème Congrès devrait à mon avis redresser la barre.
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