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Le temps du commun, c’est le moment de la visée communiste ! Michel Pirrotina - 13

A EDF Viton, les salarié(e)s se braquent contre le 49-3, mais pas uniquement ! C’est la leçon que viennent de recevoir ou plutôt de etenir les communistes marseillais du 9ème arrondissement. En effet, si ce matin à EDF Viton-Marseille, les communistes du PCF Marseille 9° étaient venu(e)s avec leur « matériel » pour la Grande Consultation Citoyenne, elles/ils leur manquaient quelque chose d’important…
Ce matin, les électriciennes et électriciens attendaient un plus, autre chose, « l’avis », l’opinion des communistes du PCF sur comment mettre en échec ce coup de force qu’est le 49-3/Loi travail, comment dans l'unité la plus large faire échouer ce déni de démocratie en exigeant le retrait de la loi.
Au fil des échanges, des discussions, il y a quelque chose qui émergeait de ces paroles croisées, c’est que la construction d’une majorité d’idées véritablement de gauche et la construction d’un projet politique créé dans le rassemblement était en train de grandir et de prendre corps dans la société.  
Cela ne s’oppose pas, bien au contraire, à faire entendre notre colère contre ce recul majeur de nos droits sociaux. La loi Travail doit être retirée. Cette opposition doit prendre des formes multiples, c'est par là qu'on arrivera à arracher le retrait de la loi Travail.
L’avenir se construit maintenant dans le rassemblement Comme beaucoup d’autres communistes, les communistes du PCF Marseille 9ème ne ménagent pas leurs efforts, comme ce matin à EDF et hier à la CAF ou auparavant au Campus de Luminy, pour démontrer à partir de cette la loi dite travail, qui veut inverser la hiérarchie des normes et balayer d’un revers de main les droits conquis par les travailleurs, l’impérieuse nécessité de rompre avec les politiques d’austérité, les politiques libérales et participer ainsi au rassemblement de celles et de ceux qui ne résignent pas et qui cherchent les voies de la transformation de notre société.  
Les membres du gouvernement, qui au cours d’une opération « sauvetage du quinquennat » ont lancé la campagne présidentielle de François Hollande, auraient tort de ne voir dans les mobilisations sociales et populaires que l’expression d’un mécontentement passager. Profondément revendicatif, ce mouvement porte aussi de fortes exigences politiques. Exigences d’équité, d’égalité, de justice, de renouveau… N’est-ce pas ce qu’expriment aussi, à leur manière, les participants du mouvement #NuitDebout.  
 
Alors que les écuries présidentielles, de droite comme de gauche, n’ont d’yeux que pour le second tour de la présidentielle de 2017, des milliers d’hommes et de femmes se réinterrogent sur l’avenir et sur le besoin de faire autre chose, autrement.  
Les communistes du neuf de Marseille sont conscients qu’elles/ils doivent s’appuyer sur les mobilisations actuelles pour contribuer à rassembler et à élargir le champ de l’intervention populaire et citoyenne.
Un rassemblement qui devient impérieux à leurs yeux.
Les communistes du neuf de Marseille sont conscients aussi que François Hollande et le gouvernement Valls ne sont pas dans une logique de modifier maintenant leur politique.  
Elles/ils sont averti(e)s du poids de la grande bourgeoisie française, au caractère bien trempé au capitalisme financiarisé et mondialisé.  
Elles/ils sont averti(e)s de la lutte des classes qui s’opère dans notre pays et des enjeux européen et/ou mondial d’un changement politique à Gauche en France. Ainsi, un changement politique à gauche en France n’aurait pas les mêmes conséquences en Europe, voire dans le monde, qu’en Grèce ou en Espagne.
Dans le même mouvement, elle/ils n’envisagent pas un seul instant de laisser la droite et l’extrême droite apparaître comme seule alternative possible. Leurs projets et visées politiques dévastatrices sont connues et il est hors de question de jouer avec le feu en sous-estimant le danger qu’ils représentent pour le pays et le peuple de France, sans parler des répercutions pour les autres pays européens.
Si précédemment, il était question de l’urgence d’une construction d’une majorité d’idées véritablement de gauche et de la construction d’un projet politique créé dans le rassemblement, il faut mettre la ‘question’ en face des échéances électorales (présidentielles, législatives et sénatoriales).  
Mais les communistes ne peuvent faire l’économie de travailler audacieusement à la construction d’une offre politique à l’ambition majoritaire affichée.  Ainsi, le 37ème Congrès du PCF doit accoucher d’une vision politique, une vision communiste, c’est le « temps du commun ».  
Un texte révolutionnaire porteur d’un récit émancipateur communiste dessinant les contours des rassemblements nécessaires pour atteindre cette visée communiste qui ne se fixe pas d’étape mais qui s’inscrit dans un processus où le peuple est l’acteur politique conscient.  
 
C’est ce « temps du commun » qui rouvrira à notre peuple le chemin de l’espoir, le chemin du possible et non du probable, qui doit être le déverrouilleur ou le démineur du ‘cauchemar de 2017’ promis par le capitalisme français, européen, mondialisé, à notre peuple de France.
Dans la dernière période, en parallèle avec les mouvements sociaux, il se dégage un nouvel espace politique de débat et d’action commune.  
Qu’observons-nous : la convergence de nombreuses énergies disponibles, qu’elles soient issues de la gauche anti-austérité, qu’elles relaient les attentes de ces dizaines de milliers de socialistes restés fidèles à leurs valeurs, qu’elles portent l’héritage de l’écologie politique ou qu’elles viennent de ces acteurs citoyen(ne)s qui reprennent aujourd’hui les places et les rues dans notre pays.
Qu’observons-nous : des forces politiques, syndicales, associatives, citoyennes, disponibles pour créer dans le rassemblement cette construction d’une majorité d’idées véritablement de gauche et cette construction d’un projet politique.
Ne boudons pas, ne persiflons pas, les ambitions de « l’appel des 100 », qui propose de « débattre largement et sans exclusive » et de « coorganiser des débats partout sur le territoire pour construire et adopter un corpus de propositions de mesures d’urgence qui contribueraient à améliorer significativement et rapidement les conditions de vie de toutes et tous ». Elles sont en phase avec ce nous guide, nous les communistes, puisque nous nous fixons pour objectif le lancement d’un processus donnant la possibilité à des centaines de milliers de citoyen(ne)s de s’emparer de l’élaboration d’un projet politique transformateur  
Qu’observons-nous enfin : C’est ce qui ressort de la multiplicité des initiatives qui émergent ici ou là sur le terrain et témoignent d’un intérêt renaissant pour la politique, particulièrement dans la jeunesse. Des initiatives dans lesquelles, nous les communistes, nous prenons naturellement toute notre place, car en phase avec notre démarche et nos propres initiatives. Quitte à le rabâcher, mais nous le savons pertinemment que rien ne pourra être possible sans l’appropriation citoyenne et populaire d’un nouveau projet politique de changement. C’est cette démarche que nous mettons en œuvre avec nos forces, nos intelligences. Une démarche qui se caractérise par la consultation populaire qui nous conduira à la rencontre de milliers de citoyen(ne)s pour leur donner la parole et mener un grand débat public.  
Si nous avons l’ambition que le courant passe avec le peuple, soyons porteur d’un récit communiste émancipateur, d’une visée communiste pour le 21ème siècle inscrivant le peuple comme acteur du processus de son élaboration.  
 

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