Résumé :
En quoi la focalisation sur la financiarisation de l’économie, nous conduit depuis maintenant 3 décennies à une impasse dans la construction de la définition d’une alternative effective et crédible au capitalisme ? C’est le mouvement cyclique du capital qui est la cause du chômage massif, du blocage des salaires et de la généralisation de la précarité du travail, que la loi El Khomeri veut légaliser. La crise prend sa source principalement au niveau de cette politique des entreprises et de ce qui est plus profond encore : dans la crise d’efficacité d’un mode de production. Le capital travaille à réduire son « coût » et à se préserver de l’insécurité.
Aujourd’hui, les dépenses fixes du capital représentent 30% du chiffre d’affaires, et les dépenses variables 70%.La rupture du contrat de travail par l’employeur ne représente désormais plus que 2% des motifs d’inscription à Pôle emploi. Ce qui rend inefficace et pourtant exprimée avec insistance, une proposition de loi de la gauche de transformation, pour interdire les licenciements « boursiers » et le droit de véto des salariés, contourné par avance.
S’agit-il d’inciter le pouvoir patronal, au nom de la responsabilité sociale et territoriale, à « partager » le
pouvoir dans la gestion des entreprises ? Appelons-nous les salariés, les citoyens, les élus, à être de « meilleurs gestionnaires » de l’entreprise ou bien à prendre la maîtrise sociale de l’entreprise ?
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