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Pour un veritable droit a l'eau - Claude Sauveplane - 30

Pour nous progressistes, la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) comme toute gestion responsable d’un bien commun d’une très haute importance stratégique et géopolitique doit être pleinement citoyenne, donc participative et solidaire.

La GIRE ne se limite pas à garantir et à promouvoir l’accès aux services d’eau potable et d’assainissement, sinon il s’agirait d’une vision réductrice du droit fondamental d’accès durable à l’eau. Même si l’approvisionnement en eau potable et l’accès à des installations adéquates d’assainissement restent prioritaires. Il faut aussi garantir l’accès à l’eau productive notamment agricole et pastorale qui sous-tend la sécurité alimentaire pour des millions d’usagers en proie aux phénomènes extrêmes liés aux changements climatiques.

La GIRE cherche à résoudre les questions complexes de l'allocation équitable et de la protection des ressources en eau au niveau local, du bassin versant et du système aquifère en associant étroitement tous les usagers. Trouver des solutions bien adaptées par le biais de la CONCERTATION - voire de la CO-ELABORATION - en formulant et en mettant en œuvre des plans d’actions à ces échelles-la s’avère autrement plus durable et conforme à notre approche humaniste et de gestion raisonnable d’un bien commun fondamental. Il s’agit d’encourager l'approche citoyenne ascendante visant l’appropriation des solutions qui émergent de ces forums de concertation sur l’eau, en ayant bien tenu compte des contraintes techniques, sociales et environnementales car les écosystèmes et les zones humides ont des besoins (qualifiés de « débits écologiques ») à bien évaluer et à préserver contre l’appétit des prédateurs de tout poil (multinationales de l’eau urbaine, de la construction des grands barrages, de l’agro-business et de l’accaparement des terres).

Faire ainsi véritablement de l’eau l'affaire de tous et non de quelques experts "aménagistes" qui manient habilement les concepts de l'économie néolibérale de l’eau marchandise au prétexte qu’il faut faire payer l’eau et assurer la "sécurité alimentaire “par-dessus la tête des gens. Le Sahel est un véritable cimetière de projets dont l’eau constituait la dimension principale mais pour lesquels le suivi et la durabilité n’ont pas été assurés, faute d‘implication réelle des usagers.

L'EAU, C'EST LA VIE, LA GIRE (AINSI COMPRISE), C'EST L'ASSURANCE-VIE!

Il est scandaleux que la Convention Cadre de Paris (COP21) ne mentionne pas une seule fois l’EAU dans sa résolution finale qui va être signée à New York ce 22 avril 2016, en particulier dans toute sa partie consacrée aux mesures d’ « adaptation ». La question de l’accès a l’eau n’a pas été traitée, même si elle est au cœur des phénomènes extrêmes de sècheresses (Cf : Afrique de l’Est et Inde actuellement) et d’inondations liés aux CC et va être la source de nombre de conflits meurtriers et de migrations annoncées. Cela n’a pas eu l’air de gêner outre mesure les ONGs internationales, comme si l’eau pouvait être sérieusement détachée du climat.

Cela devrait interpeller au plus haut point les progressistes et notre projet la « France en commun » pour lequel un ou plusieurs paragraphes sur le sujet seraient les bienvenus….Il faut prolonger et étendre les déclarations de Pierre Laurent au Forum de l’eau de Marseille en ne se limitant pas à la seule eau potable et établir les liens avec les positions du FAME, l’agro-écologie et le foncier. Je pourrais contribuer à écrire ce texte.
 

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