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Débat n°5 : quelles pratiques militantes pour améliorer notre action ?

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Pour une politique communiste - texte alternatif n°2

Avec le concours du gouvernement « socialiste », les capitalistes mènent une offensive implacable pour détruire les conquêtes sociales et politiques du passé. Sous prétexte de lutte antiterroriste, l’Etat d’urgence marque un pas vers un régime plus répressif. Aucun domaine n’est à l’abri de la régression sociale : emploi, santé, logement, éducation, services publics et équipements municipaux, retraites, 35 heures, salaire minimum, Code du Travail, droits syndicaux. Rien n’est sacré, sauf le profit. L’Union Européenne pèse de tout son poids pour imposer l’austérité. L’expérience grecque montre que les dirigeants de l’UE ne reculent devant rien pour défendre les intérêts des capitalistes. Nous devons doter le parti d’un programme d’action à la hauteur de cette situation.

La réalité de l’Union Européenne et les événements en Grèce ont des implications très importantes pour notre programme. Les dirigeants de l’UE ne se laissent pas impressionner par des expressions de souveraineté populaire, comme en témoigne le refus de prendre en compte la volonté du peuple grec lors des élections du 25 janvier et du référendum du 5 juillet 2015. Il en était de même pour le « non » français en 2005. La direction du parti a formulé des propositions pour changer le fonctionnement de l’UE. Mais les travailleurs de France et d’Europe n’ont aucune prise sur la politique de l’UE, qui est au service exclusif de la classe capitaliste. Toute tentative sérieuse de rompre avec l’austérité rencontre une résistance implacable de la part de l’UE. Par conséquent, au lieu d’entretenir l’illusion de sa « réforme », le parti a besoin de s’armer d’une stratégie de lutte contre l’UE, sur la base d’un programme frappant au cœur même des intérêts capitalistes qu’elle représente.

Dans le Manifeste Communiste, Marx et Engels décrivent le réformisme comme l’ambition de « guérir les infirmités sociales au moyen de toutes sortes de replâtrage ». Le réformisme est fondé sur l’idée qu’il est possible de résoudre les problèmes créés par le capitalisme dans le cadre de ce même système. Une politique révolutionnaire ne nie aucunement la nécessité de défendre et, si possible,d’étendre les gains du passé. Les communistes sont pleinement impliqués dans des luttes concrètes sur de nombreux fronts. Cependant, notre programme ne peut se limiter aux revendications « immédiates » et défensives. Il faut ouvrir la perspective d’une rupture décisive avec le capitalisme. C’est pourquoi nous devrions réintégrer dans notre programme la nationalisation – ou « socialisation » – des banques et des grandes entreprises industrielles et commerciales, ainsi que la prise de contrôle par les salariés de toute autre entreprise qui menace de supprimer des emplois, de délocaliser ou de fermer.

Des accords électoraux présentant le PCF comme un « allié » du Parti Socialiste pose clairement problème. Dans les ministères et dans ses instances dirigeantes, le Parti Socialiste défend les intérêts capitalistes sur toute la ligne. Les objectifs politiques des dirigeants socialistes ne se distinguent nullement de ceux des partis de droite.

Nous présentons des propositions pour renforcer les structures du parti et améliorer son fonctionnement interne. Dans les sections locales, les adhérents peuvent s’y exprimer librement, élire les responsables et exercer un contrôle collectif sur l’action du parti. Cette démocratie interne est indispensable à la construction du parti sur des bases saines. Cependant, dans les échelons supérieurs de notre parti, il existe des pratiques qui sont loin d’être démocratiques. La procédure en vigueur pour l’élection du Conseil National (expliquée dans le texte) est une aberration qui n’est pas digne d’un parti qui se veut démocratique. Une démocratisation de notre fonctionnement interne permettrait un rapprochement entre les instances dirigeantes et l’ensemble des adhérents. Elle réduirait le risque de décisions prises en haut qui sont en contradiction avec les idées et aspirations des militants.

Enfin, le texte souligne le caractère internationaliste de notre combat. Les défenseurs de l’ordre établi veulent diviser les peuples selon la couleur de leur peau, leur religion ou leur culture. D’où la propagande contre les migrants fuyant la guerre et la famine dans leurs pays d’origine. Notre lutte pour la solidarité internationale et contre le racisme fait partie intégrante de notre lutte contre le capitalisme en France et dans le monde.

 

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