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Modeste contribution à la réflexion au sein du Parti Communiste Français. Alain Crocq - 13

Dire que tout va plus mal, que la vie devient difficile pour la majorité de nos concitoyens est devenu un pléonasme. Il en  résulte un grand mécontentement accompagné d'une angoisse face à l'avenir, un  développement de l'individualisme, la peur de  l'autre et des autres, une désaffection pour les élections.

Dans cet environnement, nous sommes devenus complètement inaudibles.
Cela n'est pas  la faute des autres et des médias si notre influence se réduit comme peau de chagrin .Si notre idéal est beau, nous le défendons bien mal en nous compromettant depuis des années avec les sociaux démocrates et les réformistes qui 'ont d'autre objectif que de gouverner au service de la grande
finance.
Depuis que F. Hollande est au pouvoir sa politique va dans le sens du patronat et se montre extrêmement répressive envers ceux qui luttent. C'est aussi la politique des copains et des coquins avec son accompagnement de scandales. C'est également une politique guerrière, post colonialiste. Ce n'est pas cela que les Françaises et les Français attendaient lorsqu'ils ont voté aux dernières élections  présidentielles.
 Aussi faut-il que nous commencions à devenir clairs si nous voulons redevenir crédibles et audibles. Il nous faut totalement rompre avec l'appareil socialiste et refuser toute nouvelle compromission. Nous devons lui refuser l'appellation de "Gauche" et cesser définitivement toute alliance. On ne s'allie pas avec un adversaire.
A ce sujet , participer à des primaires voulues par le parti socialiste serait une faute politique grave : ce serait encore une fois labelliser "gauche" ce parti au service du capital, ce serait aussi participer à une mascarade où, à défaut d'ériger avec les citoyens un véritable programme qui placerait l'humain au coeur de tout, nous nous retrouverions à faire campagne pour le candidat qui serait jugé par les médias dominants comme le plus crédible pour avoir une chance d'être  élu.
Il nous faut par contre nous tourner sans plus attendre vers les organisations anticapitalistes qui sont nos alliés naturels, ainsi que vers la société civile et tous ceux qui luttent contre l'austérité et pour plus de justice et de partage pour élaborer un programme qui corresponde réellement aux aspirations de la population.

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