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Débat n°5 : quelles pratiques militantes pour améliorer notre action ?

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L'utopie est le ressort de l'histoire - Marie-Claude Gargani - 13

Les primaires! Quelle surprise d’entendre dans les medias, PIERRE LAURENT s’engager  dans cette voie. Nous voilà,  devant le fait accompli, d’autant que  cette primaire est entre autre initiée par Cohn Bendit ; Parmi les militants les débats s’engagent a priori plutôt  contre  Pour compliquer les choses Mélenchon va de sa partition. Voilà des situations, qui  par des interventions comme celle de  notre secrétaire ou  comme celle annonçant l’échec du front gauche  divise le parti. Nous nous polarisons sur des questions qui sont à cent lieues de celles que se posent les gens. Tout cela quelque part nous paralyse. C’est bien de vouloir rassembler les gens, c’est même depuis quelques années le socle de nos stratégies mais rassembler le parti est plus important, des militants convaincus est un atout essentiel. Nous avons besoin d’un parti uni  et cohérent, fort  de ses expériences sur le terrain et des débats  et surtout pas derrière des directives de sommet si ces dernières ne sont pas en concordance avec le réel
Il faut que les exécutifs à tous les niveaux entendent et tiennent compte de ce qui se passe à la base,  de ce que  disent les militants. Pour ce faire il est indispensable que les cadres des exécutifs se rapprochent des sections comme par le passé et non pas le contraire Il ne faut plus se contenter de faire entériner des décisions qui sont déjà prises
Personne ne détient la vérité absolu, ni même des certitudes du plus haut au plus bas, des élus aux militants…….Je me trompe, tu te trompes, nous nous trompons, vous vous trompez, oui, nous sommes des humains mais encore faut-il faire l’analyse des erreurs pour ne pas les recommencer.
Si certains évènements se sont  soldés par des avancées sociales importantes dues au  front populaire ou par le conseil national de la résistance, d’essayer de les reproduire aujourd’hui ne parait pas être le bon chemin. La société française a changé et le rapport de force de notre organisation aussi
Nous  ne partons pas de rien, nous avons eu  l’expérience des comités antilibéraux, nous avons eu l’expérience (si j’ai  bien compris cela se poursuit) du front de gauche, et le constat est que ces rassemblements ont été  des partenariats entre partis avec tous les inconvénients induits.
Certes nous avons besoin des élus et cela se comprend mais il est des décisions qui laissent des blessures par exemple au nom de certains accords ou pour faire  barrage au FN il a été  demandé à la section de ne pas présenter de candidat aux dernières élections départementales. Qui se soucie de l’état d’esprit des militants de cette section après ces orientations ? Pas les décideurs dans tous les cas.
Dans les bouches du Rhône nous avions fait parait-il  un accord historique avec les verts pour les régionales  On connait la suite de l’histoire……………..
Le bilan  est lourd , depuis que nous voulons rassembler nous perdons de plus en plus nos élus. Problèmes ? Elle est pour quand l’analyse de ces constats ?
Les primaires ont-elles le même avenir ? Non-dit PIERRE LAURENT à condition qu’elles deviennent la réalité du plus grand nombre qui ne veulent pas la mort de la gauche. Là est la difficulté majeure et est-ce  que nous aurons le temps dans le court terme de faire ce rassemblement ?
Je ne  veux pas prendre le contrepied des primaires  parce que je suis persuadée qu’une gauche émiettée sera une fin funeste mais je m’interroge sur son organisation et sur l’intégrité des participants
Il nous faudra trouver le juste milieu entre le repli identitaire et la voix sociale-démocrate, le  37 congres tombe juste à point
Le juste milieu c’est ce qui fait notre originalité le parti de la transformation sociale, soyons nous,   ce pourquoi nous existons
Il est vrais que nous avons la mission de trouver avec les gens le chemin pour résoudre les problèmes immédiats aujourd’hui mais en même temps il nous faudra trouver le chemin d’un avenir possible, d’un choix d’une société post capitaliste, l’un ne va pas sans l’autre
Il ne suffira pas de construire un super  programme  lors des élections les gens ne font plus  confiance  aux programmes ils ont été tellement trompés mais si on veut attirer leur attention il nous faudra « allumer une Etoile » d’une société en commun
Je partage les propos d’Alain Badiou quand il dit que de laisser le capitalisme faire ses ravages est un crime.IL est temps que l’idée communiste pointe le bout de son nez
De ce point de vue le texte la France en commun pose bien les fondements de cette société mais ce texte n’aura de la valeur que si nous avons la volonté de le faire vivre concrètement, il ne doit  pas rester une théorie qui s’ajoute à d’autres
Les riposte du peuple sur le loi contre le travail est porteuse d’espoir à tous les points de vue pour maintenant et demain
Notre activité ne doit pas être réglé que sur des élections, et de stratégie électoraliste  les communistes ont besoin de rêver les gens ont besoin de rêver  et je partage ce que disait un évêque de rio de Janeiro
« Lorsqu’ on rêve tout seul ce n’est qu’un rêve alors que lorsqu’on rêve a plusieurs c’est déjà une réalité. L’utopie partagée c’est le ressort de l’histoire »

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