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Débat n°5 : quelles pratiques militantes pour améliorer notre action ?

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Contribution - Gabriel Bulot - 33

C'est très modestement que j'envoie ma contribution, avouant ne posséder que l'expérience d'une pratique syndicale, puis politique, de terrain. Je la livre donc en partant d'une réflexion exprimée dans nos rangs et encore plus parmi notre électorat ayant rejoint les abstentionnistes après bien trop d'échéances, élections présidentielles, régionales et des députés. A savoir : à quoi ça sert d'apporter au premier tour nos voix sur un candidat ou un programme auquel nous nous identifions si cela doit se terminer au second tour par l'appel au désistement pour un candidat prétendument de gauche, mieux placé, qui trahit ses engagements pour appliquer une politique de droite ? Désistement au nom du barrage à opposer à la droite (à l'exception de l'appel, bien resté dans les esprits, à voter Chirac) et à l'extrême-droite.

Il fut un temps où le Parti a pu à certaines périodes ou circonscriptions en retirer quelques contreparties (groupe parlementaire et élus), n'ignorant pas la qualité de l'engagement de ces derniers, ni celui de beaucoup de militants.

Je pense que cette période est finie, pour trois raisons : 1. du fait de la dérive droitière du Parti socialiste qui s'est manifestée dés le début de mandature par le vote de ses parlementaires qui ont ratifié à la fois le pacte européen Merkel-Sarkozy et le premier reniement de François Hollande, source de tous les autres; 2. la volonté de toutes les forces libérales (PS compris) d'effacer toute représentation anticapitaliste, comme c'est déjà le cas en région Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin, au Conseil départemental de la Gironde et à la ville de Bordeaux); 3. la nécessité de retrouver une crédibilité perdue (pour partie expliquant les résultats ci-avant).

Alors, quel chemin pour l'élection présidentielle de 2017 ?

Dans leurs contributions, de nombreux camarades s'interrogent gravement sur le devenir du Parti. Pour ma part, si je ne peux porter une analyse théorique comme le camarade Giorgetti (84), je rejoins sa conclusion :

"... La pensée révolutionnaire, quel que soit son candidat, n'a aucune chance de "gagner" l'élection présidentielle. Le système est d'ailleurs fait pour cela. et plutôt que de se tortiller à une recherche chimérique "de gauche", c'est lui, le système qu'il faut dénoncer et subvertir ! Comment ? Par une candidature communiste dont l'objet, et le seul, serait de dénoncer la présidentialisation de nos institutions, la bipolarisation qu'elle induit, de proposer la suppression de cette élection au suffrage universel, de militer pour une République qui retrouve la vraie voix (la voie aussi) du peuple par la représentation proportionnelle et, en somme, de s'inviter au débat, sans illusions, de manière électoralement désintéressée, et de le dire. Bref une candidature qui sort du cadre, une candidature révolutionnaire quoi !..."

Notre congrès ne peut-il pas en discuter ?

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