« La France en commun » : le titre et le préambule sont ambigus. Est-ce le projet de tous les communistes ou un projet commun avec nos partenaires potentiels ?
Ce n’est pas à nous de décider ce que veulent nos partenaires éventuels ni de préjuger de ce qu’ils pourraient accepter.
Pour élaborer notre projet, nous proposons aux populations de venir à nous afin d’écrire les réponses à leurs préoccupations et leurs aspirations. Mais que faisons-nous de particulier qui les amènerait plus à venir vers nous qu’à aller vers « d’autres » ? Leur demandons-nous de venir à nous pour qu’ils nous donnent des idées que nous n’avons pas et que devrait avoir un parti politique?
C’est en nous rendant attractifs avec des propositions claires, précises (même imparfaites et incomplètes), que nous pourrons demander aux citoyennes et aux citoyens de venir discuter avec nous.
L’expérience de terrain montre que si on demande simplement de « pousser », il ne se passe pas grand-chose de positif. Les gens pousseront d’autant plus fort et le résultat sera d’autant plus constructif que nous aurons commencé par tirer !
Le projet doit être clairement le projet du Parti Communiste Français.
Pour le rassemblement, comparons-le aux projets élaborés par nos partenaires et extrayons-en les propositions communes pour constituer la base du rassemblement.
Le projet communiste :
Il doit apporter des réponses aux préoccupations suivantes :
- l’emploi.
- le pouvoir d’achat.
- le logement.
- la santé.
Il doit aussi proposer :
-une politique agricole permettant aux agriculteurs de vivre dignement de leur
travail ;
- une politique d’éducation permettant à chaque enfant de progresser à son
rythme, d’accéder à l’enseignement supérieur sans que l’argent soit un
frein…etc.
- une politique culturelle : la culture accessible à tous sur tout le territoire.
Mais nous devons aussi nous préparer aux défis des prochaines décennies :
- lutte contre le réchauffement climatique.
- les transports: complémentarité entre les différents moyens de transport, développer des modes de propulsion non polluants, diminuer les transports (produire local pour consommer local), développer une urbanisation propre à diminuer les déplacements….etc.
- faire face à la raréfaction des ressources naturelles : mettre en place des filières de recyclage, de récupération, de réparation, lutter contre le jetable et l’obsolescence programmée, lancer des programmes de recherches pour développer le recours au végétal.
- anticiper la révolution numérique : accompagner son développement, se prémunir contre ses effets pervers, mettre en place de nouvelles formes d’organisation,…etc.
La finalité étant plus de bien être pour tous les individus.
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