Pour un rapport en cinq pages, pas plus.
Ce n’est pas une tocade, ni un gadget.
C’est le signe de l’orientation du Parti.
Un texte de 40 pages est un brouet insipide ou l’essentiel du message se perd dans des figures de
style et dans la langue de bois.
On peut même se demander s’il y a une orientation politique et si les nombreuses digressions ne
sont pas mises là exprès pour ne pas prendre de position claire et tranchée et continuer la
démagogie, le ratissage dont on voit où il a mené le Parti.
Or, celui qui est l’ami de tout le monde n’est l’ami de personne.
Le Capital a déclenché une guerre totale contre les peuples du monde. Il ne reculera devant aucune
atrocité pour perpétuer sa domination.
Il y a urgence ! Le congrès n’est pas là pour discuter de savoir si on va utiliser « félidé domestique »
ou « félidé de compagnie », il est là pour que nous réapproprions notre Parti en criant haut et fort :
« C’est un chat ».
Appelons un chat, un chat.
A force de ne pas donner la priorité à l’expression de la colère du Peuple de France avec des mots et
des actions à la mesure des attaques dévastatrices que nous subissons celle-ci est récupérée par les
forces les plus réactionnaires qui soient (fascisme, communautarisme, racisme, intégrisme).
Pendant que le Capital nous lamine, nos dirigeants débattent, à mots mesurés dans des
amphithéâtres confortables.
Ils ne voient pas qu’au dehors la barbarie a déjà déployé ses tentacules.
Si notre Parti, le Parti des travailleurs, le Parti du Peuple n’est pas mort, il le doit plus à l’inhumanité
du Capital qu’aux orientations de notre direction.
On s’en fout que nos apparatchiks ne puissent pas faire étalage de leurs grandes capacités littéraires.
Rendez nous notre Parti, qui a su être un Parti de progrès, un Parti révolutionnaire !
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