Les congrès du PCF

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De l'impossible Union de la Gauche au réveil du Communisme - Aline Béziat - 17

Voir dans ce texte, que ces trois questions s'articulent les unes aux autres.

Voir dans ce texte, qu'elles dévoilent la complexité du réel. La réalité du communisme masquée par la puissance de feu du capitalisme, nous oblige à revoir notre copie en profondeur, nous oblige à repenser le communisme.

Voir dans ce texte, que l'Union de la Gauche est impossible à réaliser et que la seule solution, c'est le réveil du Prolétariat pour impulser le Communisme de demain.
Deux solutions s'offrent à nous :

Soit notre projet s'inscrit dans une variable d'ajustement des précédents congrès, pour chercher à unir la Gauche encore une fois, sans chercher à comprendre pourquoi elle se divise, pourquoi nous ne sommes pas entendus, et pourquoi l'union du peuple de France ne s'est pas réalisée. Les Partis de Gauche se divisent sans cesse, résultat l'union du peuple de Gauche ne peut pas se réaliser, se consolider et s'élargir. En cherchant à en comprendre les raisons profondes des échecs successifs cela oblige à revenir aux sources du communisme et du socialisme. Ainsi, ils nous aident à comprendre le pourquoi de la désunion de la Gauche qui s'active et se réactive en permanence.

Soit l'on revoit notre copie, en partant de nos fondamentaux, mais en les faisant évoluer considérablement pour transformer le réel, et alors un projet communiste hautement démocratisé peut voir le jour, avec l'implication inévitable d'un fort Mouvement populaire émanant du Prolétariat. C'est la Démocratie des communistes qui transformera le réel avec l'implication d'un Mouvement populaire qui ne peut que s'unir, s'élargir et se renforcer en permanence. C'est par la concrétisation d'une économie communiste transformant la monnaie à profit en
monnaie commune que le Mouvement populaire pourra s'ancrer dans cet espace économique pour construire une multitude de projets politiques et économiques étroitement liés entre eux et dans toutes les strates de la société à la fois. C'est la Démocratie Communiste qui va unir, souder, et élargir le Mouvement populaire pour
orchestrer l'ensemble incontournable que sont l'économie et la politique.
Le constat, c'est qu'en ne proposant pas une économie communiste, nous ne pouvons pas proposer et construire de réels projets communistes. Nous sommes englués dans le capitalisme et dans la Gauche. Il nous faut choisir la Gauche ou le Communisme. Le capitalisme se concentre sur l'exploitation des ressources terrestres et celle des hommes, en restant figés dans ce réel-là, celui du capitalisme, nous les communistes, nous ne lui opposons pas notre vision du monde, notre réalité. Notre vision du communisme s'est altérée, par l'activation des différentes stratégies et les différents projets politiques de cette Gauche qui est dans l'impossibilité d'unir le peuple de Gauche. De plus, comme la mécanisation et les nouvelles technologies suppriment plus d'emplois qu'elles n'en créent, et que nous ne proposons pas, une autre économie, une économie communiste, le capitalisme continue et continuera à nous broyer tant qu'une véritable alternative communiste ne viendra pas le cerner de toute part et par tous les bouts à la fois. Cette économie et les valeurs du capitalisme sont antinomiques par essence même aux valeurs du communisme. L'antagonisme Gauche/Capitalisme n'existe pas. Par contre, l'antagonisme Communisme/Capitalisme est une réalité. C'est l'opposition entre exploiteur et exploité, entre Prolétaires et capitalistes. C'est la constitution du profit, qui empêche la socialisation des moyens de production. C'est en regardant ce que représente le peuple de Gauche et le peuple des prolétaires que notre vision s'élargit. Jusqu'à présent, tous nos projets ont sombré dans l'erreur funeste de voir la Gauche comme un concept. Nous
avons considéré qu'il nous fallait, et aujourd'hui encore qu'il nous faudrait prendre le Pouvoir par le haut avec d'autres forces politiques de cette Gauche en perte de vitesse, mais qui ne sont absolument pas communistes. Nous avons soutenu les luttes pensant qu'elles nous aideraient à arriver aux commandes de l'État avec d'autres forces disparates, pour nous nous débarrasser de la Droite et à partir de ce moment-là porter atteinte au capitalisme. Résultat ; nous avons empêché le Prolétariat de se politiser et de prendre tous les Pouvoirs. En valorisant ainsi les leaders de cette Gauche politique impossible à unir, nous avons obligé le peuple de Gauche à se contenter de suivre ses leaders. Le peuple de Gauche n'est qu'une partie du Prolétariat. Le Prolétariat conscient de l'être lui est debout, il lutte, dans les entreprises, dans le monde des paysans de la terre et de la mer, dans le monde de ceux qui cherchent la préservation de la planète, mais, il ne peut pas se retrouver dans cette Gauche qui ne l'aide pas à se sortir des griffes du Capitalisme. Le communisme s'est effacé devant la Gauche. Nous avons lutté pour la Gauche pas pour le Prolétariat. Résultat, nous avons mis en avant ses leaders plus ou moins charismatiques oubliant le potentiel politique de l'ensemble du Prolétariat, pensant qu'on allait voir ce qu'on allait voir. Sauf que depuis Changer de cap, on a vu, on voit, cela ne marche pas, cela ne peut pas marcher. Cette Gauche ne peut pas unir ne peut pas s'unir. Avec la Gauche, nous empêchons le prolétariat, le peuple des prolétaires, de prendre son avenir en main. Le peuple n'est pas fou, il ne suit pas cette voie-là, il voit que ça ne marche pas, il s'abstient ou il navigue dans les eaux troubles des politiques politiciennes, sans jamais pouvoir prendre conscience qu'il fait partie du Prolétariat, qui lui est une entité. Le peuple n'a pas le choix, il fait ce qu'il peut dans ce magma électoraliste. Il ne peut pas prendre son avenir en main la Démocratie libérale lui impose de suivre ou de ne pas suivre ses leaders. Plus la Gauche restera sur le devant de la scène, plus elle
se divisera et elle laissera le peuple dans son désarroi. Le peuple de Gauche n'est pas une entité, il ne peut pas être unitaire, par contre le Prolétariat lui, l'est. Il l'est parce qu'il est exploité par le Capital. Tant que le peuple des prolétaires ne peut pas se reconnaître  dans l'entité commune au Prolétariat, il ne peut pas prendre son avenir en main. En effaçant le communisme nous n'avons pas permis à chaque exploité, à chaque victime du
capitalisme de se reconnaître dans l'entité du Prolétariat.

En mettant sur le devant de la scène la Gauche, nous avons évincé le communisme, pour essayer d'unir le peuple de France, mais sans fondement idéologique puissant, le Prolétariat ne pouvait plus se reconnaître en tant que tel. La puissance de l'idéologie capitaliste à fait le reste. Alors que l'essence même du capitalisme fait et fera sans cesse barrage au communisme, et qu'en plus, et hélas depuis des lustres, nous participons à
l'effacement du communisme, non seulement le capitalisme nous submerge, mais il finira par nous mener totalement dans le mur empêchant ainsi au socialisme de reprendre ses couleurs. Le lien entre communisme et socialisme est clair. Avec une économie communiste et des politiques construites en commun le tout orchestré avec la Démocratie Communistes nous pouvons non seulement socialiser les moyens de production mais
nous pouvons socia liser la société tout entière. C'est alors que la dimension humaine grandira. Aujourd'hui, nous nous contentons de dénoncer le capitalisme, et nous ne proposons pas une véritable alternative qui n'est rien d'autre que le communisme. De plus nos propositions, nos programmes, nos projets restent figées dans la démocratie libérale qui elle ne peut pas libérer le prolétariat. Cette démocratie n'impulse que le suivisme et en
quelque sorte fait allégeance à ses leaders. Cette démocratie fait la part belle aux leaders pas aux idées communes. Tout se passe, comme si nous étions persuadés que les tenants du capital, allaient finir par appliquer la politique que nous les communistes, nous  voulons. Allez donc demander aux conservateurs, aux libéraux et aux sociaux-libéraux s'ils veulent du communisme ? Nous ne pouvons pas arriver au pouvoir avec comme
objectif la Gauche et sur une conception fausse de l'Union de la Gauche. La Gauche n'est pas un concept c'est uniquement la mouvance des idées d'une opinion publique mal représentée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale où les leaders tiennent le haut du pavé. Cette opinion publique, plus ou moins politisée est en pertes de repères, le communisme y est absent. C'est un fort Mouvement populaire qui peut désigner en son sein et dans tous les lieux du Pouvoir, tous ceux qui se reconnaissent dans le prolétariat, les communistes, des socialistes se ralliant à l'économie communiste, mais aussi des progressistes, des humanistes pour assumer des responsabilités politiques et économiques dans les directions des entreprises, tout autant que dans des institutions politiques. Toutes ses personnalités d'exception, ne peuvent émaner que du peuple des prolétaires. C'est le fait de pouvoir se reconnaître dans l'entité de ceux qui sont exploités, qui va nous permettre de construire partout et en commun le communisme de demain pour socialiser la société. Mais pour cela, le Prolétariat a besoin de sa propre Démocratie pour qu'il puisse se reconnaître dans son entité qui fait face au capitalisme. Les prolétaires pourront alors oeuvrer pour construire en commun une économie et des politiques en commun s'appuyant sur la confiance incontestable que la Démocratie Communiste consolide sans cesse. Ainsi elle peut développer et consolider en permanence la construction de l'économie et la politique communistes étroitement mêlées. Le peuple des
prolétaires n'appartient pas aux communistes, mais ces derniers sont partie intégrante de lui. En ce sens nul besoin d'être communistes pour faire du communisme. Nous les communistes, nous n'avons pas à prendre le Pouvoir, ni surtout pas, aider la Gauche à le prendre, car elle est un frein à la prise de conscience de chaque prolétaire de pouvoir se reconnaître comme tel et agir en conséquence. Nous devons oeuvrer pour la politisation
du prolétariat, pour éventuellement être désignés par lui, pour devenir réellement des élus de ce peuple-là. C'est ainsi qu'il n'est nul besoin d'être adhérent au Parti Communiste pour faire du communisme. Ce qui est certain plus le Parti Communiste en son sein s'organisera avec sa démocratie, plus il démontrera qu'elle est réalisable, et qu'elle peut ainsi être utilisée dans toutes les strates de la société.

Nous adhérents du Parti Communiste, nous ne devons pas prendre le Pouvoir, nous devons être désignés par le Prolétariat. Nous ne pouvons pas accéder au Pouvoir de la même manière que ceux qui nous gouvernent aujourd'hui, qu'ils soient de Droite ou de Gauche. Les conceptions, de l'arrivée au Pouvoir de la Gauche et celle qui consiste à être désignée par le prolétariat, sont antinomiques. La première s'accommode de la Démocratie libérale, l'autre active la Démocratie Communiste. La première est donc contre productive pour les idéaux des prolétaires. C'est donc, que nous n'avons ni à utiliser, ni à nous intégrer, ni à valoriser les principes et les processus de la Démocratie Libérale, mais nous devons développer les nôtres avec notre démocratie. En ne proposant pas de construire une économie communiste totalement indépendante de l'économie capitaliste
qui permettrait la construction de politiques réellement communistes construites par le Prolétariat lui-même, nous laissons le capitalisme patauger dans son magma de la course au profit. La Démocratie Libérale empêche le peuple des prolétaires de prendre le Pouvoir, elle ne l'appelle qu'au suivisme. En perdant de vue, nos fondamentaux, nous avons, nous les communistes laissés le peuple des Prolétaires se morfondre dans le  suivisme. Le peuple de Gauche ne pouvait pas s'unir sur un concept faux au départ. Ainsi, nous ne permettons pas au peuple des exploités de se désaliéner du capital. C'est dramatique. C'est la démocratie libérale qui fait mordre la poussière au prolétariat. Ce système électoral fait de compétitions électoralistes et de divisions partidaires, permet au capitalisme de couler des jours tranquilles. Seulement voilà, il est encore une fois en crise,
et peut-être même au bord d'une explosion mondiale.

Une question se pose : à quoi peut bien servir le PCF dans un contexte capitaliste ? Sinon à analyser ce qu'est devenu le communisme aujourd'hui en France, pour nous sortir des griffes du Capitalisme. N'est-il pas nécessaire pour apporter les connaissances politiques utiles au prolétariat ? N'est-il pas nécessaire de lui permettre de conquérir tous les Pouvoirs ? C'est le PCF qui peut faire revivre le temps de la Commune mais avec sa
Démocratie. Aujourd'hui nous considérons que la politique est prioritaire sur l'économie, pour combattre le capitalisme, parce que nous sommes dans le magma de la Démocratie libérale. Mais, c'est faux ! Pour construire une bonne politique, il nous faut une économie adaptée à cet effet. La meilleure façon de combattre le capitalisme, c'est de construire partout une économie communiste. Nul besoin de prendre le Pouvoir par le haut, pour le faire, mais de prendre tous les Pouvoirs par le bas et c'est possible avec la Démocratie Communiste. De plus, nous devons voir, nous devons comprendre aujourd'hui qu'en ne faisant de la démocratie actuelle qu'une variable d'ajustement, nous restons englués dans la démocratie libérale et donc nous ne mettons pas en avant la nôtre. Nous avons sacrifié le moteur de la lutte de classe au profit malencontreux de l'Union de la Gauche. Les
Prolétaires n'ayant pas les bons outils économiques et politiques, pour construire le communisme de demain et transformer la société à leur mesure, ils sont tendus, ou désabusés, ou fatalistes, mais ils n'en peuvent plus de cette société capitaliste qui les broie. Ils ne se reconnaissent plus dans ce concept de Gauche qui est faux. Ils ne peuvent rien construire, la Gauche divise, elle ne peut pas unir, elle ne peut pas les unir. La Gauche n'est pas une entité ou chacun peut s’y reconnaître.

Nous ne voyons pas que nous avons besoin de faire évoluer notre démocratie, et de la faire connaître à l'ensemble du prolétariat pour qu'il puisse se désaliéner du capitalisme.
C'est là, où l'utilité du PCF est cruciale. C'est dans le processus d'une activation de la Démocratie Communiste, que se trouve en creux la construction du communisme. De plus, comme nous ne proposons pas une réelle économie communiste, pour construire des politiques communistes, le dépassement du capitalisme ne peut pas se produire. Résultat, c'est lui qui nous broie.

Exemple : Actuellement, se profile à l'horizon une énorme bulle financière spéculative puisqu’elle est alimentée en permanence par la planche à billets qui tourne à plein régime. Cette monnaie capitaliste ne peut que perdre de sa valeur au sens capitaliste du mot. Le drame, c'est que dans sa chute, elle va entraîner l'économie réelle et nous avec. Même si les dirigeants européens finissent par se rendre compte qu'ils ont bien plus intérêt à alimenter l'économie réelle en direct, que la finance, en réalité ils ne le peuvent qu'a minima, puisque les banques sont libres de privilégier les profits au détriment de l'économie réelle. La BCE peut bien prêter aux banques et autres organismes à taux zéro, c'est l'ensemble du système financier qui ensuite produit des profits. De plus, comme
l'économie réelle n'est absolument pas communiste, elle participe elle aussi à l'augmentation des profits, elle favorise la spéculation, la recherche de la rentabilité tourne à plein régime, et c'est ainsi que la valeur travail est dévaluée en permanence, du coupc'est la croissance sociale qui régresse, la boucle est bouclée. On peut se battre comme des malades contre ce système, nous n'avons pas les bons médicaments économiques
pour nous sortir de ce cauchemar, de cette spirale infernale. En réalité, les dirigeants Européens ne savent plus quoi faire, ils ne sont pas communistes. La réalité, c'est que le capitalisme ne sait produire que du profit en massacrant le social. Il nous faut donc proposer une autre économie, une économie communiste qui avec sa monnaie commune ne fait pas de profit. C'est avec cette monnaie commune que le Mouvement populaire
pourra construire une économie et des projets politiques communistes orchestrés avec la Démocratie Communiste qui assoit une confiance incontestable. Là, le piller du changement de la société est garanti. Il devient urgent pour nous communistes de proposer la mise en chantier de cette économie communiste, qui en créant une monnaie commune, finira par abolir la pauvreté et le chômage. Cette économie alors pourra
développer tous types de projets créant des emplois productifs et des emplois sociaux.

Certes, il va falloir expliquer ou réexpliquer nos fondamentaux. Expliquer que le Prolétariat, c'est l'ensemble du monde du travail productif et du monde du travail social confondu. Je rajoute qu'il va falloir expliquer, ce que représente la part du travail social, le bénévolat. En n'utilisant pas de monnaie d'échange, en étant gratuit, dans ce monde capitaliste, il semble que le bénévolat n'a pas de valeur. Mais toute peine mérite salaire. Le bénévolat en réalité a une valeur, une valeur sociale qui doit pouvoir s'échanger avec l'aide d'une monnaie, mais une monnaie commune qui ne fait pas de profit. Il doit donc être rémunéré, ne serait-ce que pour supprimer la pauvreté. C'est ainsi d'ailleurs qu'il participera à la dégénérescence du capitalisme. En réalité, c'est le capitalisme qui provoque le bénévolat et qui ne respecte absolument pas la dignité humaine, il entretient la misère pour produire toujours plus de profits. Le bénévolat ne permet pas d'en finir avec la pauvreté, il est généreux, malheureusement, il ne voit pas qu'il produit une valeur. Cette valeur sera reconnue dès qu'une monnaie commune verra le jour. Cette dernière pourra alors rémunérer les bénévoles. Ainsi ceux, qui aujourd'hui n'ont plus les moyens d'adhérer à une association retrouveront une vie sociale normale. C'est la monnaie commune qui
fera disparaître le bénévolat. Le bénévolat en définitive est de bon augure pour le capitalisme. Plus le bénévolat se développe, moins le capitalisme prend en charge les problèmes sociaux. Moins les problèmes sociaux sont satisfaits, plus le bénévolat augmente, puisque la pauvreté augmente. Tant que les bénévoles ont des revenus pour vivre ils peuvent pratiquer la solidarité envers les plus démunis. Mais dans un contexte communiste s'ils ont les moyens et s'ils veulent poursuivre leur solidarité gratuitement ils pourront toujours redonner leurs rétributions aux associations qu'ils souhaitent pour justement déployer plus de solidarité. C'est la reconnaissance de la valeur de tout ce qui est produit qui est essentiel pour la socialisation de la société. Ainsi la dimension sociale,
la solidarité universelle verra sa croissance augmenter mais surtout c'est la pauvreté, la misère et le chômage qui vont disparaître. C'est la monnaie commune qui permettra à chacun de pouvoir échanger tout ce qu'il est en mesure de produire, que ce soit du travail productif ou du travail social. Sans le bénévolat actuellement, nous serions dans une misère noire. C'est bien la preuve qu'il a une valeur, mais il n'a pas de monnaie pour en
reconnaître sa valeur et ainsi en permettre l'échange. La gratuité ne permet pas d'échanger les solidarités. Elle est un frein au développement de la solidarité universelle.
Cette monnaie commune non seulement permettrait des échanges sociaux de tous types, mais comme elle a l'avantage de permettre à chacun de produire ce qu'il veut, elle permettra alors aux plus démunis de retrouver toute leur place dans la société. Alors ils pourront adhérer à tous types d'associations et ils pourront même en vivre.

Mais le travail productif lui aussi a besoin d'une monnaie commune pour se désaliéner du capital. Il va falloir expliquer qu'une monnaie commune ne pourra pas faire du profit, puisque les Établissements Bancaires communistes, en pratiquant la Démocratie Communiste, empêcheront la rentabilité financière, de se créer. Il va falloir expliquer que cette monnaie commune peut se créer à partir de l'Euro, c'est possible et immédiatement.
C'est possible parce que la BCE prête à taux zéro aux banques spéculatives, elle peut donc alimenter en liquidité les établissements bancaires à économie communiste. De plus, chacun pourra y déposer son argent en toute sérénité par la confiance incontestable qu'active la Démocratie communiste.

Autres argumentations pour oser proposer l'ambition du communisme réel. D’abord remettre en pleine lumière le communisme pour qu'il soit clairement identifié pour le distinguer de toutes les nocivités que le capitalisme impose. Puis, puisque les communistes veulent activer tous ceux qui veulent changer réellement la société, ils
doivent permettre au prolétariat de s'unir non pas uniquement sur l'anticapitalisme, mais sur la construction du communisme. Cela change toutes les perspectives politiques actuelles. S'activer en commun avec une démocratie qui permet de construire des projets politiques et économiques à égalité de Droits et de Pouvoirs, va rendre enfin réalisable ce que certains appellent l'utopie du communisme. C'est ainsi que l'Union des Prolétaires se concrétisera, elle s'élargira au fur et à mesure de la prise de conscience de chaque prolétaire quand il se reconnaîtra dans les valeurs de cette entité commune que sont le Prolétariat et ses valeurs humaines qu'il porte en lui. Fait-il parti des exploités ou des exploiteurs ? Ainsi, le Mouvement populaire pourra s'activer et s'étoffer en toute sérénité.
Aujourd'hui, nous sommes comme aveuglés par le capitalisme, et comme nous avons délaissé le communisme, notre langage est totalement en décalage entre les réalités, de ce que nous sommes et de ce que nous voulons, et notre offre politique. A vouloir poursuivre en permanence avec la Gauche un cheminement qui en définitive ne peut qu'échouer un débat doit avoir lieu dans tout le Parti sur cette question-là. Tout se passe, comme si on voulait le communisme, mais en refusant d'en parler, en refusant de voir sa réalité, on ne permet pas au prolétariat de le construire. C'est le prolétariat de plus en plus politisé qui transformera en profondeur la société. Nous avons valorisé la Gauche au détriment du Communisme. Résultat, tout ce qui représentait les valeurs du communisme a été dilué, dans le magma des valeurs de la Gauche. Ainsi, le capitalisme a pu investir tous les secteurs, publics, coopératifs, et même associatifs et en utilisant une partie du langage du communisme, pour mieux tromper l'opinion publique.

Par exemple : Les banques coopératives existent, alors pourquoi construire des banques communistes ? Tout simplement pour éviter que ces banques ne sombrent pas dans les mailles du système capitaliste pour qu'elles ne puissent pas alimenter encore et toujours les profits et la spéculation. Tout comme les mutuelles, les banques coopératives ne conservent que le nom pour faire illusion, mais en réalité, elles n'ont plus rien à voir avec leur éthique d'origine. Tout simplement ils leur manquent l'outil de la Démocratie Communiste pour les empêcher de sombrer dans les mailles des objectifs du capitalisme.
Résultat, il en profite, il s'infiltre partout. Tout le monde a besoin, d'argent, particuliers, institutions, entreprises, coopératives, associations, chacun se débrouille comme il peut dans ce système économique capitaliste. Comme personne ne propose un autre système bancaire, un autre système économique, le capitalisme est le roi du pétrole.  Il va falloir aussi expliquer que cette monnaie commune va asseoir sa valeur sur l'étalontravail
(productif et social), tout en se déconnectant de l'étalon-confiance du système économique capitaliste. Cette monnaie commune va pouvoir non seulement constituer sa masse monétaire, avec les dépôts des usagers, mais aussi par la constitution des crédits nécessaires aux investissements avec des prêts à taux zéro que la BCE peut produire, mais également en transformant les entreprises capitalistes en entreprises communistes par la seule force unificatrice que va produire la Démocratie Communiste au sein des salariés dans les entreprises. C'est ainsi que la valeur travail sera enfin reconnue, comme valeur d'échange. C'est alors, que l'étalon-travail détrônera l'étalon-confiance que le capitalisme a mis en place pour le plus grand bonheur de la mondialisation de son
économie. En effet, il suffit que les salariés utilisent les principes et les processus de la Démocratie Communiste pour que progressivement, ils puissent s'approprier les moyens de production. De plus, en utilisant ce processus démocratique qui assoie une confiance incontestable, elle permettra de battre en brèche la confiance à l'aveugle que l'économie capitaliste use et abuse au plus grand bonheur de la production des profits et de la spéculation. La Démocratie Communiste bloque tous les processus spéculatifs. L'objectif politique des banques communistes est clair : relancer le développement de l'emploi par une économie communiste qui va produire une croissance sociale inégalée. En effet, aujourd'hui tout le social est tributaire de l'économie du marché du système capitaliste.
Régression du travail, et toutes les structures sociales sont dans le rouge. Demain, avec l'économie communiste, toutes les activités sociales seront reconnues comme étant une valeur d'échange au même titre que le travail productif. Donc en remettant le Communisme à la française hautement démocratisé en pleine lumière, nous pouvons faire révolution, mais une révolution sereine, pacifique. Nos perspectives, alors, deviennent
immenses. L'utilité du PCF est alors évidente, produire du communisme partout où c'est possible. Pour les septiques qui vont considérer que la BCE n'alimentera jamais les banques communistes, il faut bien voir qu'en les alimentant, la BCE aura une bonne et saine raison de faire tourner la planche à billets pour développer l'emploi, en finir avec la pauvreté, mais aussi en finir et au détriment de la rentabilité financière. Les prochaines
élections Européennes diront alors ce que la BCE devra et pourra faire.
Oui, nous devons passer à la contre-offensive, mais en proposant une autre économie basée sur une autre valeur de l'argent, basée sur l'étalon-travail. Passer de l'étalonconfiance à l'étalon-travail, c'est possible. La Confiance, cet étalon du capitalisme actuel, c'est du vent. La Confiance des capitalistes est une confiance à l'aveugle. Autrement dit, ce sont les plus malins qui ramassent la mise. L'étalon-or s'appuyait sur quelque chose de rare, de concret et il ne s'altérait pas. Pour faciliter la circulation de la monnaie, les tenants du capital ont créé le papier-monnaie, facilitateur de profits. Ce papier qui au fil du temps ne s'appuie plus sur aucune valeur réelle, que sur celle de la confiance à l'aveugle dégrade non seulement la valeur Travail mais détruit la croissance sociale. De plus, la circulation de la monnaie est un élément déterminant. Si nous n'avons pas de monnaie,
nous ne pouvons pas échanger ce que nous produisons, que ce soit du travail productif, social ou culturel. Il y a besoin d'une masse de monnaie bien plus importante qu'elle ne l'est actuellement. En effet, c'est l'insuffisance de monnaie en circulation, qui ne nous permet pas d'échanger suffisamment pour satisfaire les besoins, c'est ainsi que la pauvreté gagne du terrain. Si cette monnaie, est détournée au profit des petits malins, elle se concentre dans les mains de quelques-uns, qui accaparent des masses monétaires immenses au détriment de ceux qui travaillent, en provoquent des gâchis immenses. De plus ces masses de monnaie se dévaluent puisqu'elles n'ont plus d'utilité réelle. Le capitalisme est en crise, et le communisme pour l'heure est absent des tabloïds, mais
comme il a toujours existé, il suffit qu'il se rénove, pour en finir avec un système économique totalement obsolète et qui broie tout sur son passage.

En fait, si l’Euroscepticisme gagne du terrain, c'est que nos chers dirigeants européens, naturellement, se rendent compte, eux aussi, que nous marchons sur la tête. En faisant tourner la planche à billets comme ils le font, ils se rendent compte que de nouvelles  crises vont apparaître. La monnaie perd de sa valeur, car elle ne sert plus qu'à alimenter la pompe à finances et c'est le Pouvoir de la finance et l'économie réelle qui paralyse les
décisions de nos chers dirigeants européens. Le capitalisme mondialisé, arrive au bout du rouleau. Les dirigeants européens, ne savent plus quoi faire, quoi inventer pour relancer l'économie réelle. Normal ! Ils ne sont pas communistes. Ils ne peuvent donc pas transformer la monnaie à profit, en monnaie commune. Ils ne peuvent pas passer l'Euro de l'étalon-confiance à l'étalon-travail.

La monnaie commune, celle qui ne permettra plus de faire des profits, doit donc être créée sur la réalité de la valeur du Travail. Mais le travail, il faut le prendre au sens large à savoir le travail productif et le travail social. S'il y a création du papier de cette monnaie commune, à chaque fois qu'il y a augmentation du travail, (par le fait même de l'augmentation de la population), ou si elle se produit à chaque fois qu'il y a demande de
crédits pour les investissements indispensables au développement économique, la masse monétaire va augmenter, mais les échanges vont eux aussi se démultiplier. L'économie communiste ne bloque pas l'activité économique au contraire elle permet à chacun, d'avoir suffisamment de monnaie d'échange pour vivre décemment et donc d'augmenter les activités, mais certainement pas le temps de travail. D'ailleurs le travail aura une nouvelle dimension, il sera conçu différemment. Les prolétaires éviteront les gâchis, et surtout ils
vont réfléchir, analyser, prendre des décisions politiques qui s'imposent, avant la mise en exécution de toute activité. Nous pensons avant d'agir, si personne ne vient nous obliger à faire n'importe quoi pour vivre. Pour que l'harmonisation sociale puisse se faire de façon équitable d'un bout à l'autre du pays, le syndicalisme va reprendre des couleurs, lui aussisera constructif. Nous allons pouvoir augmenter le SMIC puisqu'il ne sera plus conditionné à la pression permanente de la rentabilité financière. Mais ce sont les multiplications des luttes syndicales associées à une économie et une politique bien plus favorable au monde du travail, qui inévitablement vont se déployer. Le syndicalisme va participer à la construction de cette nouvelle société. De plus à partir de ce moment-là, le travail sera exécuté avec bien plus de perspicacité, et de bonheur, tous les gâchis utiles à
l'exploitation capitaliste, et nuisibles au développement d'une saine économie, disparaîtront. Les salariés savent ce qui est bien pour eux. Sans le fardeau de la rentabilité financière, ils vont redoubler d'ingéniosité. Mais comme nous avons aussi besoin de la solidarité et du travail des uns et des autres, nous aurons besoin d'une cohérence politique pour satisfaire les besoins de l'ensemble de la société. Chaque fois que nous pourrons produire du travail productif et ou du travail social, nous permettrons à tout le monde de bénéficier des solidarités universelles. Ainsi elles vont se démultiplier.
Chacun doit être libre du travail qu'il produit, mais il doit en être maître. Il doit savoir à quoi sert son travail, quelle valeur lui correspond, pour pouvoir échanger ce dont il a besoin. Il doit avoir la garantie, que ce qu'il produit, ne va plus alimenter la spéculation financière, ne va plus sombrer dans le puits sans fond de la finance mondialisée, mais au contraire satisfaire tous les besoins et développer la solidarité universelle. Le fait, que cela devienne possible puisque tous les ingrédients économiques et politiques le permettent va démultiplier les luttes syndicales. Elles vont être porteuses de projets politiques institutionnels, pour satisfaire la demande sociale.

Mais, nous ne pouvons pas pour l'heure, faire table rase de la monnaie capitaliste d'un coup de baguette magique. Nous l'utilisons, certes, sur une fausse valeur, une valeur qui ne convient pas aux prolétaires que nous sommes, mais si nous avons en perspective notre économie, nous pouvons tout transformer à la condition que les prolétaires mettent la main à la pâte. D'où l'urgente nécessité à faire connaître le potentiel de la Démocratie
communiste, pour qu'ils s'en saisissent. D'où l'urgente nécessité de créer des établissements bancaires qui ne fassent plus de profits. J'irai même jusqu'à dire que la BCE trouverait là, une raison profonde de créer une monnaie à taux zéro, qui ne sombrerait plus jamais dans le puits sans fond du capitalisme, puisqu'elle financerait les investissements nécessaires au travail productif et au travail social, bénévole y compris. Si l’Euroscepticisme gagne du terrain dans les consciences des dirigeants européens, et si nous communistes, nous proposons une monnaie commune qui empêche toute spéculation de se réaliser, nous coupons l'herbe sous les pieds non seulement des capitalistes, mais aussi de tous ceux qui activent en permanence des trafics en tous genres, drogues, armes, esclavages, etc., etc.. Alors tout devient possible. Les guerres pourront alors régresser considérablement, jusqu'à leur complète disparition.

Nous avons donc à résoudre la question du comment les citoyens peuvent-ils devenir des véritables acteurs du changement ? Il suffit qu'ils aient la connaissance de pouvoir utiliser les principes, et les processus de la Démocratie Communiste, mais également ce qu'elle est en mesure de produire, économie et politique communistes. Non seulement, le Mouvement populaire va avoir l'outil pour construire tout autrement, mais il va pouvoir se retrouver sur des valeurs communes, et donc s'unir, se rassembler et mettre en cohérence leurs projets communs. À partir du moment, où les citoyens deviennent acteurs du changement dans les institutions citoyennes, et des prolétaires avertis dans tout ce qu'ils produisent, chacun alors prendra le temps de la connaissance qu'il lui faut et ainsi évoluer en tout. L'ascenseur social redeviendra réalité. C'est alors que le Parti Communiste français en jouant un rôle de facilitateur des meilleures idées, retrouvera tout son potentiel d'utilité politique qui faisait sa fierté et son autorité reconnue dans tous les mouvements progressistes du monde entier.

Mais pour l'heure comment les citoyens peuvent-ils avoir envie d'acquérir des connaissances, sociales, économiques et politiques s'ils ne perçoivent pas la différence entre économie capitaliste et économie communiste et s'ils ne voient pas comment ils peuvent être utiles politiquement dans leur citoyenneté, dans leur travail, dans leurs actions sociales. Seul le Parti Communiste peut leur révéler ce qu'ils sont, et ce qu'ils
peuvent faire. Le communisme a toujours existé, mais s'il est en berne, c'est qu'il n'a pas su faire évoluer sa propre démocratie, pour activer sa vision de son économie pour pouvoir activer des projets politiques réellement communistes. Pour l'heure, la démocratie libérale demande aux citoyens de mettre un bulletin dans l'urne, et de se contenter de cela. Surtout, pour qu'ils ne puissent surtout pas conquérir tous les Pouvoirs décisionnels
dans le monde du travail. Cette démocratie est extrêmement réductrice. Nous communistes, nous pouvons leur proposer beaucoup plus que cela. C'est en permettant à chacun d'activer son potentiel politique, que l'on donnera envie de faire de la politique à des millions de gens, puisqu'alors ce potentiel politique deviendra un outil pour changer non seulement la société, mais changer la vie de chacun. Rien, de plus dynamisant pour le citoyen, le prolétaire, le militant de s'activer dans des actions sociales, politiques où économiques, c'est ainsi qu'il va se sentir utile à l'ensemble de la société. Alors l'épanouissement à la vie peut se faire. Pouvoir travailler sans contrainte, avec l'immense plaisir de faire ce qu'il nous plaît. Bien sûr, qu'il y aura des activités qui seront peut-être délaissées, mais l'intelligence humaine peut trouver des mécanismes, des robots remplaçants les activités peu attractives. L'avantage aussi à reparler du communisme, c'est pour tous ceux qui se sont éloignés de la politique, de leur redonner la force d'y retrouver de l'intérêt. Mais aussi, pour ceux qui ne font jamais de politique comme ils disent, qu'ils puissent avoir la certitude que tout peut changer dans la transparence et
dans la sérénité. Ainsi ils pourront en reconnaître l'utilité sans pour autant se sentir obligé d'y participer. Donc, reparler du communisme, n'oblige personne, mais il doit démontrer que sa régénérescence est possible, puisque sa Démocratie construit tout et autrement.
Ainsi, nous allons permettre au Mouvement populaire non seulement de s'activer pour le mieux-vivre et le mieux-être de chacun, mais aussi de s'unir, de s'élargir et de participer ainsi, au dépassement du capitalisme.

Il va bien falloir, leur répondre à ces citoyens, à ces prolétaires s'ils voient revenir en force ce communisme inédit sur le devant de la scène si nous décidons de le mettre en oeuvre lors du Congrès sur leurs propres questionnements. Il va bien falloir leur dire que la Gauche a failli et qu'il est temps de passer à autre chose. Il va bien falloir, dire ou redire que le communisme n'est pas mort, qu'il ne peut pas mourir puisque nous sommes des
êtres sociaux. Cela nous oblige à rechercher en permanence le mieux vivre ensemble et le mieux faire en commun. Il va bien falloir leur dire que ce communisme, ne peut pas se construire s'ils n'y mettent pas la main à la pâte. Il va bien falloir leur dire que sans les outils de la Démocratie communiste, ils ne pourront pas construire un changement véritable de la société, ils ne pourront pas s'unir, ils ne pourront pas se faire confiance mutuellement, ils ne pourront que continuer à subir le capitalisme. Nous devons donc, leur apporter la certitude, la garantie qu'ils seront non seulement entendus mais qu'ils seront alors avec cette démocratie, les maîtres du jeu. Ils seront partie prenante, de cette oeuvre commune, s'ils le souhaitent. Seulement voilà pour faire cela, nous sommes obligés de
nous démarquer totalement de la pratique de la Démocratie Libérale, et nous déconnecter totalement de cette Gauche en perte de vitesse, pour expliquer et pratiquer l'ensemble du processus de la Démocratie Communiste.

Cette Désignation et cette Reconnaissance, dont nous avons les uns vis-à-vis des autres, sont une réalité au coeur même du PCF. Cette Désignation par Reconnaissance est une richesse que nous ne mesurons même pas nous communistes. Elle est, pour l'heure informelle, comme suspendue au-dessus de nos têtes, comme une évidence, nous n'en faisons pas cas, nous la vivons. Nous devons donc, non seulement la renforcer en la
formalisant dans nos statuts, pour la brandir comme une référence notoire pour toute la société. En réalité comme elle n'a pas une assise statutaire forte, chacun des adhérents se sent certes investi d'une mission, d'une responsabilité, par le fait d'être adhérent au Parti communiste, mais en réalité cette responsabilité n'est pas totale. Notre démocratie n'est pas totalement aboutie. C'est avec la pratique interne à désigner à bulletins secrets
tous ceux qui doivent accéder à des postes à responsabilité, que l'on permettra à chaque adhérent de se sentir totalement souverain dans son Parti. De s'en sentir totalement responsable. Pour l'heure, la Démocratie interne au PCF ne va pas jusqu'au bout.
Personne en réalité n'a conscience que cette reconnaissance formalisée ainsi, peut élever le sens de nos responsabilités à un tout autre niveau, qu'elle ne l'est actuellement. Cela ne le gêne pas cet adhérent, ce militant, cela ne nous gêne pas, outre mesure, sauf que cette démocratie non entièrement aboutie, empêche l'élargissement de notre base militante et ainsi d'en désigner ses meilleurs éléments. Si chacun met en avant son potentiel politique, s'il désigne à bulletins secrets celui ou celle qui doit assumer des responsabilités, c'est
qu'il en reconnaît sa valeur politique. C'est qu'il décuple son sens des responsabilités. Il porte un jugement positif sur les autres en toute intimité, sans porter préjudice à quiconque. C'est le travail politique que l'on effectue ensemble qui détermine cette Reconnaissance. En effet, plus nous avons l'habitude de travailler ensemble plus cette reconnaissance s'étoffe et plus l'expérience collective devient de plus en plus efficace. C'est ainsi que la transparence politique devient totale et incontestable. Appliquer cette mesure étape par étape, étage par étage va renforcer considérablement le poids politique, de tous ceux qui seront désignés ainsi. La Démocratie communiste va alors déployer toutes sortes de réactivités insoupçonnées pour l'heure. Mais ce jugement positif va souder, va unir, pour le mieux faire ensemble, non seulement dans le Parti, mais dans toute la société. Cette façon de pratiquer la démocratie va révéler à chacun que son activité politique a une certaine importance, une certaine hauteur de vue, une certaine valeur intellectuelle, politique, économique. Personne n'oblige personne à désigner qui que ce soit, pour une mission en jeu, mais il sait qu'il en aura la possibilité. Personne ne l'oblige, c'est son intime conviction, qui le fait agir. C'est lui qui juge s'il connaît suffisamment ou pas les personnes avec qui il travaille la politique, pour désigner telle ou telle personne. Il est seul juge pour en mesurer la portée. Mais il va se rendre compte aussi, qu'il est extrêmement important que de cette pratique démocratique, dépendra tout
ce qui va advenir et tout ce qui sera produit, après dans toutes les instances supérieures.
Cela change tout. Surtout si l'on sait que la Démocratie Communiste peut se pratiquer partout dans toute la société. Nul besoin, d'être adhérent au Parti Communiste pour pratiquer la Démocratie Communiste, elle peut se pratiquer partout. Ce qui est sûr c'est que cette démocratie produira du communisme. Si en plus le citoyen sait que tout cela existe, et s'il sait qu'il peut activer cette démocratie dans son activité productive, sociale et économique il éprouvera, alors le besoin, de cultiver son savoir politique et d'y participer. Sinon, le Prolétaire continuera à activer le capitalisme.

Il faut bien voir, aussi que la Démocratie Communiste est un tremplin qui invite à se cultiver politiquement. Mais aussi, pour tous ceux qui ont quitté le Parti d'y retrouver ses racines profondes et les fondamentaux qui forgeaient leur identité et leur unité. Nous pouvons ressouder ainsi tous ceux qui se considèrent comme communistes, car non seulement ils auront devant eux des perspectives inédites, mais ils retrouveront la fierté de participer à cette oeuvre commune. Mais ce sont aussi les citoyens qui vont pouvoir s'unir en toute confiance pour activer toutes sortes de projets, sans se dire pour autant communistes, ils feront eux aussi du communisme en toute conscience. C'est tout simplement parce que notre démocratie interne est inaboutie aujourd'hui, que nous
n'avons pas pu élargir notre base militante, ni donner des outils politiques au Mouvement populaire pour qu'il puisse tout changer.

Bien sûr il va falloir expliquer qu'en fait la Gauche n'a plus de sens, ne fait plus sens, mais pour la plus grande partie du peuple il le sait. Il sait qu'elle n'est plus porteuse d'un changement de la société. Il va falloir expliquer que la Gauche est indéfinissable parce que non identifiable. Nous devons voir ce qu'est la Gauche, ce qu'elle a produit et ce qu'elle ne pouvait pas produire. Quand nous parlons de la Gauche, parlons-nous des Partis politiques de Gauche ou bien du peuple de Gauche ? N'avons-nous pas intérêt à parler à tous ceux qui veulent en finir avec le Pouvoir de l'argent ? Mais, ceux-là, forme une entité commune, une identité commune, c'est le Prolétariat. Ils ne sont pas tous de Gauche pour l'heure que je sache. Normal, ils ne savent même pas qu'ils font partie du prolétariat, puisqu'il y a des lustres que nous n'en parlons plus ? Il ne tient qu'à nous, de leur proposer une économie communiste pour qu'ils en perçoivent un intérêt certain et qu'ils reconnaissent enfin de quel côté de la barrière, ils se trouvent. Sont-ils prolétaires, ou capitalistes ? C'est à eux à s'y reconnaître ou pas. Certains ne se reconnaissent même plus dans cette Gauche moribonde et dans ses valeurs disparates et sans fondement.
Désolée, mais nos valeurs Communistes ne sont absolument pas les mêmes que celles du PS, ni celles des Verts, ni celles d'un Jean-Luc Mélenchon, etc., etc.. Il nous faut mettre la barre bien plus haut pour hisser nos valeurs communistes et qu'elles soient enfin perceptibles par tous. Dans le système capitaliste, la politique paraît prioritaire puisque son système économique semble indéboulonnable. Nul besoin de changer de système
économique, juste le remettre de temps en temps à niveau et donc les hommes s'activent sur des choix politiques, tout en restant dans le cadre de l'économie capitaliste. C'est ce qu'active la Gauche. C'est l'argent qui dicte ce qui peut être fait pour le profit, mais non ce qui doit être fait pour l'humain. Le communisme dicte autre chose, il dicte ce qui doit être fait pour que l'épanouissement humain puisse se réaliser, et alors là, ce sont les prolétaires les plus convaincus, qui cherchent à transformer la société. Mais cela ne suffit pas pour la transformer, il faut construire une économie au service des prolétaires et sur la base de ce qu'ils sont en capacité de produire, sur la valeur Travail (productif et social) sans qu'aucune exploitation d'un être humain sur un autre ne puisse se faire. Donc la priorité pour les communistes qui veulent changer la société, c'est bien de construire une autre économie qui peut et qui doit se développer sur toute la planète, et non des projets politiques stériles dans le cadre de l'économie de marché.

Entre promesses et engagements politiques des candidats aux élections, la démocratie libérale active les compromis, jusqu'à des degrés de compromissions qui dégradent l'art et la noblesse de la politique. Les pertes de repères en sont le résultat. Avec la Démocratie communiste chacun est libre, personne n'est obligé de vendre son âme au diable, pour sauver les apparences d'une union de façade. Personne n'est obligé de s'engager sur
quelque chose qu'il n'approuve pas. Celui qui est désigné pour accomplir une mission qu'on lui confit, fait ce qu'il pense. Il n'est pas révoqué. Si la majorité ne le désigne plus c'est que d'autres sont mieux perçus, ainsi personne ne porte atteinte à sa dignité. Chacun est en capacité d'évolution, personne n'est seul, chacun travaille la politique en commun.
C'est la démocratie libérale qui oblige à chercher et à faire des compromis à Gauche pour  battre la Droite. Mais battre la Droite ne permet pas pour autant d'activer le dépassement du capitalisme et d'en finir avec les profits. Continuer avec la Gauche, c'est encore et encore s'obliger à rechercher des compromis. Chaque parti, cherche à construire des projets avec les autres, mais avec l'ambition d'en être le leader. Les collectifs antilibéraux hier ou les primaires aujourd'hui ne sont que des passages obligés pour imposer un leader qui ensuite fera ce qu'il voudra ou ce qu'il pourra. Sans cohérence politique réelle, ceux qui se sont unis pour conquérir le Pouvoir vont inévitablement se diviser au premier coup de vent. Cette pratique politique divise les organisations politiques, mais en aucune façon elle ne peut unir un fort Mouvement populaire. Ces combats fratricides ne sont que des
combats dévastateurs pour le monde du travail. Ils en arrivent même à provoquer des positionnements de coupeurs de tête tel que le Référendum révocatoire. Comme s'il fallait éliminer ceux qui ne pensent pas comme eux. Comme si les leaders se positionnaient au- dessus du peuple, au-dessus des Partis. Comme s'il était inutile de considérer que le Mouvement populaire ne pouvait pas être en capacité de prendre le Pouvoir. La Démocratie Communiste c'est la démocratie du Mouvement populaire. Avec elle la priorité ce sont les idées pas les leaders. Les idées nouvelles si elles sont pertinentes font leur chemin plus ou moins fortement et avec l'emprise du temps disparaissent ou se régénèrent en permanence, en fonction justement de l'évolution des consciences. C'est
ainsi qu'il est inutile de révoquer qui que ce soit. Les idées font leur oeuvre. Les consciences ne peuvent évoluer que si des idées réellement nouvelles apparaissent. Ce sont les idées novatrices qui étant mises à l'épreuve du temps font évoluer toutes les consciences. Encore aujourd'hui, après les échecs successifs des résultats électoraux, n'y a-t-il pas besoin d'une remise en cause de ce qui a été fait et de qui ce qui se fait depuis
des lustres ? Depuis le Programme commun, tout s'est dégradé progressivement, rien n'a marché, et le capitalisme est plus vivant que jamais. Malgré ses crises à répétition, il ne fait que dégrader la dimension sociale de l'ensemble des sociétés de par le monde.

L'Union du peuple de France n'a pas pu se construire vu que l'Union des Partis politiques de Gauche était et est impossible à réaliser, du fait même de leurs différences d'appréciations sur le capitalisme et de l'absence de conscience de classe. Quant au communisme, sa disparition des écrans radars, n'a absolument pas profité à l'unité de la Gauche, bien au contraire. C'est une évidence, ce ne sont ni les engagements, ni les promesses qui changeront la société, c'est la construction du communisme par tous les bouts à la fois, qui transformera la société. Les engagements en trompe l’oeil et les promesses non tenues ont eu raison de la Gauche. Et il faudrait en remettre une couche ?

La politique, c'est bien plus compliqué que de faire partie du côté Droit ou du côté Gauche de l'hémicycle. Mais elle sera bien plus perspicace quand chaque adhérent, chaque citoyen, chaque prolétaire, aura la possibilité de devenir acteur du changement, c'est ainsi que les choses changeront réellement. Ce n'est certainement pas rentrant à nouveau dans des cuisines politiciennes, qu'un miracle se produira, en croyant encore et encore
que ce qui a échoué hier, marchera demain. Mais pour que ce prolétaire, cet adhérent, ce citoyen puisse devenir acteur du changement, il a besoin d'un outil pour construire autrement la société tout en s'attaquant à la racine de ce capitalisme ravageur. C'est bien la Démocratie Communiste qui est l'outil incontestable pour construire le communisme de demain et il est aussi une arme redoutable, pour non seulement anesthésier le capitalisme, mais pour la réalité de son dépassement.

De plus, croire qu'une fois que l'on est aux commandes, on fait tout ce que l'on veut, est une ineptie. Il y a toujours des rapports de forces contraires qui freinent toutes actions concrètes. C'est toujours le capitalisme, qui active les divisions, pour rester Dominant. Qu'a fait la Gauche ? Elle a désespéré Billancourt. Cette Gauche, s'est toujours fourvoyée avec le Pouvoir de l'argent. Nous, les Communistes, nous subissons une double peine, être obligés de voter le plus à Gauche possible sans jamais pouvoir réellement voter pour une politique communiste. De plus, en utilisant en permanence ce langage de Gauche, nous, nous sommes repliés sur nous-mêmes, nous avons en quelque sorte perdu notre âme. En ne parlant plus de nos convictions profondes et en ne tirant plus le fil du communisme nous ne pouvions plus en imaginer ses évolutions possibles. Nos propositions se calquaient sur le réel du capitalisme et non sur la réalité des besoins du communisme pour qu'il se développe. Oublier, d'ancrer le communisme dans la réalité de la société française est gravissime. Mais il n'est jamais trop tard pour le faire, et pour bien le faire. Certes, la Gauche a effacé le Communisme, mais il est plus vivant que jamais.

Par exemple : qui empêche que des économistes communistes ou communisants soient aux premières loges pour créer ces établissements bancaires, au plus près de la population, dans les quartiers, les villages, mais aussi pour les Mairies, les Départements, et les Régions ? Mais pour que cette monnaie commune ne retombe plus entre les mains du système capitaliste, il y a besoin d'une Démocratie qui met en cohérence les besoins des prolétaires, des associations, des entreprises productives mais aussi ceux des paysans, des services publics, etc., etc.. Ce sont tous ceux-là, qui vont pouvoir agir utilement. Pour la transformation de la société. Les salariés dans les entreprises capitalistes, vont pouvoir alors se désaliéner du capital, car ils verront qu'une autre économie, utile à leurs échanges, utile aux investissements, utile à l’ascenseur social, existe, qu'elle est en construction, et qu'elle peut dorénavant se mettre en marche et grandir partout. Cela change la conception même des luttes. Elles ne se battront plus contre le capitalisme, mais c'est en construisant le communisme qu'elles vont en finir avec lui. Ces salariés vont pouvoir brandir l'arme du communisme. Mais ils ont l'urgente nécessité de se faire confiance mutuellement, il faut qu'une Confiance infaillible, indéboulonnable, incontestable, puisse garantir que cette monnaie commune ne puisse jamais plus sombrer dans des mains des capitalistes, dans la spéculation boursière, etc., etc.. D'ailleurs, les salariés des banques capitalistes pourraient, eux aussi, participer à la
transformation des banques, de leurs banques, à la condition qu'ils aient l'outil de la Démocratie Communiste entre leurs mains pour tout orchestrer autrement.

Sur cette base-là, nous pouvons construire une économie communiste puissante, qui finira par dépasser l'économie capitaliste. Ici nous voyons ce que ne peut pas apporter la Gauche pour changer la société. En mêlant économie et politique, orchestrées par la Démocratie Communiste c'est alors que ce triptyque va ouvrir les portes de la concrétisation d'une société nouvelle. Ce n'est plus seulement en rester à l'espoir d'une vie nouvelle, mais c'est la mise en oeuvre de ce triptyque qui le rend possible. Il va être très favorable aux luttes des salariés dans les entreprises, mais aussi aux adhérents dans les associations qui mènent des luttes sociales profondes depuis tant de temps, et qui se heurtent en permanence au Pouvoir de l'argent. On le voit ici si nous menons à bien une
réelle transformation de notre vision du communisme, et si on met fin à la stratégie de la Gauche, nous allons remettre sur ses pieds cette société qui marche sur la tête, dont tout le monde parle.

C'est pour cette raison, et dans ce cadre-là, que nous avons besoin non pas, d'une candidature de Gauche, mais d'une candidature communiste, qui soit porteuse des idéaux du communisme et de ses nouvelles perspectives, pour que le prolétariat puisse s'y reconnaître pour agir. De plus avec la puissance de l'activité politique que peuvent déployer les communistes en remettant sur les rails le communisme, c'est alors que le clivage Capitalisme/Communisme redeviendra une évidence. Par contre ce qui n'a pas de sens, ce qui ne fait pas sens c'est le faux clivage Gauche/Capitalisme. Nous devons non seulement réactiver la conscience de classe du prolétariat, pour faire face aux capitalistes et à leurs valets, mais nous devons construire immédiatement les fondements d'un communisme de notre temps. Non seulement pour remettre en pleine lumière le
prolétariat, mais pour donner la possibilité à chacun des prolétaires de s'y reconnaître en tant que tel, d'activer son propre potentiel politique et partout où il le peut. Le prolétariat, ce n'est pas que la classe ouvrière, c'est le monde du travail, le monde social, mais aussi les chômeurs, les retraités et les enfants des prolétaires. Pour que chacun puisse se reconnaître dans le Prolétariat et agir en prolétaire, notre langage doit supplanter le
langage de cette Gauche vide de sens.

Mais pourquoi les Communistes ont-ils tant de mal à reparler du communisme, de ses valeurs et de ses fondamentaux ? Pas étonnant ! Le langage de Gauche a supplanté le langage communiste à tel point, que l'on en oublierait presque que le communisme est réellement une valeur universelle. Ce qui est grave, c'est qu'en effaçant le langage communiste, c'est sa culture de la conscience classe que l'on a fait régresser. Et l'on
s'étonne après, l'émergence des déviances que tout cela entraîne. Plus grave encore, c'est que la culture des communistes n'est plus transmise aux générations futures pour qu'ils puissent construire leur avenir à leur tour sur de nouvelles bases. Il y a 50 ans que l'Union de la Gauche a été mise sur les rails. À cette époque, nous nous sommes crus suffisamment forts, pour ouvrir nos portes à des forces politiques non-communistes, en espérant que le peuple ne nous oubliera pas, et qu'il allait continuer à nous suivre. Sauf que le prolétariat n'a pas à nous suivre, mais il doit mettre la main à la pâte, la différence est de taille. Mais pour qu'il mette la main à la pâte les communistes doivent reconnaître qu'il a un potentiel politique puissant, et que les communistes ne sont pas au-dessus de lui. Par contre il a l'obligation de lui apporter des d'outils économiques et politiques
orchestrés par une Démocratie communiste inédite qui va aider le prolétariat à transformerla société. Rien ne pourra se faire sans lui, sans la conscience de classe du Prolétariat. À cette époque, nous avons mis sur les rails l'Union de la Gauche, mais cela n'a pas marché et tout a été construit aux dépens du communisme, de ses valeurs, et de sa conscience de classe. Jacques Duclos n'avait en fait, fait que 24 % des voix, et donc la conscience de classe des prolétaires n'était pas majoritaire, pour porter atteinte au capitalisme. Mais au
lieu de s'interroger, sur ce que l'on aurait dû améliorer dans notre stratégie politique, qu'elle aide le Prolétariat à se muscler politiquement, que cette stratégie devienne davantage communiste, nous avons Changé de cap. Nous avons mis sur les rails la Gauche, et du coup, nous avons mis en sommeil le communisme dans les consciences.
Nous avons un besoin urgent de lui apporter un souffle nouveau extrêmement puissant, pour pouvoir tout reconstruire autrement.

De plus, les communistes se trompent quand ils mettent sur un même plan, mais séparé ; politique, économie et démocratie. C'est faux ! Ceci est l'idéal pour le capitalisme. C'est lui alors qui tire toutes les ficelles. Dans ce contexte les communistes n'arriveront jamais au Pouvoir. De plus c'est une ineptie de croire que ce sont les communistes qui doivent arriver au Pouvoir, c'est le Prolétariat qui doit y arriver. C'est lui qui doit reconnaître ceux
qui représentent le mieux le communisme. Cela change tout. Par contre les communistes se doivent de réfléchir, d'analyser et de faire évoluer les idées pour apporter au Prolétariat les moyens pour se reconnaître en tant que classe pour se désaliéner du capital. De plus nous ne pouvons pas faire une bonne politique si nous n'avons pas l'outil d'une économie communiste qui lui correspond, et surtout si sa démocratie ne met pas en osmose, en
orchestration, en cohérence cet ensemble qu'est (l'économie et la politique). La mise en Cohérence Démocratique de l'économie et de la politique communistes, est là, au coeur du changement que nous devons produire. Mais sans la conscience de classe du Prolétariat rien ne peut se faire, rien ne peut se produire. Il ne suffit pas de dire aux gens ce qu'il faut qu'il fasse, il faut qu'il voie ce qui peut être fait. Autrement dit il ne suffit pas de dénoncer le capitalisme, il faut démontrer ce que le communisme peut faire et peut apporter. Le communisme, c'est le mouvement réel qui dépasse le capitalisme en l'anesthésiant. Mais en l'effaçant, rien ne peut se faire. Mais pour mettre en marche ce mouvement réel, il lui faut un moteur, ce moteur, c'est sa démocratie. Si une pièce du moteur est manquante ou défaillante, le communisme est chancelant, il n'avance pas, il dort. Si on le réveille, alors tous ceux qui vont se reconnaître dans le prolétariat, vont pouvoir ensemble dépasser le capitalisme, par l'activation de politiques communistes bien conçues. Elles vont alors pouvoir se construire en commun, mais avec les prolétaires qui se reconnaissent comme tels, et dans toutes les strates de la société. Tout cela, est possible, puisque l'entité, l'ensemble, et l'identité du communisme sont une réalité, certes
en sommeil aujourd'hui, mais que le 37e Congrès peut réveiller.

C'est une évidence, pour aborder ce virage à 180° et revenir à nos fondamentaux : Un, il n'y a que le Parti Communiste qui puisse le faire, il doit s'occuper du Prolétariat. Deux, il ne faut absolument pas s'engager dans des primaires à Gauche. Elles nous feraient perdre du temps. Elles empêcheraient nos idées de se déployer entre le temps des primaires et les échéances électorales de 2017. Ce serait un comble de devoir choisir
d'abord une candidature du FDG effaçant dans d'un coup une candidature communiste, et de la mettre en compétition ensuite avec d'autres candidatures de cette Gauche qui ne fait plus sens. Le peuple ne veut plus de cette cuisine-là. Allons-nous encore une fois, comme lors des collectifs antilibéraux courir devant l'évidence de notre désastre ? La campagne électorale de 2017 effacerait encore une fois la réactivation du communisme. Si l'option du communisme est prise au Congrès, nos idées pourront, dès le lendemain du congrès nourrir les débats et activer, et en permanence la montée d'un fort Mouvement populaire. Le renouvellement de la prise de conscience de classe serait à l'oeuvre. Pour faire avancer nos idées, dans la conscience du Prolétariat, il nous faut absolument une candidature communiste porteuse du renouveau du communisme. Mais bien évidemment,
à la condition d'oser aller jusqu'au bout de notre démocratie, la Démocratie Communiste. Je n'invente rien, la Désignation par Reconnaissance existe dans le Parti, mais elle est une évidence tellement forte, qu'elle flotte au-dessus de nos têtes. Hélas, non formalisée en clair et en dur dans nos statuts, elle est invisible et incompréhensible au commun des mortels. De plus comme elle n'est absolument pas mise sur la place publique, elle ne permet absolument pas au prolétariat de s'y reconnaître, de s'unir, de s'étoffer, de créer, etde transformer la société avec cette pratique-là. À part les communistes, personne ne sait comment fonctionne notre démocratie interne. Le concept de Reconnaissance que nous avons les uns vis-à-vis des autres est d'une richesse insoupçonnée. Il ne tient qu'à nous, de la faire connaître à tout un peuple. En inscrivant la Démocratie Communiste dans nos statuts, nous allons offrir une pratique politique démocratique inédite, et avec une assise
de confiance indéboulonnable tant sur le plan politique qu'économique, nous allons transformer le réel non seulement au sein du Parti, mais également dans l'ensemble de la société. Les communistes ne confondent jamais les idées et les hommes. Ils savent que pour les unir, ce sont des idées bien ficelées qui en faisant leur chemin, peuvent capter l'attention de millions de gens. Donc pour que les prolétaires puissent s'unir, il ne suffit pas qu'ils se reconnaissent dans des valeurs qui leur sont communes, mais il s'agit, qu'ils puissent agir ensemble avec et dans une activité démocratique commune, confortée par la confiance indéboulonnable qu'elle produit. C'est en faisant émerger, et en faisant vivre les meilleures idées, concrètement et pratiquement dans l'économie communiste que la concrétisation de projets politiques construits ensemble, provoquera la transformation de
la société et à l'image de ce que veut le Prolétariat. Le communisme n'appartient pas aux seuls communistes, mais à l'ensemble des exploités. On s'éloigne là, de toutes les divisions stériles que la Gauche provoque et a provoqué à chaque épisode électoral.

Qui sait, comment nos différents Congrès du PCF s'activent, et s'articulent ? De plus, si la Démocratie Communiste bien comprise, vient conforter et consolider notre démocratie interne, elle pourra alors se propager et être utilisée dans toute la société. Ainsi, les prolétaires vont pouvoir, s'y reconnaître, s'unir, et se faire confiance mutuellement, sans contestation possible, partout où ils s'activent en commun. C'est alors que la Cohérence Démocratique entre économie et politique pourra s'activer. Cette Cohérence Démocratique sera un outil efficace pour construire la société de demain dont nous avons besoin, mais elle sera aussi une arme redoutable pour dépasser le capitalisme. Qui peut impulser cela, sinon les communistes eux-mêmes ? Pour que les idées soient prioritaires sur le choix des hommes, chacun doit devenir acteur du changement, mais a égalité de Droits et de Pouvoirs. C'est le processus de la Démocratie Communiste, qui en désignant individuellement, avec la reconnaissance que l'on se fait des uns vis-à-vis des autres, qui va faire émerger les meilleurs éléments des prolétaires conscients de leur classe, sans qu'il ne puisse s'approprier en aucune manière le Pouvoir, par et pour eux-mêmes. Nous pouvons proposer à chaque prolétaire de ne plus en rester au simple fait de mettre un
bulletin dans l'urne, versus Démocratie Libérale, mais de pratiquer autrement la politique pour devenir un véritable acteur du changement en utilisant la Désignation par Reconnaissance et désigner ainsi à bulletins secrets tous ceux qu'il souhaite voir accéder aux responsabilités. Bien sûr, que la Politique est complexe, mais elle n'est pas prioritaire sur l'économie. Bien sûr, que l’Économie est tout aussi complexe, mais elle n'est pas non
plus prioritaire sur la politique. L'économie et la politique forment un bloc, mais ce bloc doit être orchestré avec une Démocratie qui travaille la politique tout autant que l'économie et en commun. La démocratie libérale est dans l'incapacité de faire cela, elle ne fait que conforter et activer le capitalisme. Par contre, la Démocratie Communiste elle, est l'outil qui active le communisme et qui dépasse le capitalisme.

Les luttes et la Démocratie Communiste

Imaginons que la Démocratie Communiste s'installe dans le paysage politique français. Avec elle, les luttes vont avoir une alliée de poids surtout pour la conquête du Pouvoir dans les entreprises. Le syndicalisme va inévitablement reprendre des couleurs. Les salariés vont pouvoir, s'organiser différemment et pratiquer autrement la politique à l'entreprise et de leur entreprise, tout autant que dans la cité. Ils vont pouvoir conquérir leurs Droits, entreprise par entreprise, et avec une assise de confiance mutuelle qu'ils vont  pouvoir activer entre eux, cela change tout. Les salariés demandent plus de Pouvoir dans les entreprises. La démocratie libérale ne leur en donnera jamais la possibilité, ce serait pourtant légitime, ce sont eux qui créent les richesses. Mais, c'est avec la Démocratie Communiste, qu'ils vont pouvoir créer un rapport de force différent, sur les lieux même de l'exploitation, pour accéder au Pouvoir des entreprises. La Démocratie, ce n'est pas seulement prendre le Pouvoir, dans la citoyenneté, c'est aussi le prendre partout à la fois, pour que le peuple puisse devenir réellement souverain. La conquête du Pouvoir favorable aux salariés dans les institutions, ne peut passer que par la conquête du Pouvoir sur leur lieu d'exploitation, et au fur et à mesure de la prise de conscience de classe. Ils vont
pouvoir, enfin maîtriser la production de leur travail jusqu'au bout. C'est-à-dire maîtriser les richesses qu'ils créent, en douceur, sans violence, progressivement et démocratiquement.
C'est ainsi que la socialisation des moyens de production va se produire.

La Gauche et les luttes, - Le communisme et les luttes

Si toute la Gauche était solidaire des luttes, cela, se saurait. Quel est le Parti qui soutient les luttes des salariés ? Mais dans un contexte où la Démocratie Communiste se déploie, se pratique, et avec l'objectif de la construction d'une économie communiste, le PCF ne va-t-il pas permettre aux salariés de conquérir tous les Pouvoirs à l'entreprise, dans les services publics, comme partout ailleurs ? La Gauche peut-elle produire cela ? Raison
supplémentaire pour ne surtout pas se mêler aux primaires de la Gauche.

Les primaires à Gauche sont une ineptie si l'on veut construire le communisme de demain. Les débats, entre communistes et ceux qui ne le sont pas, mêlés entre ceux qui sont plus ou moins politisés, laissant à l'écart inévitablement tous ceux qui sont ulcérés par les politiques actuelles, tout ceci demande d'être analysé et voir ce qui ressort des débats de la Gauche. Débattre pour débattre sans possibilité de mettre en cohérence les
idées qui s'y déploient, bloque la transformation de la société. Débattre, pour qu'au bout du compte le choix des hommes l'emporte sur la perspicacité des idées, ne peut pas véritablement changer la société. De quoi doit-on débattre ? Du comment faire pour changer la société ? Ou bien de se choisir un sauveur suprême pour battre la droite ? La désaffection du militantisme politique et syndical en donne la réponse. Suffit-il de débattre pour débattre, sans jamais pouvoir construire quelque chose de concret. Sans jamais pouvoir mettre en cohérence des idées, les laissant en suspends au-dessus de la tête du peuple, sans jamais se donner les moyens démocratiques de leurs mises en pratique ?
Ou s'agit-il de s’en donner les moyens, et de construire avec des outils adaptés le changement de société ? Analyser ce qu'est la réalité de la pratique politique, de la pratique syndicale, en tirer les conclusions qui s'imposent, pour qu'une autre pratique politique s'instaure, cela n'exige-t-il pas qu'une autre démocratie s'active ? Quelle donne la priorité aux idées plutôt qu'aux hommes ? Tout cela, ne demande-t-il pas qu'émerge une autre économie, pour qu'une politique au service du prolétariat voie le jour ? Avons-nous besoin d'un projet ficelé d'avance, mais qui, incapable d'être mis en oeuvre, par le fait même, du rapport de force qu'impose le capitalisme, n'est-ce pas cette réalité-là qui bloque la société ? Quel autre rapport de force doit supplanter celle du Capital ? Ne peut-on pas s'imaginer ce que représente la force politique du prolétariat, s'il a les outils nécessaires pour produire une politique qui lui convient parce qu'il a entre les mains une économie qui le lui permet de la faire vivre ? Ne doit-on pas comprendre pourquoi l'Union du peuple de Gauche, l'Union du peuple de France, est impossible à réaliser ? Ne peut-on pas comprendre que ce sont les politiques de Gauche qui divisent ? Ne peut-on pas voir que pour construire l'union, il y a besoin d'en passer obligatoirement par un rapport de
force de classe ? Prolétaires de tous les pays unissez-vous, n'est-il plus d'actualité ? Tout revoir, tout repenser n'est-il pas à l'ordre du jour. ? Est-ce impossible à voir, qu'une autre réalité s'impose, celle d'un communisme hautement démocratisé ? Le PCF ne peut-il pas permettre au peuple des prolétaires de devenir véritablement et définitivement souverain ?
Il n'y a pas de sauveur suprême, seul le peuple des prolétaires peut et doit le devenir. Si le Parti des communistes se met en compétition avec les autres forces politiques de Gauche dans des primaires stériles qui activent inévitablement toutes les divisions, inévitablement, il va encore empêcher le prolétariat de se reconnaître en tant que tel. Il va encore l'empêcher de mener campagne pour conquérir tous les pouvoirs, et donc de se désaliéner du capital. Si le seul objectif, c'est de battre la Droite et l'extrême Droite, nous perdons de vue, ce que le prolétariat, peut et doit produire, pour prendre tous les Pouvoirs non seulement dans les institutions de l'État, mais aussi dans les entreprises.

France en commun – Démocratie Communiste

Le choix des mots est primordial. La France en commun ne dit pas, comment elle peut faire en Commun, et elle ne dit surtout pas avec qui ? La France englobe les prolétaires et les capitalistes. Les Communistes, c'est une évidence, prennent le parti de soutenir, mais aussi de s'activer avec les prolétaires, mais certainement pas avec les capitalistes. La France tout comme la République inclus l'ensemble du peuple (prolétaires et capitalistes).
Pour les communistes, produire du commun, en commun avec les capitalistes est impossible à concevoir, puisque l'antagonisme entre capital et travail est total. Le capital est en recherche permanente de l'exploitation humaine. Le travail lui, n'a de sens que pour satisfaire les besoins de chacun, sans que personne ne vienne spolier qui que ce soit. Par contre, il n'est pas impossible de dialoguer avec les représentants de la force du capital,
pour que le prolétariat puisse s'en désaliéner. Le poids des mots doit faire sens. Que dit la Démocratie Communiste ? D'abord, elle met le phare sur la Démocratie. Elle va interpeller l'électorat. C'est quoi la Démocratie Communiste ? Comment ? Il y aurait une autre démocratie que celle dans laquelle nous vivons ? Dans ce contexte-là, impossible de rentrer dans le cadre des primaires, pour valoriser la Démocratie Communiste. Les
primaires paralyseraient l'ensemble du prolétariat. Le prolétaire n'a-t-il pas la possibilité de se reconnaître, dans l'entité commune qu'est le prolétariat, justement aux moments forts des périodes électorales, et des différentes étapes de la vie politique, et bien au-delà évidemment des élections de 2017 ? Certes, nous devons mener le débat politique partout et en permanence, la politique est partout, mais ne doit-elle pas devenir plus communiste
que jamais ? Les élections ne sont que des étapes, mais pour valider les meilleures idées, n'avons-nous pas besoin que se déploie la Démocratie Communiste pour tout changer ?

Le vote des communistes à leur Congrès

Il est vrai que ce Congrès est un moment charnière. Doit-on sortir de la conception de la Gauche, ou bien mettre sur les rails un communisme hautement démocratisé ? Pour que la deuxième solution soit accessible à tous les communistes, il faudrait que tous les communistes aient connaissance de ce que peut produire la Démocratie Communiste. Pour l'heure, ce n'est pas le cas, mais la base commune pourrait le faire. Le texte de la base commune est déterminant, il doit renforcer l'unité du Parti. Par contre, les textes alternatifs ne peuvent pas renforcer l'unité du Parti, alors qu'ils devraient renforcer la base commune. De toute façon, nous le savons le vote entre base Commune et textes alternatifs restera toujours à l'avantage à la base commune. Les communistes ne veulent pas diviser leur Parti, ils le protègent. Bien sûr, il est hors de question d'interdire les textes alternatifs, ils nous sont utiles dans le sens où ils doivent conforter la base commune. D'ailleurs pour ce Congrès, toutes les contributions en amont du texte de la base commune sont en quelque sorte des textes alternatifs, permettant ainsi la mise en cohérence des idées des communistes. C'est déjà les prémices de la mise en route de la Cohérence Démocratique. Pour nous communistes, il ne s'agit pas de rechercher des compromis, entre nous, cela n'a de sens que pour ceux qui cherchent à imposer aux autres leurs points de vue et c'est ça qui divise. Par contre rechercher en permanence les meilleures idées, démocratiquement débattues, et pouvoir les mettre en cohérence avec nos idéaux de communistes, là, nous produisons du commun. Le texte de la base commune pourrait d'ailleurs, aller bien au-delà, de la production des amendements, il pourrait proposer aux militants de voter sur les questions qui posent problème aux communistes. Aujourd'hui, la question déterminante pour ce Congrès n'est-elle pas, soit de continuer à oeuvrer avec la Gauche, ou bien, celle d'aller vers un communisme du
XXIe siècle ? Ce vote ne s'impose-t-il pas aujourd'hui au sein du PCF ? Du coup, les choses seraient bien plus claires entre nous : Continuer avec la Gauche et alors la logique serait de s'inscrire dans les primaires, ou bien, nous mettons le Communisme du XXIe siècle sur les rails et nous impulsons alors la Démocratie Communiste. Le texte de la base commune pourrait très bien inviter à répondre à ces deux options. La responsabilité de chaque communiste serait alors déterminante, elle renforcerait alors la souveraineté des communistes. De toute façon, la partie du peuple qui se dit de Gauche, et qui se reconnaît, ou bien qui va se reconnaître dans le prolétariat, viendra renforcer inévitablement, notre façon de concevoir et de pratiquer la politique. Par contre ceux qui se disent de Gauche et qui tirent en permanence leur couverture à eux, empêcheront en permanence le prolétariat d'accéder au Pouvoir. Le Mouvement populaire de quoi a-t-il besoin pour s'élargir et s'étoffer de la Gauche ou du Communisme ?

 

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  • Pour un monde sans classe!

    Bonjour Aline,

    Ce matin, je n'ai pas lu votre contribution car trop longue elle m'effraye.

    Ingénieur en inactivité, je me sens exclu lorsqu'on parle de Prolétariat (je ne sais pas si vous en avez donné une définition) alors que cela nous ramène des décennies en arrière à l'expression pourtant bannie du Prolétariat.

    En tant que Parti Communiste Français, nous nous heurtons à 3 montagnes immenses:

    1- L'histoire du communisme càd les échecs des expériences passées qui plus est entachées de millions de morts suivant des auteurs qui ne nous veulent pas que du bien: situation difficile à porter

    2- La volonté de nos adversaires les plus acharnés de nous voir totalement disparaître: la censure dans les médias y compris publics tient de cette démarche qui ne relève aucun de nos débats même lorsqu'ils arrivent à percer comme le coût du capital

    3- Notre faiblesse qui nous conduit à réclamer aux autres (cas de la Grèce par exemple) ce que nous voudrions faire: dans ces conditions, on sait que même les oreilles les plus attentives sauront transformer dans leur sens les idées et projets que nous leur aurions initialement proposés, et très souvent pour les retourner contre nous

    Nous avons à reconquérir les rêves de la jeunesse: cela passe par des projets tant sociaux qu'écologiques. A nous de montrer que ces 2 domaines sont étroitement imbriqués et de présenter des idées et des actions concrètes, pas seulement politiques, pour construire ensemble un Rassemblement travaillant à un Développement Humain Durable.

    Ce RDHD pourrait être l'acronyme de l'élargissement du FDG qui est devenu indispensable pour réunir sur une base solide celles et ceux qui veulent réellement un autre monde et ont pris conscience des catastrophes imminentes à venir, dans tous les domaines.

    Par Hervé RADUREAU, le 06 February 2016 à 07:43.

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De l'impossible Union de la Gauche au réveil du Communisme - Aline Béziat - 17