Les congrès du PCF

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Démocratie - Aline Béziat - 17

Préparation du Congrès 2016
Contribution

Rassembler les idées pour unir les hommes.
Unir les hommes par la mise en cohérence de leurs idées.
Quelle Démocratie pour quelle société ?
Celle de l'argent roi ou celle de l'épanouissement l'humain ?
Il n'y a pas d'émancipation sans perspective d'épanouissement.

DEMOCRATIE

La démocratie, c'est le Pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Qu'est-ce que le peuple ?
C'est l'ensemble des individus qui pensent, qui créent et qui agissent ensemble.

Si la politique est Verticale, elle est dominatrice, l'émancipation ne peut pas se produire.
Si elle est Transversale, elle est pratiquée par chacun et devient utile à tous.
Si l'économie crée du profit, elle renforce la puissance des partisans du capitalisme.
Si l'économie est redistributrice, elle propage l'émancipation et l'épanouissement de tous.

Pour que la socialisation de la société s'active dans les meilleures conditions possibles,
la Transversalité politique, doit impulser une économie redistributrice,
tout en préservant les ressources de la planète.

L'ensemble des éléments, politiques, économiques et sociaux, enchevêtrés
dégrade ou améliore la démocratie si l'un des éléments en supplante un autre.

La pensée capitaliste domine le monde,
sa politique façonne la démocratie à sa mesure,
pour impulser son économie à profit, qui étouffe la dimension sociale du peuple.

La pensée communiste existe partout sur la planète,
mais elle se heurte à la verticalité de la pensée dominante et à son économie à Profit.
Sa démocratie insuffisamment développée ne peut pas impulser sa transversalité
politique, lui permettant d'anesthésier la politique de la pensée dominante actuelle.

Capitalisme et Communisme dépendent de leurs démocraties respectives.

La Démocratie qui anime le capitalisme est libérale, elle libère les profits.
La Démocratie communiste, elle crée une politique faite en commun,
elle crée le communisme.

La démocratie sans déterminisme, n'est pas une notion universelle.
Elle est façonnée et renforcée par la pensée dominante,
celle d'une partie infime du peuple, celle du peuple aux ambitions capitalistes.

La priorité des capitalistes, c'est le profit
La priorité des communistes, c'est la satisfaction des besoins
pour le bien-être et le mieux-être de chaque être humain,
c'est la recherche permanente de l'épanouissement humain.

Changer les principes et les processus démocratiques
c'est changer les fondements de la société.
Passer de la domination des profits à l'épanouissement humain est notre défi.
Construire une Démocratie Communiste
pour et avec l'immensité du peuple des prolétaires est l'outil et l'arme de ce défi.
Mais la Démocratie Communiste doit produire une économie construite en commun,
Une économie qui permet à chacun de vivre sa vie dignement.

La capitalisme a sa monnaie qui produit des profits,
elle se crée chaque fois qu'il y a demande de crédit, mais un crédit qui crée du profit.
Elle est basée actuellement sur l'étalon "Confiance", elle a détrôné l'étalon "Or"
Mais c'est une confiance à l'aveugle, la Transparence est son ennemie.

Le communisme pour son développement
doit utiliser une monnaie commune qui ne fait pas de profit.
Elle se crée à chaque fois qu'il y a augmentation des activités créatrices, sociales tout
autant que productives, et donc à chaque fois qu'il y a demande de crédit pour investir.
Mais ce crédit ne fait pas du profit, il permet à chacun de travailler à sa convenance.
La monnaie commune se base sur l'étalon "Travail"
Les activités sociales et créatrices sont ici considérées comme étant du travail.
Chaque prolétaire produit une activité utile aux autres, c'est le Travail.
Ce travail peut être social, créatif, ou productif.
De plus, la monnaie commune peut aussi se constituer à partir de la monnaie à profit,
mais à la condition de la transformer en monnaie commune.

Des Établissements bancaires à monnaie commune peuvent s'alimenter à la BCE
Cette dernière prête aux banques capitalistes à des taux zéro, mais elles font des profits,
qui asphyxient ainsi la demande sociale.
Les banques communistes ne feront pas de profit,
mais elles impulseront l'économie faite en commun, l'économie communiste,
qui pourront développer ainsi, des activités sociales, créatrices et productrices.
Les banques coopératives ne sont pas une vue de l'esprit,
mais insuffisamment assise sur la Démocratie Communiste,
elles sont une proie fragile et facile à capter par l'économie du marché capitaliste.
Le capitalisme s'infiltre partout, où la confiance est en faillite.

La Transparence politique et économique est la condition de l'assise du communisme.
Les établissements bancaires qui ne font pas de profit doivent être gérés,
avec les principes et les processus de la Démocratie Communiste,
sinon la monnaie commune redeviendra une monnaie à profit.

Tous ceux qui ne veulent plus alimenter les banques à profit
pourront alors, en toute confiance, en toute sérénité, utiliser
les Établissements bancaires à monnaie commune en y déposant leur argent.
Cette masse monétaire servira à vivre décemment et à produire des investissements.

La Démocratie Communiste part du potentiel politique, social et économique
de chaque citoyen, de chaque prolétaire, de chaque militant associatif.
Ainsi, ensemble ils vont construire en commun
des politiques communes par et dans la Transversalité.
Ces politiques communistes peuvent alors se construire partout à la fois
dans toutes les structures de la société,
entreprises, services publics, associations, institutions politiques, et autres
dès lors que le peuple des prolétaires le veut.

Rien ne lui est imposé par le haut,
c'est lui qui fait la politique et qui agit dans son ensemble
en s'appuyant sur une confiance incontestable
par le bien précieux de la Transparence de la politique et de la dimension économique.

Plus question alors de prendre le Pouvoir par le haut,
pour imposer un communisme étatique.
Mais au contraire construire du communisme partout où il est possible de le faire
pour anesthésier le mieux possible et le plus rapidement possible le capitalisme,
et cela en permanence, partout à la fois, et dans toutes les strates de la société.

La Démocratie Libérale,
c'est la démocratie des leaders et des professionnels de la politique
qui activent et protègent l'économie de marché.
Ils prennent le pouvoir facilement et ils activent la verticalité de leur politique.
Le peuple des prolétaires n'a rien à faire, il n'a plus qu'à mettre un bulletin dans l'urne.
Braves gens, ne vous inquiétez pas, ils sont les meilleurs, ils s'occupent de tout.

La Démocratie Libérale est le pilier de la croissance de l'économie capitaliste,
mais crise après crise cette économie vacille et provoque de la décroissance sociale.
Elle active uniquement la productivité du Travail des prolétaires,
et donc elle fait barrage en permanence à la socialisation de la société.

La Démocratie Communiste c'est la démocratie
du citoyen, du prolétaire, du militant associatif
qui Désigne par Reconnaissance
les élus, les responsables, les dirigeants.
Elle est productrice d'une monnaie commune pour développer sa propre économie,
mais, pour socialiser la société et les moyens de production tout en protégeant la planète.

Comment peut-elle fonctionner ?

Démocratie Communiste

Elle proclame l'égalité des Droits et des Pouvoirs de chacun,
de chaque citoyen, chaque prolétaire, chaque militant
associatif, syndical, politique et cela dans toutes les strates de la société.
Ses principes et ses pratiques inédits sont activés et appliqués
dès lors qu'un groupe de personnes qui se connaissent le décide.

Le débat qui les anime met en cohérence les idées des uns et des autres.
Elle Désigne par Reconnaissance,
ceux qui sont les mieux à même de les promouvoir et de les faire appliquer.
Sans contestation possible cette Désignation par Reconnaissance
est unificatrice des idées et des hommes.
Les idées ne sont pas imposées, elles sont activées, mais mises à l'épreuve
du temps, elles seront soit poursuivies soit abandonnées.
La Transparence qui en découle, active une confiance en la politique
qui mise à toute épreuve devient alors incontestable.

La Démocratie communiste active sa propre monnaie,
elle est commune à tous, elle fait crédit sans faire de profit.
Elle se crée au fur et à mesure de l'augmentation de la productivité,
mais aussi de l'activité sociale et de l'activité créatrice.

La Démocratie Communiste protège la planète et les hommes,
des vautours de la finance.
Elle assèche et anesthésie le capitalisme,
par l'exercice du Pouvoir Transversal qu'elle provoque,
et que chacun anime et active dans toutes les strates de la société.

Elle permet le travail des idées sans que personne ne se les approprie.
Elle Désigne par Reconnaissance ceux qui doivent les mettre en oeuvre.
Elle garantit la Transparence économique et celle de la politique.

Elle en finit avec la spéculation, et l'accumulation des richesses.
Elle met fin aux guerres, à la misère, à la pauvreté, et elle apaise les tensions.
Elle démultiplie nos espaces de liberté et de créativité.
Elle est porteuse de solidarité universelle, de fraternité et de paix.

La Démocratie Communiste est un outil incontournable utile à tous
pour construire des politiques communistes, tout en utilisant, la puissance de sa
monnaie commune, pour développer la socialisation de la société
mais aussi la socialisation des moyens de production.

Le bien-être et le mieux-être de chacun sont étroitement liés
à l'incontournable protection de l'environnement et de la planète.
Comme le colibri, chacun doit y produire sa part.
Seule la Démocratie Communiste permet à chacun de produire
sa part politique, sa part de production, sa part sociale et sa part de créativité.

Principes de la Démocratie Communiste

La Démocratie Communiste anime et active une politique et une économie communistequi s'appuient sur deux piliers fondamentaux : la transparence de l'économie avecl'utilisation de Commissions de Transparence et la transparence de la politique avec
la Désignation par Reconnaissance. Elle bat en brèche les mécanismes et les
logiques du capitalisme et bouscule ainsi et de plein fouet les pratiques de la
démocratie libérale.

Commission de Transparence

Dans un contexte communiste, la Transparence de son économie doit sa stabilité audéveloppement d'une confiance mise à toute épreuve, d'une confiance infaillible.
Contrairement à la confiance à l'aveugle dont le capitalisme se fait les gorges chaudes,
elle stabilisera les fondements du communisme. C'est dans le processus de l'activationdes Commissions de Transparence dans toutes structures économiques, sociales etpolitiques que cette confiance mise à toute épreuve et ancrée dans la réalité prendraracine et validera ainsi la gestion des finances publiques et privées. Ces commissions
seront indépendantes des organismes dirigeants, quels qu'ils soient. Leurs
représentants sont élus en utilisant les principes de la Désignation par Reconnaissanceet ils sont renouvelables par tiers.

Les Commissions de Transparence sont propices au développement des idées, sur desbases saines, puisqu'elles sont déconnectées du Pouvoir de l'argent. Elles ont la missionde connaître et de faire connaître tous les transferts de flux des masses monétaires,
pour que les directions puissent agir avec le plus de perspicacités possible dans leursprises de décision. Ici l'argent n'est qu'un moyen d'échanges possible et non une fin ensoi pour accumuler des profits. Les élus de ces commissions n'ont aucun Pouvoir
décisionnel sur l'utilisation de l'argent. Ils valident la réalité de sa circulation. Ils sont lesgarants que l'utilisation de l'argent reste dans le cadre d'une économie communiste. LesCommissions de Transparence sont hautement politisées, elles n'ont pas le Pouvoir dedécider, mais elles ont le devoir de mettre en garde des transferts d'argent susceptiblesd'alimenter la monnaie à Profits. Ces commissions rendent digne le salarié, le prolétaire,
le militant, le citoyen, il peut mesurer enfin la valeur de son travail, de son activitésociale, de son activité militante et de sa citoyenneté non pas dans une confiance àl'aveugle, mais dans une confiance sans faille.

Les Commissions de Transparence indépendantes des instances de direction, en
agissant en amont des prises de décision, vont asseoir une confiance économiqueindéniablement incontestable des salariés vis-à-vis de leurs entreprises publiques ouprivées, des adhérents vis-à-vis de leurs associations, des coopérateurs de leurs
coopératives, mais aussi plus largement des usagers vis-à-vis des services publics, etdes citoyens vis-à-vis des institutions politiques. Enfin, les salariés auront accès à laconnaissance réelle des richesses qu’ils produisent dans leur entreprise. Ils pourrontempêcher les évasions fiscales, et l'accumulation des profits. Les Commissions de
Transparence vont empêcher la manipulation des consciences et le déploiement detoute corruption, de toute malversation, de toute spéculation. Elles vont faire barrage àtoute création et prolifération de Profits. Elles vont permettre ainsi une redistributionbien plus équitable des richesses productives, mais aussi des richesses sociales et créatrices. C'est l'économie communiste qui permettra la production de masse
monétaire issue des richesses sociales et créatrices. Ces dernières vont permettre lacréation de masse monétaire tout comme les richesses productives. En effet avec lecapitalisme les ressources et les richesses sociales et créatrices dépendent uniquementde la masse monétaire capitaliste en circulation produite uniquement par le travailproductif.

Contrairement aux Commissions de contrôle (complètement aléatoires, qui ne sont quedes passoires au grand bonheur des activités lucratives capitalistes), les Commissionsde Transparence sont permanentes et elles assoient en permanence une économiestable, évolutive et profitable à tous. En amont de toute prise de décision, les Commissions de Transparence vont permettre d’activer des politiques préventives,
proposer des projets utiles à tous, consolider des revenus décents, activer l'ascenseursocial, mais aussi préserver l'environnement et maîtriser des ressources de la planètesans l'épuiser. Elles consolident, le faire ensemble en toute clarté. Elles vont éviter auxassociations à but non lucratif de ne plus sombrer dans les mailles des filets de l’économie de marché, de l’économie capitaliste. Elles vont également permettre auxServices Publics de se reconstruire et de réactiver leurs missions de solidarité
universelle auprès des usagers. Le capitalisme est une pieuvre qui gangrène toute lasociété, il s’immisce insidieusement dans tout, dans les associations tout comme dans les services publics, la santé, l'éducation etc., etc.. En construisant partout une économie et une politique communiste, partout on asséchera la nocivité du capitalisme.

C’est avec l’assise d’une confiance incontestable, vérifiable à chaque étage et à chaqueétape, que l'on garantira une assise économique solide, durable et qui permettra ainsi àl’État de maîtriser ses dépenses publiques et pérenniser l'ensemble des solidaritésuniverselles. En prélevant par exemple les impôts à la source des entreprises, l’Étatpourra équilibrer son budget et promouvoir en permanence des projets utiles à tous etimpulser ainsi en permanence l'évolution des solidarités universelles. Les Commissions de Transparence pratiquées partout, seront l'allié objectif du salarié, de l'adhérent ducitoyen tout comme l’État. Elles vont permettre, de ne pas se focaliser sur la nocivité dela compétitivité de l'économie capitaliste. C’est elle qui attise les convoitises, c’est ellequi crée des gâchis, mais aussi qui produit les grands travaux inutiles au nom de lasacro-sainte perversité de faire croire que le taux du chômage va baisser. Seulementvoilà cette perversion à vouloir faire baisser artificiellement le taux de chômage, nepermet pas pour autant ni de préserver ni de développer l'emploi utile. La compétitivitécapitaliste donne l’illusion d’un dynamisme, économique, mais il est stérile. Ce dynamisme par la compétitivité crée tout et n’importe quoi, et dont l'illusion de fairebaisser le taux du chômage en fait partie. Il ne se préoccupe absolument pas desatisfaire ni les besoins humains, ni le bien-vivre auquel chacun a droit. La compétitivitécapitaliste provoque la dégradation de l’environnement, active des gâchis monstrueuxet ne met jamais fin à la misère. La pauvreté et la misère sont la conséquence del'accumulation des richesses. La compétitivité divise les hommes, elle active les
convoitises, et met en permanence les hommes sous l'emprise de la puissance duPouvoir de l'argent et de la politique du capitalisme. Elle ne peut pas favoriser le mieux-
vivre ensemble ni le mieux-être de chacun. Elle ne peut pas favoriser le dépassementde soi pour le bien-être de chacun. Elle ne peut pas activer l'évolution de chacun pourl'épanouissement de tous. La politique capitaliste est un monstre d'égoïsme et deperversités et de manipulations mentales. Elle cherche à faire croire en permanenceque tout ira mieux demain, c'est faux !

L’assise d'une confiance infaillible, incontestable est indispensable au développementdu communisme. C’est quand tout est mis sur la table, que la confiance s'étoffe et serenforce et permet alors d'unir et de consolider un ensemble d'individus ou les différences s'expriment en toute équité, et en toute égalité de droit. Sans possibilitésqu'aucune suspicion ne vienne entraver et entacher l'homogénéité d'un groupe, c'estalors que les meilleures solutions politiques adaptées au réel peuvent être trouvées.
Cette confiance véritable, sereine est une réalité, c'est elle qui active et anime unrelationnel de fraternité et de camaraderie entre communistes et qui les soudent. Cetteréalité-là, cette confiance-là doit être renforcée structurellement dans la démocratiepour animer la politique et l'économie qui va permettre à un très large public de s'enimprégner totalement, et pouvoir agir ainsi en toute confiance avec les communistes etsans aucun esprit de compétitivité. C'est ainsi, que la démocratie communiste actuellequi anime aujourd'hui les communistes peut considérablement évoluer. C'est en se structurant bien plus en profondeur qu'elle ne l'est actuellement, qu'elle va permettrenon seulement de construire de la transversalité politique, mais qu'elle va constituer etconsolider un socle puissant pour déboulonner le capitalisme. C'est ainsi que cetteconfiance incontestable et infaillible finira par assécher, la soif de Pouvoir de certains, etson corollaire l'égoïsme individuel que l'accumulation de richesses provoque.

Un monde de paix peut alors s'ouvrir puisque chacun peut y prendre sa part politiqueen toute confiance sans que personne ne tire la couverture à soi. Une fois émise uneidée appartient à tous. C'est ainsi que la richesse intellectuelle des uns et des autres senourrit en permanence des nouvelles idées qui jaillissent des débats. C'est le tempslong de la réflexion qui provoque l'émergence de nouvelles idées. Une idée sort toujoursd'un cerveau certes, mais elle n'est la résultante que d'une d'oeuvre collective. Personnen'a la science infusion, personne ne peut maîtriser l'ensemble des connaissances, maisc'est avec l'ensemble des connaissances de chacun que nous avançons. C'est bien letravail des idées de tout un peuple qui peut et qui doit faire avancer l'ensemble de lasociété. C'est le respect des différences de niveau de connaissances tout en reconnaissant l'intelligence de chacun, quel que soit son niveau de connaissances, quinous permet à tous d'évoluer. Travailler les idées dans un climat serein permet de constituer un socle indéboulonnable pour pouvoir tout transformer. La solidarité politique peut alors prendre racine, peu importe d’où viennent les idées pourvuesqu’elles soient acceptables et utiles par tous. Plus besoin de femme ou d'homme
providentiel sorti de nulle part, c’est l'acte individuel de la Désignation parReconnaissance qui va structurer un groupe et qui va le consolider sans contestationpossible. C'est elle qui va activer la recherche des meilleurs éléments du groupe, desmeilleurs acteurs politiques, économiques et sociaux, pour que la construction d'unesociété inédite se réalise véritablement. Les ambitions personnelles et la compétitivitéstérile n'auront plus cours. Au fond, la Transparence économique donne une impulsionnon seulement à un dynamisme économique inédit, mais elle active un dynamismepolitique de solidarité intellectuelle sur des bases saines. De plus sans activation de lacompétitivité électoraliste, source de divisions et de décomposition même de la
démocratie, la Transparence structurée en profondeur réanime l'envie de participer àcette oeuvre commune de la politique pour le bien de toute la collectivité.

Ces Commissions peuvent être inscrites dans les statuts des associations, dès que leursadhérents le souhaitent, mais aussi dans les statuts des entreprises, des établissementsbancaires ou publics, etc. etc., au fond partout où il y a des activités collectives. En attendant qu’une loi vienne institutionnaliser les Commissions de Transparence et laDésignation par Reconnaissance, chacun peut oeuvrer à leurs mises en oeuvre, à leurmise en pratique, ici et maintenant, partout où ils le peuvent et dès qu'ils le veulent.

La Commission Transparence n’a aucun pouvoir décisionnel, elle a la mission de lasurveillance des fonds, de leurs circulations, elle permet les mises en alerte ou lespossibilités de développement sur le court, le moyen et ou le long terme.

Chacun peut pratiquer la Démocratie Communiste partout où il s’active et il aurad’autant plus confiance avec ses compagnons de route, qu’il aura confiance en lui-
même. S'il a la garantie qu'elle est pratiquée partout, avec une assise de confianceéconomique et politique inébranlable alors il pourra en utiliser tous ses biens faits etainsi épanouir sa vie. Ce sont les fondamentaux de la Démocratie Communiste qui vontlui apporter cette confiance incontestable, dont il a besoin pour promouvoir son proprepotentiel politique et le faire évoluer. Il ne se soumettra plus, mais il évoluera au fur et àmesure de sa prise de conscience politique dans et par sa pratique au quotidien et celadans toutes les activités, qu'elles soient sociales, productives, créatrices qu'il effectuera.
Chacun à son propre potentiel politique qu'il peut produire là où il veut. Mais ce potentiel ne peut évoluer qu'au contact des autres. C'est en travaillant la politiqueensemble que l'on reconnaît, ceux qui doivent exercer des missions électives, desresponsabilités et même diriger des entreprises. Chacun peut alors devenir
véritablement l'élu du peuple. Ce sont les autres qui par leur reconnaissance ou pas en ses capacités lui accordent ou pas sa confiance. S'il est désigné avec et par la reconnaissance des autres, alors il peut assumer une mission politique ou économiquequelle qu'elle soit, en toute sérénité. Ce qui est certain, c'est qu'il peut s'activer politiquement en toute liberté sans qu'on lui impose quoi que ce soit. Il ne subit plus, etil n'impose rien à personne. S'il ne convient plus, il ne sera pas reconduit, il n'en serapas pour autant discrédité, il aura fait ce qu'il aura pu. De nouvelles idées peuventapparaître, mais, mises à l'épreuve du temps, elles seront soit maintenues, soit ellestomberont en désuétude.

C'est la masse des activités politiques et de leur qualité qui dynamisera véritablementla construction de projets réellement communistes. Ce qui est certain, c'est, que ce sontla Transparence économique et la Transparence politique mêlées qui vont activer unepolitique de qualité, sans que personne ne puisse s'approprier le Pouvoir en aucunemanière. Le Pouvoir alors devient véritablement le Pouvoir du peuple et non celui d'unou d'une poignée d'individus. C'est donc le débat, les débats, les échanges politiquesqui nous sont nécessaires et indispensables pour que l'épanouissement de notre mieux-vivre ensemble s'enracine partout. La Démocratie Communiste non seulement démultiplie les débats, mais elle permet qu'ils deviennent constructifs et utiles pour quela société dans son ensemble puisse se transformer pour et dans le sens du biencommun et dans sa complexité. Avoir en tête la Démocratie Communiste comme outilde construction pour qu'une société inédite se réalise, c'est l’estampiller à chaque étageet à chaque étape dans toutes les activités sociales, économiques et politiques, c’estgarantir la construction de projets politiques communistes utiles à tous en permanence.

Désignation par Reconnaissance

La Désignation par Reconnaissance est l'autre pilier incontournable de la DémocratieCommuniste. Elle est étroitement liée à la transparence économique, mais elle active en profondeur la transparence de la politique communiste. C'est le bouillonnement d'idéesqui mises en cohérence avec l'entité du social, du politique et de l'économique, qui va nous permettre de construire ensemble le communisme de demain et en toute
quiétude. Du débat doit émerger les meilleures idées pour construire une multitude deprojets inédits, que nous ne pouvons définir aujourd'hui. Quels seront-ils nul ne peut lesavoir, ils dépendront de l'élargissement et de la puissance du communisme.

Les idées émises n'appartiennent à personne, elles font ou ne font pas leur chemin àl'épreuve du temps. Mais il y a besoin de mises en cohérence des idées et donc d'endébattre, pour que la satisfaction des besoins puisse se réaliser, le plus rapidementpossible. Ce n'est pas encenser, une personne qui émet de bonnes idées, qui estdéterminant, mais voir si ses idées sont utiles à tous, si elles sont cohérentes avec
l'économie, la politique et le social, si elles ont une emprise sur le réel, et si ellespermettent d'améliorer la vie des gens, tout en protégeant la planète. Personne ne peutparticiper à l'ensemble des débats, mais c'est la somme des débats, où chacun peutémettre et confronter ses idées, qui fait oeuvre commune. Il y a donc besoin d'une
structuration des idées, en partant de la pensée de chacun.

Chacun doit pouvoir s'exprimer dans un lieu, dans un groupe suffisamment nombreux,
mais pas trop pour que le débat puisse s'enrichir mutuellement de la pensée des uns etdes autres. Rien n'empêche la multiplication des débats, mais sans structuration, ilsmoulinent dans le vide, ils n'engrangent pas l'action. C'est la réactivation des cellulesqui ici est en jeu, non pas pour réactiver le Centralisme démocratique, mais pour fairevivre la Cohérence Démocratique. Elle est indispensable pour que chacun active sonpotentiel politique, se sente utile et partie prenante dans cette oeuvre commune. Dudébat doit jaillir l'action, mais aussi la diffusion de son information. Il est donc essentiel et déterminant de partir d'un petit nombre de personnes dans une cellule de quartier oud'entreprise, un collectif dans un atelier, dans un service public etc., etc.. pourconstruire et faire vivre le communisme. Ainsi bâtie la politique communiste redonnerade la couleur au communisme. C'est ainsi que la Transversalité politique pourras'étendre, et permettra d'étoffer une verticalité, mais qui part du bas pour aller vers lehaut. Bien sûr, que les idées malaxées dans les instances supérieures doivent redescendre, pour être mises à l'épreuve du temps. Mais tout cela exige une structuration qui n'oublie jamais que les idées partent toujours d'un seul cerveau, émises dans une cellule pour grandir, s'étoffer ou disparaître. Cette structuration, entreles différentes instances du Parti, doit s'étoffer pour gagner en puissance, non pas pour recentrer les idées et donner l'impression que les idées émergent seulement des
instances dirigeantes, mais au contraire pour démultiplier et développer ces va-et-vientavec et pour le plus d'efficacité possible, mais aussi pour démontrer l'utilité du travailpolitique qui se fait au plus près des citoyens et des prolétaires. Sans le travail politiquedes cellules de bases le Parti n'a plus sa raison d'être. C'est cette reconnaissance dansce Congrès qui doit rejaillir pour redonner vitalité à ce Parti. Les idées vont s'étoffer etprendre de la puissance au fur et à mesure de la montée des idées mais aussi enredescendant si elles sont admises par le plus grand nombre. Se structurer le plusefficacement possible, pour construire du communisme partout où c'est possible, vapeut-être exiger la démultiplication des différentes structures. Chacun en mettant ainsila main à la pâte participe à la construction de cette oeuvre commune, mais il s'exposeévidemment à se mettre sous le feu des projecteurs du jugement collectif. Chacun peutalors déterminer en son âme et conscience celui ou celle qui lui semble le meilleur, leplus efficace pour assumer telle ou telle mission. En le désignant, à bulletins secrets, il garantit le socle de l'efficacité politique dans les instances supérieures, sans qu'elles ne puissent devenir des structures ou des instances supérieures dominantes. C'est en sestructurant ainsi, que la politique des communistes sera valorisée et appréciée du plusgrand nombre de citoyens et de prolétaires. Nous sommes tous responsables et àégalité de Droits et de Pouvoirs de la base au sommet. Un simple adhérent a autant deresponsabilités que le ou la secrétaire nationale et aucun n'est le dominant de l'autre.
Chez les communistes il n'y a pas de dominants. Tout le monde ne peut pas êtresensible à la pratique de la politique des communistes certes. Mais cette manière-là varedonner confiance aux communistes qui ont quitté le Parti. Mais aussi elle va inviter lepeuple des prolétaires à y prendre toute sa place, il le fera dès qu'il sera certain d'y êtreutile, et rassuré de la confiance incontestable qui se dégage de ce Parti.

La compétitivité en politique non seulement pourrit la vie politique, mais elle est un freinconsidérable à la politisation de chaque citoyen. Mettre un bulletin dans l'urne ne suffitplus. Désigner et inscrire un nom ou plusieurs noms sur un bulletin de vote, en fonctiondu type d'élections, impose de connaître celui que l'on désigne. Ce type de consultationsuppose qu'elle se pratique à bulletins secrets, car il y a nécessité absolue de protégerl'intime conviction de chacun et de ne blesser personne. Tout le monde peut se tromper,
tout le monde doit pouvoir revenir sur sa décision lors des prochaines élections et puischacun évolue. C'est ainsi, qu'à chaque élection, personne ne peut savoir qui va êtreélu pour assumer telle ou telle mission.

C'est dans un même lieu, une même cellule, un même groupe, que la Reconnaissanceémerge vis-à-vis de certains, se constitue et s'étoffe. C'est ainsi, que pour assumer unemission à responsabilité dans des instances supérieures, il est nécessaire que cettestructuration parte d'en bas. Dans le Parti, ce ne sont pas des amis de circonstance quise regroupent pour former un Parti de copinages. Mais c'est à partir de l'émergence dece que pense la base, que se constitueront, les instances supérieures du Parti desCommunistes. Si par ailleurs les pratiquants du capitalisme voulaient s'organiser ainsien Parti politiques, ils pourraient le faire, mais la soif, du Pouvoir et des profits qui lesaniment, ne permettra jamais d'activer la Démocratie Communiste dans sa profondeurd'âme, pour déboulonner le communisme. Le communisme est porteur d'une tout autreéconomie incompatible avec l’état d'esprit des aspirants au capitalisme. De ce mode desuffrage individuel à bulletins secrets, il en résulte une liste de noms. Cette liste constitue un jugement collectif très positif, qui part de l'intime conviction de chacun, qui part du jugement de chacun pour désigner les meilleurs. Ce jugement collectif faitforce de loi. De ce jugement collectif naîtra un travail politique d'une telle profondeur, dans les instances supérieures, que la confiance incontestable s’agrégera en puissanceentre tous les communistes. Mais aussi dans tout autres structures qui s'arrimera aucommunisme et qui utilisera la Démocratie Communiste pour construire un socle indéboulonnable.

Celui qui arrive en tête de la liste se voit confier la mission qui est en jeu. Personne n'estobligé d'assumer cette mission si cela ne lui convient pas, c'est au second de la listealors, qu'elle est proposée et ainsi de suite. Ainsi, ce sont ceux qui sont les mieuxperçus, ceux qui sont reconnus les plus aptes à l'assumer qu'elle est confiée. Une personne peut assumer plusieurs missions, c'est son choix le plus strict, c'est elle quimesure ce qu'elle peut faire ou ce qui lui est nécessaire pour s'activer politiquement lemieux possible. Par contre, si un individu prend trop de missions à son actif, il court lerisque d'être éliminé à la prochaine élection incapable d'être partout à la fois. En fait, l'essentiel c'est la circulation des idées, leur l'évolution et leurs mises en pratique quel'on soit élu ou pas, devient alors secondaire. Les hommes meurent, et les idées
perdurent tout en évoluant. Il est vrai qu'un individu ne peut pas tout assumer danschacune des différentes instances, de la cellule au national, par exemple au sein del'entité du Parti des communistes. Mais, cela vaut dans toute autre structure qui pratiquerait la Démocratie Communiste.

C'est la pratique de la Démocratie Communiste en profondeur et dans tout le Parti de lamême manière, qui de fait, révèle qu'un responsable national sera reconnu dans l'ensemble du Parti. C'est cette confiance inaltérable qui rend cette reconnaissancepérenne et stabilisante. En fait, cette reconnaissance montante de la structure de base, vers le national, constitue le poids de la notoriété ou non de cette personnalitéd'exception. Un communiste peut changer de lieu, il est toujours adhérent dans unecellule de base. Ce n'est pas lui qui se présente aux élections, mais c'est le poids de sanotoriété connue et reconnue par le plus grand nombre d'adhérents, qui fait autorité etqui lui permet de se présenter ou non s'il est ainsi désigné par son Parti, aux différentssuffrages universels. On voit là tout l'intérêt qu'il y a, à faire connaître et à pratiquer laDémocratie Communiste dans sa profondeur. Dans la Démocratie Libérale les communistes individuellement sont obligés légalement de se présenter, mais en réalitéils sont d'abord désignés par les communistes eux-mêmes. Se présenter soi-même ausuffrage universel, c'est faire preuve d'une certaine suffisance de soi, c'est chercher àimposer ses propres idées aux autres. Insuffisamment malaxées dans toute la société,
elles ne sont l’oeuvre en réalité que de carriéristes ou de professionnels de la politiquequi utilisent tous les artifices de la politique spectacle pour séduire l'électorat. Ce quin'est absolument pas le cas au Parti communiste. Les communistes savent faire la différence entre la faiblesse des hommes, et l'efficacité des idées mises au service de tous. Ils savent que le travail des idées de la base au sommet est complexe, mais qu'il est absolument indispensable de le pratiquer en permanence. Cette personnalitéd'exception si elle est reconnue comme telle, n'est pas autoritaire, c'est le poids de sanotoriété acquise par et dans la structuration de la Démocratie Communiste qui faitautorité. C'est ce qui fait toute la différence entre un professionnel de la politique quicherche à faire carrière et le poids d'une notoriété d'une personnalité d'exceptionacquise dans les différents niveaux de la structuration politique du PCF. Le risque quedes dirigeants nationaux deviennent des personnalités, en quelque sorte indéboulonnables, est minime du fait que personne ne sait à l'avance ceux qui vontsortir du dépouillement des bulletins secrets. Par contre, des personnalités d'exceptionexistent partout, elles ne sont pas forcément révélées, mais dans la structuration approfondie de la Démocratie Communiste, elles pourraient très bien être renouveléesautant de fois que le groupe, que la cellule, que le Conseil national le décide, et tant quela personne accepte de mettre en oeuvre la mission politique qui lui est confiée. Ce n'estpas non plus l'apanage de la sagesse du grand âge, un jeune peut très bien et très viteassimiler des pratiques politiques complexes, mais il doit être reconnu par ses pairspour les assumer.

Ce sont les idées nouvelles qui se font jour et qui viennent de partout, de la base ou desdifférentes instances qui font force de loi, et qui révèlent ou non la notoriété et l'autoritéd'une personnalité d'exception, et non sa volonté à devenir un professionnel de lapolitique, un leader, un meneur d'hommes. C'est bien la Désignation parReconnaissance dans les différentes instances qui fait, qu'il sera reconduit ou pas dansdes fonctions locales, départementales régionales nationales ou ailleurs.

C'est, cette pratique unique dans le paysage politique français qui fait et qui fera desdirigeants nationaux du PCF des personnalités d'exception. C'est cette reconnaissancecollective, qui fait poids du PCF dans la vie politique en France. Seulement voilà, depuisdes décennies, cette reconnaissance s'est considérablement affaiblie, du fait de la nonréadhésion
des communistes à leur Parti. Cela s'explique par la volonté de pratiquer unepolitique unitaire entre les Partis et non entre les citoyens. L'union était un combat pasune construction.

Si une personnalité d'exception locale, départementale, régionale, nationale se fait jour,
dans les différentes structures, elle ne peut pas pour autant mener à bien toutes lesmissions qui lui sont confiées dans chacune des différentes structures. Les sur-hommesn'existent pas. Chacun est endroit soit de refuser une mission, soit de démissionner.
Dans ce cas, le second de la liste collective qui fait force de loi dans la structureconcernée, prend le relais s'il le souhaite. De plus les débats, et le travail politique de toute mission se mesure entre deux mandats collectifs. Á chaque élection personne nepeut être assuré de sa réélection. Mais en cours de mandat, s'il y a changement deposte, une élection peut être réorganisée dans n'importe quelle structure si elle lesouhaite. C'est le jugement collectif qui détermine les renouvellements ou pas desmandats et des nouveaux élus. En cela personne n'est endroit de se sentir exclu, dequoi que ce soit. Celui qui n'est pas réélu, peut l'être à nouveau lors de futures élections. L'évolution permanente de chacun est une réalité qui peut produire une
réélection après plusieurs mandats de non-réélection. En effet de nouvelles idées peuvent apparaître et d'autres devenir inefficaces à l'épreuve du temps. Elles peuventêtre portées par des personnalités que l'on croit en capacité, mais qui, à l'épreuve dutemps ne conviennent pas ou plus. C'est le jugement collectif qui décide, et personnen'est en capacité à, en connaître l'issue. On le voit, ici, ce qui est important, ce n'est pasla personnalisation de la politique, mais bel et bien le travail collectif des idées, et quiprend alors le dessus sur la politique spectacle que déroule en permanence la Démocratie Libérale. Ce qui est important ,c'est qu'un vote global sur la liste des nomsqui découle des bulletins secrets ait lieu. En effet, il est essentiel de connaître le poidsde cette liste qui fait force de loi et qui permet d'en valider par un vote global lecontenu. Ces votes finaux entre deux élections similaires, permet également d'évaluerl'évolution de ce qui s'est passé entre deux mandats.

Une multitude de processus démocratiques peuvent être activés en fonction des missions à accomplir. Par exemple, les statuts du Parti des communistes peuvent prévoirpour chaque poste de responsables ou de dirigeants nationaux à pourvoir, que chaquecellule à laquelle le responsable ou le dirigeant est affilié, mais aussi sa section et safédération, votent ou non pour la reconduction ou non de ce mandat national en jeu. LeConseil national peut par exemple avoir besoin de l'expérience d'un dirigeant même s'iln'est pas reconduit par les instances inférieures, besoin de renouvellement d'un côté, mais aussi besoin d'expériences et d'acquis des connaissances de l'autre. La questiondes repérages n'est pas si simple, tout dépend de la personnalité et des visions des unset des autres et de leurs évolutions respectives. Mais rien ne vaut un débat structurantpour savoir ce qui est le plus judicieux dans ce qu'il convient de faire. De plus ce sontles ensembles des adhérents de sa cellule, de sa section et de sa fédération qui votentpour son éventuelle réélection ou pas, pour le poste à responsabilités nationales àpourvoir. Cela n'a aucun sens de faire voter des camarades qui ne connaissent absolument pas cette personnalité dans son action politique au quotidien, mais qui n'enconnaissent que le fait d'avoir accédé à ce poste de responsabilité. Faire voter tous lescommunistes de l'ensemble du Parti pour une liste de noms qu'ils ne connaissaientabsolument pas n'apporte rien. Par contre, on peut décider individuellement de
participer ou de ne pas prendre part au vote de la désignation d'une personne pour unemission donnée, du fait que l'on ne connaît pas suffisamment l'ensemble des personnesdu groupe que l'on vient d'intégrer. Mais on peut participer au vote final de la liste desnoms qui en résultent par la reconnaissance que l'on accorde à la qualité du travailcollectif qui a été effectué, dans une cellule, une section et une fédération donnée et àlaquelle on a participé. Par contre, un vote global de l'ensemble du Parti, pour unindividu ou une liste de noms voudrait dire que chacun est en mesure de connaître et depouvoir juger l'ensemble des adhérents des cellules, des sections et des fédérations detout le Parti. Est-ce possible ? Chacun est juge de ses actes. Porter un jugement sur despersonnes et porter un jugement sur le travail politique accomplie ne sont pas de mêmenature. Il s'agit ici d'être le plus efficace possible, les statuts du PCF doivent donc êtreporteurs de ces exigences-là. Tout cela, ne peut se régler qu'après débat, qu'aprèsdéfinition de ce que l'on cherche à accomplir dans le Parti. De plus, il est essentiel queles idées naviguent du bas en haut mais également du haut vers le bas. C'est pour cetteraison que les cellules, les sections, les fédérations, ce sont elles qui doivent désigner, qui doit assumer des responsabilités dans les instances supérieures et susceptibles defaire lien entre les différentes structures nécessaires à leur propre développement. Deplus le national doit définir les différentes responsabilités dont il a besoin pourconstruire au mieux une politique Nationale cohérence, utile à l'ensemble du Parti et àl'ensemble du peuple, peu importe qui la porte. En effet si le Centralisme démocratiquea été abandonné, c'est qu'il avait quelques défauts. Mais avons-nous défini les besoinsd'une Cohérence Démocratique puissante et nécessaire  au national tout autant quedans les différentes structures du Parti pour l'étoffer, l'élargir et lui donner une consistance transversale qui nous fait tant défaut aujourd'hui ?

Toujours est-il que pour accomplir une ou plusieurs missions politiques, dans l'ensemblede la société, c'est la recherche du poids de la notoriété la plus élevée possible, par lebiais de la reconnaissance du plus grand nombre d'adhérents qui fait force de loi. L'élualors devient véritablement l'élu du peuple, mais à la condition qu'il soit désigné par leplus grand nombre possible de personne qui le connaisse. Bien sûr une personnalitépublique est connu d'un plus grand nombre, mais le travail politique qu'il accomplit n'estpas forcément reconnaissable en profondeur par tous. C'est dans le Parti que ce poidsincontestable se renforce, au fur et à mesure des désignations des instances les plusbasses vers les plus élevées qui s'effectuent. L'essentiel, c'est que tout parte des plusbasses instances. Plus elles sont nombreuses, plus le poids de l'ensemble de la notoriétédu Parti qui fait autorité augmente. La Désignation par Reconnaissance peut et doitfonctionner dans toutes les instances et de la même manière, dans une entité commune
qu'est le PCF par exemple. C'est ainsi, que la Transparence politique se révèle au plusgrand nombre et renforce considérablement la cohésion de la politique et la notoriétédes différentes personnalités. Le danger, c'est que certaines instances à certains niveaux se transforment en directoire et c'est alors que la Démocratie Communistedisparaît. Si la Désignation par Reconnaissance s'active dans tous les secteurs deproduction, comme dans tout le tissu associatif, et bien entendu dans toutes les instances du suffrage universel, c'est alors qu'une transformation globale de la sociétépeut s'opérer dans les meilleures conditions possibles. Bien entendu tant que les deuxDémocraties la libérale et la communiste cohabiteront, la mission des communistes sera d'aider au développement efficace et profond de la Démocratie Communiste, mais aussià la faire connaître du grand public pour qu'il se l'approprie. Cependant, les communistes devront se conformer comme ils l'ont toujours fait, aux institutions encours, régies par les pratiques de la Démocratie Libérale. C'est le peuple des prolétairesqui décidera d'un basculement d'une démocratie à l'autre dès lors qu'il en verra l'utilitéet qu'il fera tout en son possible pour produire ce basculement. C'est alors, seulement etdans ces conditions-là, qu'un VIème République peut voir le jour. Elle pourra alors produireune constitution à l'image de ce que veut réellement le peuple.

D'autres avantages, émanant de la pratique de la Désignation par Reconnaissancepeuvent se révéler. Les idées en s’activant de bas en haut mais aussi de haut en basvont démultiplier la politisation de tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme.
C'est bien l'osmose et la mise en cohérence des idées qui en devenant essentielles aux yeux de plus grand nombre seront appliquées avec d'autant plus de force qu'ildeviendra extrêmement difficile qu'elles ne soient pas applicables. Il faut un temps pourtout, pour penser, pour produire, pour se cultiver, pour se socialiser. Les intelligencessont partout, elles doivent donc être repérées et reconnues collectivement, mais c'est àpartir de la base que toutes ces intelligences peuvent grandir et doivent ainsi êtrereconnues. Le professeur dans son école, le paysan dans son milieu rural, le salarié dansson entreprise, tout doit partir du potentiel politique de chacun et ainsi des intelligencesinsoupçonnées vont se révéler. La richesse de l'évolution de la politique se trouve aucoeur de la pratique de la Démocratie Communiste. Tout peut aller très vite, si l'on voitet si l'on démontre l'intérêt d'une bonne pratique de la Démocratie Communiste. C'estl'ensemble de la politisation de chacun qui va activer l'excellence de la politique.

L’accumulation des connaissances par des experts et des élites dans leurs spécialités etleurs spécificités n’en font pas pour autant des personnalités aptes à diriger ou à assumer des missions politiques de qualité, des missions électives, des missions sociales, des missions économiques, en cohérence entre elles. Le professionnalisme enpolitique n’a pas de sens, il n’est que la résultante de ceux qui ont la soif du Pouvoir,
persuadés qu'ils ont raison, ils cherchent à faire en sorte que leur point de vue s'impose.
Un communiste ne fonctionne pas de cette manière-là. Ce n'est pas une question demoralité, mais une recherche permanente d'une politique efficace, utile à tous qui lesaniment. L’élection, dans un contexte communiste, n’est pas un concours, ni une compétitivité. C'est la Désignation par Reconnaissance qui devient l'acte citoyen majeur.
C'est la connaissance de ce que dit l'autre qui active le sens des responsabilités et quiconstruit un jugement politique collectif. Mais c'est aussi l'acceptation d'être sous le feudes projecteurs du jugement des autres. Le professionnel de la politique, le carriéristecherche à séduire, à convaincre, il cherche à imposer son point de vue, sans s'enremettre à un jugement collectif. Pour autant, c'est bien le jugement collectif qui estprimordial sur le jugement que chacun porte sur lui-même. Personne ne peut être jugede soi-même. S'il n'est pas reconduit dans son mandat, c'est le jugement collectif qui ena décidé autrement. Cela permet de mieux cerner ce que dit le jugement collectif à unmoment donné. La politique n'est pas un jugement moral, mais une appréciation surévolution possible de la société pour le bien commun de tous. Les idées sont faites pourqu'elles puissent évoluer, sinon une idéologie se fige à en devenir dogmatique. Celui quin'est pas reconduit n'est absolument pas atteint dans sa dignité, ni dans son intégrité, c'est le jugement collectif qui en décidant un autre choix démontre que les idéescollectives ont bougé. Chacun sait qu'il participe à une oeuvre commune de qualité etqui ne met personne en porte-à-faux. Chacun fait ce qu'il peut, en fonction de ce qu'il est, des connaissances et de l'expérience qu'il a acquises et qui le porte toute au longde son existence.

De plus certains, ont plus de facilité que d'autres à capter les savoirs, à capter le réel, mais aussi à avoir plus d'agilité ou plus de réactivité envers les problèmes et lesépreuves qui se présentent à la société. Cela n'en fait pas pour autant des dominants, ils sont reconnus comme ayant des qualités peut être supérieures aux autres, mais quidoivent être bénéfiques à tous. De toute façon, un dominant dans un contexte communiste serait vite écarté des missions de Pouvoir. Le hasard des événements demande parfois des réactivités immédiates alors que la politique a besoin de tempslong de réflexion pour être efficace. La politique est complexe ce n'est pas une scienceexacte, c'est une mouvance idéologique qui ne doit jamais se figer, et qui doit tendre enpermanence à améliorer la vie des gens. Le Pouvoir n’est la propriété de personne. Ildoit être un acte collectif pratiqué par et avec le plus grand nombre. Si de nouvellesidées ne peuvent pas émerger de la société tout entière, cette dernière se fige jusqu'àse replier sur elle-même, c'est alors que des tensions extrêmement graves peuventresurgir. Actuellement, la société semble bloquée par le fait que l'ascenseur social nefonctionne absolument pas. Personne n'accepte que les enfants soient moins bien lotisque les générations qui les ont précédées. Nous n'avons pas à nous étonner descatastrophes que cette situation provoque aujourd'hui. Il nous faut donc inventer uneautre conception de faire de la politique, pour que personne ne s'en sente exclu.

C’est le bouillonnement des idées émanant de la conscience collective du peuple quiproduit l'émergence des meilleures idées pour activer un monde de paix. Sansl'activation politique du peuple, la politique peut devenir plus ou moins manipulatrice.
La Démocratie Communiste n'impose à personne de pratiquer une activité politique, mais elle est un outil incontournable pour dépasser le capitalisme et une arme redoutable pour en réduire toutes ses nocivités que tous, nous subissons. L'essentiel estdonc bien de distinguer et de faire connaître ce qu'est le capitalisme et ce que lecommunisme hautement démocratisé peut apporter. Les communistes ont donc un travail immense à accomplir ; faire connaître le potentiel de leur démocratie. C'est uneinvite à la pratique politique, mais ce n'est pas une domination communiste de leurpolitique. Les communistes ne sont pas les seuls à être détenteurs du potentielcommuniste de la politique. Le communisme n'appartient à personne. Il ne peut êtrequ'une oeuvre commune, collective utile à tous. Certes, ils doivent impulser cettepratique politique avec tous ceux qui veulent en finir avec la domination de l'argent roi, mais ils doivent permettre à tous ceux qui le veulent, de pouvoir s'intégrer en conscience et en toute liberté à cette oeuvre commune, pour qu'ensemble la sociétépuisse se transformer. C'est ainsi, qu'il n'y a aucune obligation d'être adhérent au PartiCommuniste pour être Désigner par Reconnaissance, pour assumer un mandat électifdans les institutions de la République. Certains peuvent s'intégrer à certaines desactions politiques avec les communistes, sans pour autant approuver l'ensemble desactions qu'ils mènent. Les communistes n'ont pas plus la science infuse que des autres.
Ils ont une conception de la politique différente, que les autres sont loin de connaître.
Les communistes peuvent inviter, qui ils veulent dans leur cellule de base, et désignerqui ils veulent, qu'il soit communiste ou non, pour un mandat électif.

Si chacun comprend ce que la Démocratie Communiste apporte, s'il ressent que sonintervention politique peut lui permettre d’améliorer sa vie et celle de son entouragealors, il s’impliquera politiquement partout où il le pourra et s'il le veut. De l’entreprise, comme dans la citoyenneté, dans les associations et dans tous groupes de travailcollectif, ce sera un nouveau souffle pour la socialisation de l'ensemble de la société et la socialisation des moyens de production d'un nouveau genre qui va généraliser. Sepolitiser, socialise. De plus, c'est une puissance collective qui va s'animer avec lavolonté de ne laisser personne sur le bord de la route, et qui va permettre une évolutionpositive et constante de l'ensemble de la société.

Les idées se diffusent avec efficacité, au contact des uns et des autres, mais c’est le relationnel au plus proche de soi qui nous socialise le mieux, qui nous humanise lemieux, car il est porteur d'une reconnaissance plus fine des uns vis-à-vis des autres. Cen’est pas l’ordinateur qui peut construire le faire ensemble, le "Tous ensemble". Internetne nous humanise pas. Il n'est qu'un crayon sophistiqué qui aide à penser, mais il neproduit pas la pensée, il diffuse des pensées qui sont, soit positives, soit négatives. Ladiffusion de la barbarie par les canaux d’Internet ne sera jugulée que si l’humanisme sepropage là où il est mal mené, et là où un relationnel de qualité s'active. L’humanismene peut se propager que si un relationnel de confiance, de proximité et de qualité,
s’améliore sans cesse, c'est ainsi que la paix pourra s'épanouir partout. Pour maîtriser etmaintenir le capitalisme à distance dans sa globalité, rien de tel qu'un bon relationnelautour de soi, sur nos lieux de vie sociale, politique et économique. Ce relationnel réduira toutes les tensions, et fera régresser les idées les plus noires, les plus barbaresqui envahissent certaines consciences. De même les médias ne sont que des
transmetteurs d'informations plus ou moins au service de la pensée dominante, mais ilne nous humanise pas pour autant. Si la procédure démocratique de la DémocratieCommuniste voit le jour au sein même du PCF et se diffuse dans la société, elle vapermettre de construire des débats sereins, pas seulement entre communistes, maisavec tous ceux qui veulent en finir avec l'exploitation capitaliste, y compris dans lesmédias, si leur salariés en voient l'utilité. C'est alors, qu'un rapport de confiance avecles communistes peut grandir, par la reconnaissance de leurs qualités relationnelles, ycompris dans certains médias ouverts à l'échange politique. Nous le savons, le contactavec les autres nous transforme et notre parole influe aussi sur ceux qui nous entourent.
C'est avec le moteur d'une confiance incontestable produite par se relationnel de qualitéque l'épanouissement de chacun devient possible que l'on soit communiste ou qu'on nele soit pas. Travailler notre relationnel aux autres permettra toujours de transformerpositivement la société. La somme des jugements individuels à bulletins secrets va activer la reconnaissance d'un jugement collectif global d'une qualité telle qu'ildeviendra incontournable. Il va ainsi améliorer le relationnel de chacun pour le mieux-vivre ensemble de tous et le mieux-être de chacun.

Bien entendu, les deux démocraties, la libérale et la communiste vont longtemps encorecohabiter ensemble. Tant que le communisme hautement démocratisé, n'aura pasapporté suffisamment de preuves dans tous les domaines, économiques, sociaux etpolitiques, il en sera ainsi. Et puis les bouleversements économiques, risques forts defavoriser des replis sur soi, tant que le communisme ne sera pas bien compris, celaentravera sa propagation. En effet, la BCE tout comme la banque centrale américaineont beau faire tourner la planche à billets, il n'y a toujours pas assez de monnaie encirculation pour que tout le monde puisse échanger de façon convenable pour vivredécemment. De plus, tant que cette création monétaire alimentera la finance
mondialisée, elle alimentera aussi tous les trafics, corruption, drogue, esclavage, guerres, et elle réduira considérablement l'évolution de la socialisation de la société. Ilest temps d'avoir une monnaie commune pour assécher toutes ces nocivités-là, par tous les moyens et par tous les bouts à la fois.

La barbarie, des djihadistes, n'est qu'une résurgence du nazisme, du fascisme et desbarbaries anciennes. Ils utilisent aujourd'hui l’islam pour diviser le monde, mais pas quecette religion. Vieille technique de tous les dominants pour soumettre tous les peuples.
Ils ont utilisé toutes les religions, aujourd'hui c'est l'Islam. La religion est toujours un bonmoyen idéologique, pour masquer la réalité du potentiel de l'évolution de la consciencehumaine. Elles sont porteuses de vérités révélées qui figent toutes les évolutions possibles des consciences. C'est, cette évolution qui nous humanise et que les dominants ne supportent pas, ils ont besoin de soumettre. Ces barbares peuvent agirainsi, d'autant plus facilement que le capitalisme impose sa domination économiquemondialisée, qui exploite à outrance les hommes et la planète. Ces barbares trouventdans ce contexte une réserve d'activistes en puissance qui partent faire le djihadcroyant qu'ils vont se libérer des chaînes du capitalisme et de la société occidentale quiles opprime. Mais ils tombent sous une autre domination, celle de leurs chefs barbaresqui ne sont pas moins des capitalistes en puissance. Leurs chefs sont des dictateursmacabres. Ils manipulent, ces consciences fragilisées par le capitalisme mondialisé, etles poussent à commettre des actes de violence jusqu'à se faire exploser sous l'emprisede drogues. Ainsi, ils créent des peurs planétaires, mais pour leurs bénéfices, pour leursplus grands profits et pour leur domination intellectuelle. Ces dictateurs funestes
activent, eux aussi, leur capitalisme, mais avec leur idéologie macabre. La mort, est leurcredo. La liberté, leur ennemie.

Si le Communisme propose une économie hautement démocratisée avec une monnaiequi ne fait pas de profit, alors le capitalisme avec son corollaire la domination de tousles peuples, aura du plomb dans l'aile.

Économie Politique, Économie Communiste

Cette économie baptisée ainsi s'appuie sur une politique communiste activée avec lesprincipes de la Démocratie Communiste. Nul besoin d'arriver aux commandes de l’Étatpour la mettre en oeuvre, il suffit que des communistes et des communisants de bonnevolonté, sensibles aux problèmes économiques se regroupent et créent ensemble desétablissements bancaires là où ils vivent, dont le seul but est de prêter de l'argent sansfaire de profit pour développer une économie utile à tous. Les élus communistes oucommuniants bien évidemment pourraient amplifier ce mouvement. Des banquescoopératives si elles adoptaient définitivement dans leurs statuts de s'autogérer avecles principes de la Démocratie Communiste pourraient, elles aussi, produire une
économie réellement communiste et se prémunir ainsi des intrusions de l'économiecapitaliste. Nous le voyons ici la Transparence économique de ces établissements
bancaires est déterminante pour qu'un public très large ait en eux, une confianceinébranlable pour y déposer leur argent.

C'est une évidence, le but de la politique de l'économie communiste consiste à créer del'emploi, et en finir avec la pauvreté et la misère. Les établissements bancaires d'économie communiste pourraient très bien être alimentés par les dépôts bancaires detous ceux qui veulent en finir avec l'économie de marché. Les associations pourraient youvrir leurs comptes bancaires. Progressivement et au fur et à mesure de
l'augmentation des dépôts, les associations pourraient même rémunérer une partie du  bénévolat pratiqué en priorité par tous ceux qui n'ont plus les moyens de vivre décemment et adhérer même à une association. Bien sûr, pour qu'une cohérencepolitique s'active, entre banque communiste et associations, elles doivent, les unes etles autres inclurent statutairement les pratiques et les principes de la DémocratieCommuniste pour garantir une confiance infaillible de réciprocité.

Nous le voyons ici, il s'agit de mettre sur les rails dès que possible une économiepolitique communiste, avec des acteurs locaux convaincus de son utilité pour en finiravec la pauvreté et créer de l'emploi. Ces banques de village ou de quartier pourraientfaire cause commune et se regrouper sous la bannière d'un établissement bancairenational à monnaie commune. Les salariés et les clients des établissements bancaires capitalistes classiques pourraient, eux aussi, oeuvrer pour que  les banques deviennent, elles aussi, des banques produisant une monnaie commune et une économie communiste. Le combat politique du Parti des communistes prendrait alors untout autre objectif, créer de l'emploi. Le combat social ne serait plus défensif, il viseraiten permanence la construction d'une économie au service de tous pour le plein-emploi,
la socialisation de la société ainsi que la socialisation des moyens de production. Bienentendu, et c'est inévitable, d'énormes pressions vont s'activer pour que ces banquesne voient jamais le jour, mais le peuple lui en verra la nécessaire utilité. Personne n'empêche à quiconque de déposer son argent dans une banque privée, il suffit quecette dernière déclare dans ses statuts qu'elle garantit l'utilisation d'une économiepolitique non capitaliste en pratiquant, elle-même, la démocratie communiste pourqu'elle puisse être alimentée par des dépôts d'argent de particuliers, d'associations oumême d'entreprises qui veulent en finir avec l'oppression capitaliste. Créer de l'emploi, c'est possible avec ces banques communistes.

En effet pour créer son premier emploi bien souvent c'est le parcours du combattantpour obtenir des fonds suffisants pour acheter du matériel nécessaire à la création et audéveloppement d'une entreprise. Ces entreprises n'auraient absolument pas de fraisbancaires, et elles pourraient obtenir de nouveaux prêts une fois que le remboursementdes premiers emprunts soit apuré, sans qu'une date vienne leur mettre le couteau sousla gorge. C'est, la direction de la banque communiste qui décide à qui elle prête, bienévidemment à taux zéro, en priorité et sur quels critères. Par contre, que ce soient desentreprises individuelles ou des entreprises collectives, elles aussi, devront accepter depratiquer les principes de la Démocratie Communiste dans leurs activités respectives, pour qu'une confiance mutuelle s'agrège. Bien sûr, elles ne feront pas de profits, maiselles y déposeront leurs liquidités pour permettre à l'économie autre qu'elles-mêmes dese développer. Pas de profits, mais pas de frais bancaires. Ici, le but recherché, c'est dese donner un salaire le plus décent possible. C'est là, que se trouve au coeur de cettepratique, l'accélérateur de l'ascenseur social. Avec les associations grandes ou petites, àbut non lucratif, les particuliers, les coopératives et les entreprises en gestation, c'estdéjà l'assurance que les banques communistes sont viables. Si en plus, la BCE admetleur utilité et leur viabilité alors de plus grosses entreprises et même la reconstructionde services publics de qualité est envisageable. C'est ainsi, que l'amorce de la socialisation des moyens de production devient réalisable. La BCE devra reconnaîtrel'utilité de la création de la monnaie commune à chaque fois qu'il y a augmentation del'activité sociale, de l'activité créatrice et de l'activité de production.

On le voit ici, pour que tout ceci se développe, il est nécessaire que certains communistes ou communisants aient des connaissances dans l'activité bancaire actuelle, mais associée à une vision communiste de l'économie, ils pourront si nous levoulons construire les balbutiements d'une économie communiste pour un changementréel de la société tout entière, et sans passer par la case de la prise du Pouvoir.

Nous pouvons même envisager une multitude d'agrégations possible, par le fait mêmede la mise en cohérence de cet ensemble global qu'est « la politique, l'économie et lesocial ». Les SEL, ces systèmes d'économie locale, pourraient alors utiliser l'Euro commemonnaie commune. Les établissements bancaires communistes pourraient faire vivrel'économie locale, mais aussi développer l'autonomie des territoires avec leurs servicespublics. Des banques communistes départementales, régionales pourraient même voirle jour, liées entre elles par la pratique de la Démocratie Communiste. Ainsi, pourraientse développer des entreprises d'utilité publique, et même reconstruire des servicespublics cassés par le système capitaliste. Mais cela ne pourra se réaliser que si l'éveildes consciences se généralise et si la pratique de la politique et de l'économie
communiste se concrétise.

C'est ainsi, qu'une cellule de quartier ou d'entreprise peut renaître de ces cendres, avecl'objectif de tout reconstruire autrement et ainsi repartir à la conquête de tous lesmandats électifs, dans toutes les institutions politiques de ce pays, mais aussi celui detransformer les entreprises, ainsi que celui d'apporter un nouveau souffle aux associations qui sont déjà à but non lucratif, par l'enrichissement de leurs statuts del'apport de la Démocratie Communiste. Cette nouvelle pratique politique soutenue parune économie politique hautement démocratisée pourrait aussi redonner de l'espoir etdu courage à des millions de salariés dans les entreprises privées ou publiques pour sesyndiquer et travailler ensemble à de nouveaux objectifs de conquêtes.

C'est ainsi, en partant du bas qu'une multitude de projets peuvent naître, guidés par lanécessaire réalisation de la satisfaction des besoins, mais aussi avec le souci permanentd'améliorer notre relationnel pour le mieux-vivre ensemble dans un environnement sainet serin, et en protégeant la planète par une gestion intelligente de ses ressources.

Conclusion :

Les idées qui sont développées par tous ceux qui gravitent autour de PCF, sont d'unetelle richesse, qu'elles sont la garantie que tout peut aller très vite. De plus, il y a uneautre richesse non révélée qui vient du fait, de tout ce que les communistes ont su bâtirdans des cellules actives, depuis leur création avec des populations environnantes, maisqui sont pour l'heure en sommeil. Elles sont la preuve que les bases de la DémocratieCommuniste existent vraiment. Elles ont permis que la culture du communisme résisteet réside toujours dans la conscience du peuple.

Mais ni révélée au grand public, ni développée, les communistes n'ont pas su, n'ont paspu faire évoluer leur démocratie interne. Il y a l'urgente nécessité de la mettre sur lesrails, et lui apporter une consistance telle que chaque citoyen, chaque prolétaire, puissetravailler la politique dans des cellules de quartiers ou d'entreprises ouvertes à tousceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Les communistes le savent, pour ne pasdisloquer l'union du peuple de France, l'unité doit se réaliser, mais c'est une unité decitoyens et de prolétaires qui est nécessaire pas une unité d'appareils. C'est dans et parune confiance inaltérable qu'ils vont agréger cette unité. Cela n'est possible que si ceuxqui désirent mettre fin aux mécanismes et aux logiques du capitalisme peuvent se reconnaître dans une entité commune sans se connaître réellement. Ils ne pourront sereconnaître qu'au travers de pratiques et de processus politiques identiques produisantcette confiance inaltérable dont l'union a besoin pour se réaliser. C'est possible, mêmesi pas un ne pense pareil, même s'ils ne se connaissent pas. C'est de cette conceptionde l'union du peuple, qui se dit aujourd'hui de Gauche, mais qui en réalité est
l'ensemble du peuple qui veut en finir avec les mécanismes et les logiques du capitalisme, sans pouvoir se reconnaître dans une entité unificatrice que l'union dupeuple se fera. C'est la force de cette confiance inaltérable que va produire la Démocratie Communiste qui va unir et consolider l'union de ce peuple-là.

Jusqu'à présent les communistes vivent leur démocratie interne en vase encore bientrop clos et sans pour autant en mesurer sa puissante réalité. S'ils se penchent sur cequestionnement-là, sur leur démocratie en la faisant évoluer à tel point qu'elle puisseirriguer toute la société, ils pourraient alors avec ce peuple-là changer réellement lesbases de la société. Cette confiance communiste n'est absolument pas une confiance àl'aveugle, elle s'ancre solidement sans contestation possible, par l'activation des processus de la Démocratie Communiste dans le potentiel de la politique communiste.
Le peuple qui veut en finir avec la toute-puissance de l'argent roi aura là, la garantie depouvoir agir en toute confiance avec chaque communiste, et à égalité de Droits et dePouvoirs pour mener à bien ses objectifs. C'est, cette confiance mise à toute épreuvequi va permettre à la transversalité politique de gagner du terrain. De plus si la construction d'une économie communiste avec sa monnaie commune se propage àpartir du local, alors des emplois productifs, créatifs et sociaux, vont pouvoir se démultiplier. C'est alors, que le communisme du 21ème siècle peut prendre un essortotalement inédit et avec une telle puissance, qu'il donne confiance de plus en plus etde mieux en mieux à chacun dans son Pouvoir à utiliser son potentiel politique avecl'ensemble de ceux qui l'entourent.

À l'heure où ces lignes sont écrites, se pointe à l'horizon une nouvelle crise du capitalisme mondialisé qui va une fois encore, provoquer une multitude de crises et detensions menant le monde dans des abîmes insoupçonnables, pouvant provoquer unembrasement de la planète. Un communisme hautement démocratisé serait le bienvenu, de plus avec la prolifération de sa monnaie commune et de son économie, ilserait la garantie que le monde peut se transformer sans heurt et sans violence. Alors,
nous pouvons croire qu'un monde de paix peut enfin se réaliser.

 

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le 04 février 2016

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