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37ème CONGRES DU PCF Réflexion militante - Pierre Assante - 13

Le 37 ° Congrès du Parti communiste Français ne peut être un congrès ordinaire.

Il se trouve à la charnière de deux périodes essentielles, celle où le mouvement d’industrialisation nationale à son état de maturation et l’affrontement mondial des bourgeoisies nationales monopolistes de 1914 a induit la formation des partis communistes nationaux et celle d’aujourd’hui, un cycle d’un siècle plus tard, où la mondialisation capitaliste informationnalisée pose la question d’une analyse globale de la nouvelle étape du capitalisme et donc d’une nouvelle étape d’une organisation ouvrière, démocratique, du salariat et de la population.

 

On peut dire aussi, je crois, que le retard à "s’adapter" à cette nouvelle étape, que le Conseil National du PCF des 9 et 10 février 1980, très important à mes yeux, annonçait sans aller jusqu’u bout, c'est-à-dire sans vraiment décoller au-delà d’un débat franco-français certes essentiel, mais insuffisant, est une des causes essentielles de la « perte de main » du Parti et d’une renaissance "à côté", dans divers mouvements, intéressante mais idéologiquement limitée.

On ne peut proposer une politique sans une vue d’ensemble de la réalité humaine, ici et ailleurs, sans une prise en compte des avancées partielles des nouvelles connaissances, énormes mais dispersées, sans cohérence suffisante entre elles, le l’anthropologie à l’économie et les proposition essentielles de la ComEco (Commission économique du parti), de la philosophie à la représentation de la réalité, l’art, l’ergologie sur la nécessaire cohérence de l’activité de la personne dans l’entité de production.

 

Aussi, pour apporter ma goutte d’eau dans le débat du parti, élément d’un débat général de la société pouvant déboucher sur la cohérence d’une action transformatrice saine, j’ai voulu tenter mon « panorama personnel », comme d’autres pourront le faire, en introduction à des décisions politiques fortes répondant aux difficultés d’existence du parti.

 

A la veille de bouleversements économiques et politiques, où un nouveau krach menace, ou la démocratie précieuse mais limitée, ignorante de la démocratie de la production s’effondre, et le pouvoir se délite tout en se raidissant, se retourner pour voir le chemin accompli et pour voir en avant celui qui resterait à faire, est indispensable.

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