Les congrès du PCF

Les congrès du PCF
Accueil
 

36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

Restez informé-e

Chaque semaine, un point sur les initiatives et les débats en lien avec le congrès.

Recevoir la lettre du 36e Congrès

 
 
 

Pour aller de l’avant, analyser et comprendre ses erreurs passées par la cellule Joël Ferrier d'Alès

Au paragraphe 3 du 2eme point il est dit : ‟Si nous avions su être utiles, notre présence et notre action n’avaient pas permis de répondre suffisamment aux besoins et aux attentes.″

Cette écriture de notre histoire nous interroge.
En effet, sous la 5eme république, le PCF a participé 2 fois au gouvernement.

En 81/84 avec MITERRAND, même si ce n’était pas le programme du PCF ni même l’intégralité de celui du programme commun, de réelles avancées avaient été obtenues.

Le virage de la rigueur, même s’il n’a pas été très bien négocié, a fait sortir notre parti du gouvernement.
En 97/02 avec JOSPIN, l’alliance avec le PS s’est faite sans programme (dissolution oblige !). Cela a provoqué quelques ‟tâtonnements″ avec par exemple des mesures comme les 35 heures, décision intéressante sur le fond, mais avec une mise en place sans s’attaquer au dogme de la compétitivité (déjà !),  avec comme conséquence un message largement brouillé et des insatisfactions importantes : les 35h dans les hôpitaux ont été réalisées sans embauches ce qui a entrainé un alourdissement des charges de travail des personnels et une qualité d’accueil des patients dégradée.

Nous avons donc assisté à une dérive vers le social-libéralisme (re-déjà !) qui nous a éloigné durablement des couches populaires (largement entamé depuis 20 ans) mais également des classes dites moyennes qui avaient un idéal de transformation de la société.

Notre présence au gouvernement, sur ces bases là et avec le recul, était une grave erreur à ne pas renouveler.

Notre position depuis la victoire de François HOLLANDE semble mieux correspondre à ce que nous sommes et à ce que nous voulons : transformer la société.

Mais nous n’y arriverons pas seuls. Il ne faut donc pas se couper de tous ceux qui ont envie et intérêt au changement, autant les salariés- chômeurs -  retraités - travailleurs indépendants - artisans et commerçants… de façon individuelle ou collective que les forces de gauche dans leur ensemble.
On ne peut approuver le traité Européen qui sanctuarise l’austérité.

On ne peut approuver les budgets qui ne remettent pas en cause la puissance des possédants et donc continuent à peser sur la plus grande partie des contribuables.

On ne peut approuver les cadeaux au patronat, notamment les abonnés du CAC 40, avec 20 milliards d’euros compensés par la TVA, impôt le plus injuste payé par tous.

On ne pourra pas approuver la casse du code du travail, négocié par le MEDEF et les représentants du gouvernement (CFDT).

On ne pourra pas approuver la réforme des collectivités, copiée à 95% sur celle de SARKOSY, dont le but inavoué est d’éloigner les élus locaux des besoins des populations afin de mieux ouvrir des marchés juteux aux multinationales (eau – propreté – transport…).

Nous avons donc intérêt, du local jusqu’au national, à soutenir tout ce qui va dans le bon sens et à s’apposer, même si cela fait grincer quelques dents, à tout ce qui fait régresser la société et ceux qui la font.

Il y a actuellement 0 réactions

Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.

 

le 18 January 2013

    A voir aussi