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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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Rôle et missions du CN par André Perez

Il y a 4 ou 5 ans -je ne sais plus- a été mis en place, sous la responsabilité de Patrice Bessac, une commission nationale de transformation du parti. Elle s’est réunie à 3 ou 4 reprises, puis plus rien.

C’est dommage, car la présence de camarades issus des départements, permettait de mesurer l’agacement, parfois l’exaspération suscitée par le fonctionnement de notre direction nationale, dans le cadre des statuts actuels. Le constat basé sur le vécu, indiquait que nous étions passés d’un centralisme plus ou moins démocratique selon les périodes, à une confrontation permanente et jamais fraternelle entre plusieurs tendances centralisées autour de quelques « leaders autoproclamés ».

Dans les deux cas, la diversité vraie, qui est dans chacune et chacun d’entre nous, est corsetée, paralysée. La créativité constructive de chaque communiste devient très difficile, et cette diversité qui devrait être une richesse permettant de bâtir le meilleur du commun, s’avère être tout le contraire.

-Et, que seraient l’agacement, l’exaspération des camarades de base (comme on disait autrefois), s’ils assistaient aux réunions de la commission des candidatures précédant un congrès !-

Bref, il faut en finir avec ce qui ne marche pas et qui constitue un frein à nos ambitions.

Je pensais que le projet de modification des statuts, serait à la hauteur de notre texte de base commune « Humanifeste du PCF à l’aube du siècle qui vient. »

Ce n’est pas le cas, et nous n’allumerons pas toutes les étoiles avec ce projet, qui demeure une « usine à gaz », incapable de résoudree nos problèmes.

Le projet de statut ne répond pas à une question essentielle :

  • Le CN doit-il être le parlement du Parti ou la direction d’un parti révolutionnaire ?

Dans le premier cas, il faut juste améliorer quelques règles afin de réguler des comportements.

Dans le deuxième cas -celui que je retiens- il faut définir le rôle, les missions, les responsabilités du CN.

Cela règle la question des secrétaires départementaux qui ont un autre rôle, d’autres responsabilités. Elles et ils n’ont donc pas, à mon avis, à être toutes et tous membres du CN. Par contre, cela oblige le secteur vie du parti à les réunir très régulièrement. Les uns et les autres se nourrissant mutuellement de leurs expériences et de leurs exigences.

  • Le CN, en tant qu’instance de direction ne doit pas être pléthorique, ce qui nuit à la qualité du débat, d’écoute mutuelle et d’échange. N’importe quel titulaire d’un BAFA le confirmera.

1% des effectifs constitue le grand maximum des dirigeants…soit pour ce qui nous concerne aujourd’hui 130 membres (65 femmes, 65 hommes).

De nombreux camarades non retenu(e)s pourront apporter leur contribution à la réflexion et aux décisions du CN, dans les nombreuses commissions thématiques.

  • Le souci d’efficacité et de lisibilité, tout autant que le respect d’opinions différentes –ce qui n’est pas exactement synonyme de diversité- m’amène à proposer le mode d’élection suivant :

Avant chaque congrés sont présentés des textes, celui de la direction sortante et des textes alternatifs.

A chaque texte correspond une liste de 130 camarades, respectant la parité, issus de 1/3 des départements.
50% des sièges vont au texte et à la liste arrivée en tête.

Les 50% restant répartis à la proportionnelle liste majoritaire comprise (principe des municipales dans les grandes villes).

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le 07 January 2013

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