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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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C'est sous nos pas que se trace le chemin par Françoise Savioz

Selon moi, le Congrès devrait viser des lectures et relectures populaires du Manifeste du Parti Communiste, de 1848 ; en se souvenant que Marx et Engels l’ont rédigé à partir de l’ébauche lancée par des communistes de divers pays réagissant à la “sainte battue” des promoteurs de la fable du “spectre du communisme” ( du pape au tsar, de Metternich à Guizot, aussi bien que des radicaux allemands aux policiers français ). Ainsi né de l’affrontement de classes, ses analyses ont gardé toute leur pertinence, y compris lorsqu’il énonce que pour nos ancêtres porteurs de formes utopiques du communisme,

à l’activité sociale doit se substituer leur propre ingéniosité ; aux conditions historiques de l’émancipation, des conditions imaginaires, (...)”

Aujourd’hui la question des nationalisations se pose au coeur même de grandes entreprises.

Une évolution qui nous fait devoir de bien réaliser et donner à réaliser que : “le capital est un produit collectif, il ne peut être mis en mouvement que par l’activité commune de nombreux membres, voire, en dernière analyse, que par l’activité commune de tous les membres de la société.

Le capital n’est donc pas une puissance personnelle, c’est une puissance sociale.

Dès lors, si le capital est transformé en propriété commune appartenant à tous les membres de la société, ce n’est pas une propriété personnelle qui se change en propriété sociale. Seul le caractère social de la propriété change. Elle perd son caractère de classe.”

Par contre, et nous avons à y insister : “le communisme n’enlève à personne le pouvoir de s’approprier des produits sociaux ; il n’ôte que le pouvoir de s’assujettir, par cette appropriation, le travail d’autrui.”

Dans (une) société communiste le travail accumulé n’est qu’un moyen d’élargir, d’enrichir et de promouvoir le processus vital des travailleurs.”

Alors, “communisme de nouvelle génération” ou mieux nourrir et propager la réflexion communiste dans le monde du travail ?

“Bifurquer vers le chemin du partage” ou mettre en avant la question de la propriété commune du capital

comme la question fondamentale” du changement social ? D’ailleurs, le dit-chemin du partage n’est-il pas simplement une rêverie ? Sentimentale dans le cas du partage-communion ; réactionnaire, dans le cas du partage-redistribution ?

Un chemin réel naît de l’activité des marcheurs et de la résistance du sol, inséparablement.

Françoise Savioz cellule de La Reynerie section du Mirail

 

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le 07 janvier 2013

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