Adhésion volontaire et ouverte à tous. Les coopératives sont des organisations fondées sur le volontariat et ouvertes à toutes les personnes aptes à utiliser leurs services et déterminées à prendre leurs responsabilités en tant que membres, et ce sans discrimination fondée sur le sexe, l'origine sociale, la race, l'allégeance politique ou la religion.
Pouvoir démocratique exercé par les membres. Les coopératives sont des organisations démocratiques dirigées par leurs membres qui participent activement à l'établissement des politiques et à la prise de décisions. Les hommes et les femmes élus comme représentants des membres sont responsables devant eux. Dans les coopératives de premier niveau, les membres ont des droits de vote égaux en vertu de la règle « un membre, une voix »
La « forme Parti » a sa nécessité et ses défauts.
Le défaut essentiel est de rester inscrite dans un rapport au citoyen et au pouvoir surdéterminé par la Constitution bourgeoise, donc forcément perméable aux vices du système patriarcal ou présidentiel, qui « infantilisent » le citoyen en question.
Les communistes n’en finissent plus de tirer les conclusions du « pouvoir personnel », et ils savent très difficile à franchir la frontière entre des statuts «patriarcaux » et des statuts « autogestionnaires ».
Le « centralisme démocratique » est un oxymore, comme une nécessité fonctionnelle liée à l’insertion dans le cadre institutionnel qu’il est paradoxalement question de « subvertir tous ensemble ».
S’Il y a besoin d’un parti pour porter « le manifeste d’un parti communiste », il y a sans doute aussi besoin de porter encore d’autres « informations » comme « ingrédients » constituants d’un « vivre ensemble républicain jusqu’au bout », donc « révolutionnaires ».
Inventer une « laïcité politique » qui à la fois promeut « bien sûr, le communisme » et ce que ses « adeptes » ne peuvent définir « à priori » comme en relevant ou pas, voilà ce qui permet de « créer ensemble » « la transformation nécessaire » qui aujourd’hui ne saurait être nommée d’avance, comme une religion nommerait son « dieu »...
Notre matérialisme philosophique n’est que cela.
Donc « définir la coopérative » c’est accepter de commencer à agir en véritables communistes avec les citoyens désireux de s’émanciper d’une société « libérale » qui n’interdit rien moins que «ce communisme-là » à ses individus dominés par les capitalistes et aliénés au capital.
La « coopérative » c’est donc une instance de « travaux pratiques communistes » ouverte à tous, « communistes »… ou pas. Il s’agit donc d’une forme associative qui permet de transformer dès aujourd’hui le rapport entre « avant-gardes » et « citoyens », par la proximité , le partage et la culture d’une « émergence » : celle de « La révolution inattendue ». (cf. Francette LAZARD).
Le communisme, en son devenir historique - Francette Lazard- janvier 2010 -
par Francette Lazard - janvier 2010 -
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