Aujourd'hui la recherche est comme tout ce que le capital domine : en crise ! La science n'est pas porteuse de certitudes religieuses, ni de certitudes politiques , elle nous dévoile problèmes sur problèmes, et donc avant de prétendre trancher politiquement, il vaut mieux choisir une politique qui libère la recherche scientifique de ses liens pervers avec la spéculation financière. Notre époque est celle d'un débat entre "experts" au sujet de la responsabilité écologique des habitants de la planète Terre. Pour qu'un parti politique choisisse une ligne de conduite à conseiller aux "gouvernants" de la part du "peuple souverain", il faut qu'il ne soit pas dogmatique contre la liberté des chercheurs qui nous disent leurs résultats toujours relatifs et toujours suspendus à d'autres recherches à venir. Le principe de précaution entre parfois lui-même en contradiction avec la survie de l'humanité, car sans développement courageux celle-ci n'a pas de "devenir humain" viable. Ce qui reste crucial, c'est donc d'une part d'accélérer la recherche scientifique porteuse de "vérité" comme "bien commun", et d'autre part, de redéfinir en tenant compte des contraintes environnementales, "quelle humanité nous voulons devenir": soit une masse terrorisée par sa propre chaleur comme par son ombre, et déclenchant loin des logiques de paix attendues par "la vie sur la planète" les conflits majeurs dont elle est capable, et qui à coup sûr démoliraient l'équilibre écologique "miraculeux" aujourd'hui démontré par la recherche...soit une société planétaire empreinte de respect d'elle-même et de son environnement, donc cultivant cette "logique de paix" qui autorise la justice sociale, le développement culturel et scientifique et la sagesse dans l'emploi et la consommation des "espèces, substances et technologies addictantes"...Cette "logique de paix , paradoxalement, est entravée par "la lutte de classe" qu'il serait illusoire de nier, car elle n'a pas été "choisie" par les dominés, mais bien par "les dominants". La résistance doit donc être offensive de par ses arguments "politiques", et "non-violente" de par ses méthodes "subvertives". C'est le rôle d'un " Communisme de nouvelle génération" que de proposer aux peuples à la fois cette lucidité, cette sagesse et cette résistance créative.
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