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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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Contribution de Jacques Bonnet

Dans son analyse de la discussion, Gérard Streiff écrit que je "trouve que ça ne va pas assez vite dans les rapports PCF/Front de Gauche."  C'est exact. Cependant, je précise ma pensée:

Je pense que l'essor du Front de Gauche, son dépassement vers un Front populaire nouveau, est la question majeure à laquelle nous sommes confrontés. C'est à cela qu'il faut travailler d'arrache-pied. Cela vaut notamment pour chacune des organisations qui constituent le Front, mais aussi pour tous les citoyens qui se reconnaissent dans l'espoir et l'alternative que porte ce mouvement. Cela vaut singulièrement pour le
PCF et ses militant(e)s.

Pour moi, tous les enrichissements qu'on doit apporter à la visée, au projet, à l'organisation...communistes ne prennent sens que s'ils servent l'essor du Front (de ses luttes, de sa vie, de la prise de pouvoir citoyenne en son sein et dans le corps social...). Et c'est dans ce travail que le parti et le mouvement communistes connaîtront leur propre essor.

Par ailleurs, je pense qu'il faudrait consacrer beaucoup plus de réflexions, dans la discussion préparatoire au congrès, aux problèmes posés par la participation des "non encartés" à la vie et aux prises de décisions, et donc aux luttes, du Front de Gauche. C'est là, dans cette diversité de syndicalistes, d'associatifs et de citoyens, que réside l'énorme réserve de combattant(e)s. On y réfléchit peu parce trop peu d'entre nous, responsables et militants, travaillent concrètement à l'essor des assemblées citoyennes, des collectifs de base du Front... On en parle mais on fait autre chose. Ou rien.

Des camarades me disent: "Chaque organisation du Front, et donc notre parti,  apporte au pot commun ses propres idées et initiatives, et c'est cela qui compte."
Je n'en disconviens pas mais: on prend confiance, moi le premier, quand la lutte est portée par le Front de gauche réuni, voire élargi à d'autres; notamment parce que c'est alors que l'on peut avoir l'énorme surprise des irruptions citoyennes avec leurs charges d'idées et de pratiques neuves. C'est alors qu'on avance, vraiment. 

A suivre. 

Jacques Bonnet. Montpellier.

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le 23 novembre 2012

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