Pas de congrès « plan-plan » ! Pierre Laurent l’avait annoncé à la Fête de l’Humanité, le 36e Congrès du PCF dont l’ambition est « d’ouvrir des chemins nouveaux d’émancipation » ne saurait s’accommoder de la routine.
Dans les prochains jours, les communistes recevront chez eux une brochure comprenant le projet de base commune adopté les 13 et 14 octobre par le Conseil national et un ou plusieurs textes alternatifs. Ils décideront, les 14 et 15 décembre, lequel de ces documents servira de référence à leurs débats.
Mais au-delà du positionnement sur tel ou tel texte, ce qui est demandé aux communistes c’est de s’emparer du débat sur les grandes questions auxquelles le mouvement de la transformation sociale est aujourd’hui confronté. Le projet de base commune en pointe quelques-unes : « La crise et son issue », « la fragmentation de la société », «la gauche et le changement », «l’avenir du Front de gauche », « les transformations du Parti communiste ».
D’autres apparaissent avec la publication de contributions sur le féminisme, la démocratie...
Pour alimenter ce débat, la direction du PCF a programmé cinq rencontres publiques sur plusieurs « enjeux-clés du Congrès ». Des initiatives « dynamiques » et « fortement médiatisées », qui seront « l’occasion de produire des textes de références constituant des repères et des enrichissements aux débats et à l’action ».
Deux d’entre elles sont programmées pour les prochains jours. Le 10 novembre, à Paris, avec les nouveaux adhérents sur « le renouveau du Parti communiste » et le 24 novembre, à Lille, sur les questions de « l’industrie ». Une rencontre construite en lien avec la semaine d’initiatives pour l’emploi et l’industrie décidée par la direction du PCF et la journée d’action du 14 novembre initiée par la Confédération européenne des syndicats.
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