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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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Être Communiste, pour un choix de société ! par Mohand Ghilas & Jean-Pierre Péry

Depuis le 35ème congrès de notre Parti, plusieurs événements et séquences électorales sont venus ponctuer la vie militante et politique de notre organisation et celle du pays.

La création du Front de Gauche à l'initiative de notre direction et le soutien de la majorité des adhérents -en lui engrangeant d'année en année d'autres composantes se réclamant de la transformation sociale- a permis que s'affirme dans le paysage politique et électoral une force à gauche qui renouvelle l'espoir qu'une autre politique innovante est plausible au service des Françaises et Français. L'essor d'une gauche de combat nous permet de créer les conditions pour que le changement de société devienne possible. Une gauche s'appuyant sur ses valeurs ayant pour objectif : la transformation sociale créant les conditions d'une vie plus humaine ainsi que le dépassement du Capitalisme. Ainsi notre idée de changement de société souvent jugée utopique entre dans le domaine du réalisable.

C'est grâce à l'action collective, aux propositions du Parti Communiste Français et du Front de Gauche ainsi qu’aux 4 millions d'électeurs de MELENCHON que s’est opérée la fin du règne de Sarkozy -sanctionnée par une séquence électorale mémorable- permettant ainsi de peser de tous leur poids dans la victoire de François HOLLANDE..

L'arrivée d'une majorité de Gauche -qui a placé le changement prédéterminant de politique au cœur de son programme et de son action gouvernementale- devrait prendre les décisions majeurs et progressistes, afin d' améliorer le quotidien de nos concitoyens..

(Notre contribution va être jalonnée de citations qui ne seront qu'une vision modeste de ces grands hommes de l'Histoire qu'ils ont su l'exprimer, avec véhémence, en leur temps mais, correspondant plus ou moins à la réalité d'aujourd'hui, afin que l’on se souvienne d'où l'on vient, pour quel idéal nous luttons et pour quel objectif final!!).

Les deux premières ne sont que des plagiats de cette figure immense du socialisme français qu'était Jean JAURES :

«  Parce que le milliardaire n'a pas récolté sans peine, il s'imagine qu'il a semé »

« Le capitalisme porte en lui la misère du peuple comme la nuée porte l'orage sur les éléments »

Et rappelons-nous ce que nous enseignait LENINE sur le capitalisme :

«  Le 20 siècle marque le tournant où l'ancien capital fait place au nouveau où la domination du capital financier se substitue à la domination du capital industriel ».

 

Après avoir rappelé ces commentaires sur le Capitalisme et sa nature « profonde » qui n'a pas changé hormis sur ses modalités d'exploitation. Pouvons-nous dire pour autant que les politiques ultra-libérales menées en France et en Europe sont définitivement remises en question?

Au regard des premières décisions annoncées dans le cadre du budget 2013 (sous la pression d'un lobby patronal) le gouvernement à capitulé, en abandonnant la mesure fiscale frappant plus fortement les plus-values financières d'entreprises performantes et délibérément vendues. Le débat et le vote sur le traité budgétaire signé ce printemps par le duo SARKOZY/MERKEL, ainsi que la loi organique approuvée par une majorité de députés de Gauche et de Droite, peuvent laisser planer des doutes et des craintes. Les politiques ultra-libérales qui ont tant fait mal à nos concitoyens, ce poursuivent avec un « vocable dite de gauche »

Pour nous, il existe malheureusement un fossé, qui risque de s'élargir, entre les attentes et les aspirations de notre peuple et la volonté réelle d'y répondre par ceux qui - au gouvernement et au parlement (Assemblée et Sénat) - conduisent la politique de la France d’Aujourd’hui. Les forces du changement (Front de Gauche) se doivent d'être vigilantes et alertes pour que cela n'arrivent pas.

Quelles sont les raisons primordiales de ce non sens?

Le Capitalisme financiarisé, qui s'est mondialisé, traverse une crise sans précédent. Nous pensons que ses défenseurs les plus ardents (le MEDEF entre autre!) s'opposent à ce que les forces politiques progressistes lui contestent son hégémonie. C'est une des raisons pour le Capital qui lutte pour sa survie, qu'il ne peut y avoir qu'un aménagement de celui-ci, fait de récession sociale, de reculs de civilisation, d'amoindrissement de la démocratie, d'atteinte aux acquis sociaux, aux droits des peuples et de leur développement économique.

Pour les tenants du système, les puissants, il n'existerait qu'une seule alternative possible:

  • SOIT ON LE COMBAT TOUT EN PRONANT UNE REPTURE TOTALE, EN LE CONTESTANT, POUR CONSTRUIRE UN RAPPORT DE FORCE FAVORABLE POUR L'EMANCIPATION HUMAINE ET LE CHANGEMENT DE SOCIETTE.

  • SOIT ON GOUVERNE POUR LES MARCHES FINANCIERS AVEC DES VARIANTES QUI NE REMETTRONT PAS EN CAUSE SON HEGEMONIE.....

Au regard de la volonté d'adaptation du système pour survivre à sa crise, la grande question politique et idéologique qui se pose à nous communistes est :

  • QU'EST CE ETRE DE GAUCHE EN 2012, AU 21EME SIECLE?

  • QUE SIGNIFIE DE MENER UNE POLITIQUE PROGRESSISTE ET D'AVENIR AU SERVICE DE NOTRE PEUPLE ET DE NOTRE PAYS?

POUR NOUS :

Être communiste : c'est avoir la volonté de changer de société de manière radicale, d'abolir et d'éradiquer le capitalisme en mettant en place un système politique, économique au service de « l'humain d'abord », qui le place au centre de toute décision politique sociale, sociétale, économique, écologique, lui apportant des réponses au Vivre ensemble tout en construisant une société qui l'émancipe de toute aliénation (de marchés, de cours boursiers, de dictât du patronat, mais aussi de la privation de ses biens intellectuels....) que ce soit dans la sphère civile ou privée.

Être communiste : c'est développer la démocratie participative en étant auteur et acteur d'une société plus juste, qui garantit sa souveraineté de citoyen, ne la soumettant pas à des instances non élues (commission de Bruxelles).

Être communiste : c'est protéger ses acquis sociaux et économiques (logement, santé, éducation, droit au travail.....) ouvrant ainsi d'autres perspectives d'avenir que l'austérité que l'on nous impose aujourd'hui.

En 2012, on ne peut se réclamer de gauche, que si l'action de ses organisations remet en cause le système actuel. Le capitalisme financiarisé devenu mondial, dont le seul but est de défaire les acquis sociaux, privatiser tout secteur public rentable (comme ceux de la santé, des services de la petite enfance, mais aussi des retraites, de l'éducation, …..) ayant pour objectif d'accentuer les profits d'une minorité d'accapareurs. Aujourd'hui, il nous est impossible de nous prétendre de gauche si, par notre action nous pérennisons le Capitalisme. Que l'on cautionne, des mesures qui le maintiennent en l'état et appauvrit les peuples en imposant des politiques d'austérité afin que les puissants s''enrichissent, tout en ne contribuant pas à l'effort de l'impôt, (voir la multiplication des délocalisations non dénoncées par les différents gouvernements).

On ne peut se prétendre de gauche, si on ne dénonce pas la finance qui crée des inégalités sociales, ne répondant pas aux attentes et revendications populaires de nos concitoyennes et concitoyens.

Être communiste :c'est d'être au service d'un peuple, d'un pays, pour le Vivre ensemble et non être au service d'une minorité qui s''est accaparée tous les pouvoirs, médiatiques, politiques, juridiques etc.... Malheureusement la gauche actuellement au pouvoir n'a ni la volonté, ni l'engagement politique d''apporter les réponses appropriée

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le 06 November 2012

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