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36e congrès - Le texte - Il est grand temps de rallumer les étoiles

Les statuts du PCF adoptés au 36e congrès

Discours de clôture par Pierre Laurent

Journal CommunisteS n°507 - Spécial 36e congrès - 13 février 2013

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L'actualité du communisme par Gautier Weinmann

L’actualité du communisme

Bien des erreurs ont été commises au nom du communisme et continuent de l’être. Mais on ne peut jeter le bébé avec l’eau du bain. On ne peut minorer les mérites de l’économie nationalisée et planifiée établie par la Révolution russe d’octobre 1917. Plusieurs pays d’Amérique latine sont engagés dans des expériences progressistes qui reposent sur la reconquête de la souveraineté nationale, des nationalisations et la participation populaire. Cuba et la Corée du Nord, s’ils ne sont pas des modèles transposables à la France, résistent à l’impérialisme. Notre espérance reste celle d’une société débarrassée de l’exploitation et de la misère.

Nous sommes fiers d’être communistes, de notre contribution décisive pour notre peuple. Oui, nous sommes des bolchéviks ! La lutte de classe entre le prolétariat et les capitalistes n'est pas un choix idéologique, elle est une nécessité qui découle de la nature même du système. Le parti peut rassembler largement le peuple de France, les ouvriers, les ingénieurs, les techniciens, les employés, les cadres, les travailleurs indépendants, les fonctionnaires. Il peut aussi faire un bout de chemin avec les vrais patriotes républicains et antifascistes qui veulent ressourcer la France dans les idées du programme du CNR, de l’indépendance nationale, de la coopération internationale, de la nationalisation des grands trusts et des banques, du progrès social, de la centralité du monde du travail dans la République, de la démocratie large et de l’implication populaire. Notre parti doit se doter à l’occasion de ce 36ème congrès d’un véritable programme de luttes et de ruptures, d’un véritable projet internationaliste. C’est le sens de cette contribution, qui se veut une base de débat et non un programme ficelé de gouvernement.

Nationaliser massivement

Comme l’indiquaient Marx et Engels, la question de la propriété est la question fondamentale du mouvement révolutionnaire contre l’ordre existant. Pourquoi imaginer une usine à gaz complexe de mesures juridiques et fiscales diverses, avec d’innombrables fonds publics, régionaux ou européens, dans le but d’inverser la redistribution des richesses, quand le chemin le plus sûr est le contrôle direct des entreprises par la société ? Pourquoi ne pas lier les revendications en matière de salaires, de maintien de l’emploi, de temps de travail, de logement, d’éducation, de santé, etc. à la question du contrôle des entreprises ?

Le caractère privé des moyens de production freine le développement des forces productives. Malgré des ressources suffisantes et des capacités scientifiques et techniques pouvant satisfaire les besoins sociaux élémentaires de toute la population de la planète, la misère s’étend. Sur la base des technologies modernes et de l’augmentation de la productivité du travail, il est possible d’éradiquer complètement la pauvreté, les mauvaises conditions de logement et toutes les autres manifestations de la misère. Puisqu’une minorité détentrice des moyens de production fonde sa richesse sur l'exploitation de la majorité, sur la dépossession des moyens de production, nous en déduisons que les rapports sociaux capitalistes doivent être abolis pour permettre le développement harmonieux de l’humanité. La propriété lucrative doit être abolie, la liberté d’entreprendre, redéfinie. Cette dernière ne devra pas impliquer la domination d’un employeur sur ses employés, notamment en vertu de l’article IV de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui stipule que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui  ».

Notre projet de société est l’appropriation collective des moyens de production et l'instauration d'une société sans classes. Toutes les banques et compagnies d’assurances, tous les grands groupes du secteur industriel et de l’agro-alimentaire, les grandes chaînes de distribution, les grands médias, doivent être soustraits au contrôle des capitalistes. Tout le CAC 40 sera nationalisé, mais pas uniquement, sans indemnités pour les gros actionnaires. La nationalisation-sanction sera d’actualité pour tous les licencieurs et les casseurs d’industries. La gestion démocratique et transparente dans l’intérêt des salariés, des usagers et des consommateurs sera établie par la loi et garantie par la Constitution. La propriété juridique des moyens de production et leur possession effective, leur jouissance, seront dissociées. Les prérogatives des actionnaires seront réduites. Il ne sera pas obligatoire de nationaliser toutes les boutiques, les cafés, les petits commerces et les entreprises artisanales.

Euthanasier les rentiers et rendre le travail obligatoire

Toute activité nécessite du capital et du travail. L’industrie lourde nécessite plus de capital (machines, bâtiments…) que les services, comme par exemple la coiffure. L’intensité capitalistique varie, mais un minimum de matériel ou d’outils est toujours nécessaire ; seules les combinaisons productives diffèrent. Le processus de production nécessite certes du capital, mais pas forcément de capitalistes !

L’idée que l’exploitation serait étrangère à la relation entre le salarié et son employeur est mise en avant par les forces réactionnaires et réformistes. L’exploitation serait d’une autre ère, celle de l’esclavage et du féodalisme. Si l’exploitation se perpétue de nos jours, ce ne serait que de manière exceptionnelle et déviante dans certains pays émergents ou chez une poignée de patrons voyous. Pour Marx et Engels, au contraire, l’exploitation n’est pas une exception mais la règle : elle est la condition sine qua non de toute embauche dans un régime capitaliste. Seuls les travailleurs produisent des richesses. Le capital exploite toujours - et de plus en plus férocement -, la force de travail en vue de dégager un profit pour ses détenteurs.

On connaît le coût du travail, le salaire (net et indirect). Il existe également un coût du capital. Celui-ci peut être estimé par le montant des crédits bancaires des entreprises et par celui des dividendes versés aux actionnaires. Les dividendes constituent le paiement de la souscription d’actions, ces dernières n’étant pas du capital réel, mais des droits de tirage sur la valeur créée au cours du processus de production et de vente.

C’est par la baisse massive du coût en capital de la production que nous pouvons renforcer notre efficacité productive et aller vers une répartition juste des fruits du travail. La baisse drastique du coût en capital signifiera l’augmentation des marges de manœuvre des entreprises françaises dans leur gestion quotidienne. Elle aura pour conséquence le déclenchement d’un cercle vertueux de développement humain. Nous proposons d’« euthanasier les rentiers », par le gel du versement des dividendes et la confiscation des actions des plus grandes firmes. L’oisif ira loger ailleurs !

D’un autre côté, face au cancer du chômage, il est vital de favoriser l'emploi stable et de garantir à chacun un droit à la sécurité d'emploi et de formation tout au long de la vie. Le travail obligatoire sera instauré pour éradiquer le fléau du chômage et l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Dans le même mouvement, ce travail sera rendu plus libre, plus intéressant, par la démocratisation de l’organisation du travail. Le préambule de notre Constitution n’est-il pas limpide ? « Le peuple français (...) proclame (...) comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après : (...) chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ».

Socialiser l’investissement

Il y a quelques décennies, l’investissement était administré, fixé par le Gouvernement et la Banque de France à sa main, dans le cadre d’une économie d’endettement bancaire. Désormais, la Banque centrale européenne est indépendante du pouvoir politique et les entreprises satisfont leurs besoins de capitaux via la souscription d’actions. Le secteur financier a été dérégulé, il n’y a presque plus de banques publiques et celles-ci sont soumises aux critères de gestion capitaliste.

La direction du Parti propose de redéfinir les missions de la Banque centrale européenne et de la mettre au service de la croissance et de l’emploi par une sélectivité du crédit. Cette idée, désormais défendue par les économistes et les politiciens du système eux-mêmes, est irréaliste car elle nécessite l’acceptation de toutes les autres nations de l’Union européenne. Croit-on vraiment que les 27 vont aller dans ce sens dans les quelques mois ou années qui viennent, rendant possible une révision progressiste des traités européens ? Le rythme des mobilisations sociales et des agendas politiques est propre à chaque nation. Il n’y a pas nécessairement coïncidence entre les différents pays. Si nous voulons être crédible dans la conquête du pouvoir, il nous faut faire la démonstration que nous sommes capables d’agir vite, sans hypothéquer la réalisation de notre projet au veto des autres gouvernements européens.

Le temps n’attend pas. C’est en ce sens que nous mettons en débat la nationalisation des banques et compagnies d’assurance ainsi que la reprise en main de la Banque de France, afin d’assurer le financement de l’économie. Nous mettons aussi en débat la fermeture de la Bourse ou de la faire dépérir. La Bourse est une aberration : ce sont aujourd’hui les entreprises qui la financent et non l’inverse. Les entreprises y vont moins s’approvisionner en capital qu’elles ne s’y font dépouiller. Les actionnaires extorquent en dividendes et en rachat d’actions plus d’argent qu’ils n’en apportent. Enfin, les actionnaires découragent eux-mêmes le financement par action puisque les nouvelles émissions ont la caractéristique de diluer le capital existant.

« Couper la dette » à l’aristocratie de la finance 

La France a-t-elle trop dépensé pour l’école ou la santé, ou bien est-ce que ce sont les cadeaux fiscaux et sociaux qui ont asséché les recettes ? La dette a-t-elle été contractée dans l'intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ? À quelle oligarchie financière mondiale profite la dette publique ? Quelle stratégie engager pour se libérer de la pression des marchés ?

La charge de la dette représente désormais le premier poste budgétaire de la Nation. En 2012, près de 50 milliards d’euros ont été versés aux rentiers. Il ne faudra pas faire dans la demi-mesure. Nous devons porter la réflexion sur cette « dette odieuse », contractée sous la dictature des marchés financiers pour des objectifs contraires à l’intérêt général. La nature économique des sommes prêtées est un facteur de plus qui interroge la légitimité de la dette publique. Celles-ci, en effet, sont loin d’être la contrepartie d’une épargne patiemment amassée suite à un dur labeur. Ces sommes relèvent, pour bonne part, des banques ou des « hedge funds ». Alors que Marx, déjà, avait énoncé que la dette fournissait un moyen pour l’aristocratie de rançonner l’État et s’enrichir, les communistes doivent promouvoir l’annulation massive de la dette, comme solution à fondement économique et éthique. En 1918, la Russie bolchévique répudia complètement et unilatéralement les dettes et les emprunts contractés par la Russie tsariste. Plus récemment, la Grèce ou l’Argentine ont répudié leur dette. Pourquoi ne serait-il pas possible de faire la même chose en France, où nous subissons au quotidien l'austérité budgétaire ? Du passé, faisons table rase !

Mener la planification socialiste

La remise en cause du pouvoir capitaliste entraînera des résistances (fuites des capitaux, crise d’investissement, perte du profit…). Ces résistances sont déjà à l’œuvre face au Gouvernement PS-EELV (décisions d’ArcelorMittal, de PSA, mouvement des pigeons etc.). Une planification démocratique vigoureuse est à même de contrecarrer la contre-révolution patronale et de répondre aux besoins sociaux dans le temps long (Karl Marx ne disait-il pas que « le capital ne produit la richesse qu’en épuisant la Terre » ?).

Avancer vers le socialisme par l’appropriation effective de tous les pouvoirs par les salariés nécessitera une refonte de tout notre ordre juridique actuel (dans le passé, le Conseil constitutionnel a toujours censuré les dispositions qui allaient dans le sens d’une intervention accrue des salariés dans la définition de leurs conditions de travail). Nous instaurerons une république socialiste et révolutionnaire. Dans celle-ci, les travailleurs, et non plus les capitalistes, constitueront la classe dirigeante et exerceront leur pouvoir au moyen d’une démocratie directe, impliquant la masse de la population dans la direction des affaires, à tous les niveaux.

Libérée du joug du capitalisme et de l’exploitation, la masse de la population détiendra les clés de sa propre émancipation démocratique, sociale et culturelle. L’État sera fermement sous le contrôle démocratique des travailleurs et de leurs représentants, à tous les niveaux. C’est la condition pour que l’économie ne soit plus à la merci de la loi du profit et des forces aveugles du marché capitaliste, mais fasse l’objet d’une planification consciente dans l’intérêt de la société dans son ensemble. Cela exige de définir de nouveaux lieux de pouvoir et de contrôle démocratique et de donner les moyens intellectuels, matériels et juridiques à la masse de la population laborieuse, Français et étrangers, afin qu’elle soit en position d’intervenir constamment dans les affaires publiques. Population qui sera amenée à se prononcer en faveur de l’abrogation des Traités européens, à commencer par celui de Lisbonne.

Sortir la France de l’Union européenne, prison des peuples

Le capital mondialisé utilise la liberté de circulation des marchandises et des capitaux pour, à travers la concurrence généralisée des entreprises, des salariés entre eux, des peuples entre eux, tirer l’ensemble des sociétés vers le bas. L’Union européenne est au cœur de ce dumping social, fiscal et écologique, dans l’idée de faire grossir les profits des grands groupes à l’échelle mondiale. L’UE, ses traités, ses directives, sa monnaie sont des armes de destruction massives contre les travailleurs. L’Union européenne, construite par et pour le capital, constitue le talon de fer pour écraser les peuples. La perte de souveraineté budgétaire, dénoncée au sujet du traité d’austérité Sarkozy-Merkel (TSCG), ne date pas d’hier, mais au moins du traité de Maastricht conclu il y a maintenant 20 ans !

Une réorientation de la BCE, la démocratisation des institutions européennes ou encore une harmonisation européenne des fiscalités, des droits sociaux et des salaires ne peut se concevoir que dans le cadre d’une UE fédérale dans laquelle la souveraineté et la prise de décisions seraient transférées au niveau européen. Cette perspective est une illusion mortelle pour le mouvement populaire. Sous un discours européen qui se veut attractif, le grand patronat entend mettre un point final à l'histoire de France, renégocier à l'échelle européenne les conventions collectives, le code du travail et les statuts nationaux jugés trop favorables aux salariés de France. Il s'agirait de la casse définitive de la souveraineté nationale et des acquis. Le développement de l’empire européen du capital est le seul projet que les politiciens à la solde du patronat ont à vendre aux peuples, quoiqu’ils se passent parfaitement de son avis !

Lénine avait écrit que l’unification de l’Europe sur des bases capitalistes était une « utopie réactionnaire ». Notre projet internationaliste se fonde sur le retour à la République française souveraine. Jean Jaurès disait : « Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d'internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de l'Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène. » Ne confondons pas internationaliste et supranationalisme ! Reprenons le combat franchement anti-UE et anti-euro, abandonné au FN au nom de la respectabilité. Tant que la « gauche de la gauche » se contentera de coller au slogan social-démocrate mensonger d’« Europe sociale », elle ne décollera pas dans les milieux populaires qui vomissent littéralement l’intégration européenne, le libre-commerce et le maudit euro. L’opposition de notre parti en 1992 à Maastricht est fondamentale, la crise actuelle le démontre. Nous appelons à reprendre ces analyses et positions de lutte, loin des illusions sur « l’Europe sociale ». « La responsabilité de la classe ouvrière dans la lutte pour l’indépendance et l’avenir de la nation n’est pas un complément à son combat pour la révolution socialiste ; elle est partie intégrante de ce combat (Marx et Engels) ».

L’euro n’a été que la cerise sur le gâteau d’un programme ultraréactionnaire dirigé pour la rente, avec l’inflation faible et écrasement des salaires. Il pousse aux délocalisations et à la désindustrialisation. Il est le vecteur permettant la libre-circulation des capitaux. Il n’est pas un « bouclier » anti-spéculation, il attire la spéculation ! La sortie de l’euro est la seule solution viable, car c’est l’euro qui n’est pas une monnaie viable, car une monnaie unique ne peut être calquée sur des économies trop différentes. L’euro n’a fait que creuser les déséquilibres structurels de la zone euro et exacerbé le différentiel de compétitivité entre les pays. La sortie de l’euro ne sera pas un cataclysme. Elle conduira effectivement à faire exploser la dette libellée en euros et obligera à des apports de capitaux dans les banques. C’est la raison pour laquelle nous proposons une sortie de l’euro par la gauche, avec annulation d’une grande partie la dette publique et socialisation des banques et sociétés d’assurance. L’État socialiste imposera aux banques et aux compagnies d’assurance l’achat régulier de bons du Trésor et la Banque de France lui prêtera sans intérêt, comme avant la loi de 1973, la loi « Rothschild ».

La sortie progressiste de l’euro se fera dans un cadre internationaliste de coopération, par la création concomitante d’une monnaie commune (mais pas unique), comme dans l’Amérique progressiste de l’ALBA. Le but ne serait évidemment pas de mener une illusoire guerre des monnaies, mais de permettre le financement des services publics par la Banque de France et la réforme immédiate du système de crédit en France. La France socialiste ne tirera pas sa croissance au détriment de ses voisins et des pays étrangers. Elle ne mènera pas une politique commerciale agressive, contrairement à l’Allemagne, par exemple, car cela est tout le contraire de la coopération, d’une « association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement pour tous » (Karl Marx). Le retour au contrôle des frontières nationale se réalisera dans le cadre d’accords bilatéraux entre la France et chacun des pays. La Charte de La Havane, dont l’objectif est de parvenir à un équilibre des échanges commerciaux entre les pays (suppression à terme de tout excédent ou de tout déficit durable de la balance des paiements de chaque pays), sera promue.

Le PCF a de l’avenir

Les travailleurs, le peuple de France ont plus que jamais besoin d’un parti communiste. Poursuivre le PCF, c’est faire le choix de continuer les luttes glorieuses de générations de militants, héritiers d’une longue et fructueuse tradition humaniste, révolutionnaire, républicaine et progressiste française. C’est empêcher de saborder les progrès historiques qui ont pu être arrachés en 1936, 1945, 1968 et à l’occasion d’autres rapports de force. C’est faire le choix de défendre les libertés, la démocratie, le progrès, la souveraineté nationale et la solidarité internationale, c’est faire le choix de la transformation progressiste de la société, de l’anti-impérialisme, de l’anticolonialisme, de l’antimilitarisme, du refus du supranationalisme autoritaire, du pacifisme, de l’antiracisme et de l’antifascisme.

C’est toujours quand le Parti communiste a été fort que d’importantes conquêtes ont été possibles. C’est quand le Parti communiste a su se faire entendre que la gauche s’est unie sur la base d’un programme ambitieux. C’est pourquoi, l’heure n’est pas à se renier mais à continuer notre combat communiste dans les conditions de notre temps. Soucieux de répondre aux enjeux tout en portant un regard critique sur nos erreurs et nos échecs depuis des années, le PCF doit se situer aujourd’hui dans la continuité historique du mouvement communiste en France, celui de la commune de Paris, du Front populaire, de la résistance, du refus de la guerre, des luttes anticoloniales, des grands mouvements ouvriers et des combats pour le progrès social.

Il y a actuellement 2 réactions

  • Merci pour ta lecture

    Soyons accusateur sur le capitalisme, pourquoi ne pas faire l'effort d'imaginer, justement, le socialisme ? Qu'est-ce qui est réalisable ? Rester dans le capitalisme et crever ? Qu'est-ce que le réalisme ? Est-ce que cela ne sonne pas avec réformisme, conformisme et défaitisme (sans procès d'intention)? Voilà, tout ce que j'avance est parfaitement réalisable. A Cuba, il est interdit d'exploiter. Pourquoi pas en France ? Faisons l'effort de nous arracher aux certitudes du monde actuel, je dirais, de ce "vieux monde". Tout ce que j'avance est bien plus concret et réalisable que des "pôles publics" (avec quels sous ? avec quelle participation de l'Etat ?), de "nouveaux pouvoirs aux salariés" (qui n'en auront jamais UN seul sous le capitalisme) ou encore l'impossible réorientation de l'UE (même HOLLANDE a bien été obligé d'admettre qu'il NE POUVAIT PAS renégocier le TSCG : avec qui ?). Je te remercie de m'avoir lu et souhaite te convaincre ! Gautier

    Par Gautier WEINMANN, le 10 octobre 2012 à 16:12.

  • Wimann du 8 Octobre

    Il est evident et vital qu'il faut remettre le parti sur ses rails.Mais nous n'en sommes pas à l'instauration du socialisme! Je participerait à une motion réaliste et aux prpositions concrêtes et réalisables .

    .

    Par Solal Maurice, le 09 octobre 2012 à 09:04.

 

le 08 octobre 2012

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